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lundi 26 septembre 2022

Le billet n° 21

 

                         


                

                      La mort d'une reine


Elizabeth II est décédée le 8 septembre. On peut comprendre que la mort d’une reine qui avait régné si longtemps ait ému une bonne partie des Britanniques. Pour les étrangers, c’était avant tout un événement qui sera inscrit dans les livres d’histoire.

La Grande-Bretagne fait partie des pays qui connaissent  encore la monarchie, comme la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg, l’Espagne, le Danemark et la Suède. Les monarques y ont peu de pouvoir.

Ceux qui souhaitent avoir une république critiquent surtout le coût qu’impose une monarchie. C’est le cas de la Grande-Bretagne. On peut citer par exemple la grandeur des funérailles qui, d’après Public Sénat , ont coûté au peuple entre  35 à 40 millions d’euros.

   Mais ce que je retiens surtout de cette dizaine de jours, c’est le traitement de l’événement par la presse et notamment par les chaînes d’info en continu.

Du matin au soir, on a eu droit à des heures de bavardage donnant les moindres détails. Cela a conduit à l'absence d'autres événements. C’est ainsi que le 13 septembre, la mort de Jean-Luc Godard est passée presque inaperçue. Faut-il s'en étonner ?

Non. Pour les responsables des chaînes, l'audience compte avant tout. Et la mort d'une reine attire plus de spectateurs qu'un hommage à l'un des plus grands cinéastes de notre époque.

lundi 19 septembre 2022

le billet n°20








Vers une  démocratie véritable II


     Dans une démocratie  véritable, la première des choses est que chaque citoyen participe réellement à la prise des décisions grâce à une information précise sur les projets et à la possibilité de donner son avis. La délégation de  ses pouvoirs à une personne qu’on élit suppose que l’élu-e respecte le programme sur lequel il(elle) a été choisi (e); on constate hélas que c’est rarement le cas.

Il faut aussi que tous les courants politiques soient représentés proportionnellement à leur force. En France, dans le système actuel, les assemblées élues ne reflètent pas la réalité politique. Les petits partis ne sont pas représentés.

La suppression de l’élection du président de la République au suffrage universel est une priorité. Elle permettra de mettre fin à la monarchie républicaine.


La diversité des milieux sociaux, des professions, doit être respectée. Combien y a-t-il d’ouvriers, de chômeurs, à l’Assemblée nationale et au Sénat ?

   Dans une démocratie véritable, l’égalité des  chances doit être offerte à tous les enfants qui naissent. Or «l’élitisme» se transmet en France et dans de nombreux pays de génération en génération.

Le rôle de l’Éducation nationale devrait être - entre autre - la réduction des inégalités sociales. 

   Rendre le pouvoir aux citoyens, supprimer les injustices flagrantes, voilà ce qu’on attend du renouveau de la démocratie.

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lundi 12 septembre 2022

Billet n° 19

 


        Vers une  démocratie véritable I

Toutes les démocraties ne se valent pas. La démocratie implique la souveraineté du peuple.

En France, nous ne sommes pas encore dans cette démocratie idéale où l'on est d'accord sur les principes de base (la liberté, le respect des autres, la justice), où les arguments sont basés sur une réalité vérifiable par les chiffres, nous sommes dans le monde du mensonge, de l’aliénation provoquée par une accumulation d’images, de paroles qui déforment la réalité pour imposer une façon de vivre, pour orienter le vote dans un certain sens, celui qui convient aux dominants. 


La démocratie refuse la xénophobie, le racisme.  

   Elle combat les idées de ceux qui prêchent le sécuritaire à tout prix et qui parlent des dangers de l’immigration.

  Ce sont pourtant celles-ci qui gagnent du terrains dans de nombreux pays. Ces idées sont développées à longueur de journée par des radios, des télévisions et des  journaux qui sont dans les mains de la finance.

   Nous devons échapper au conditionnement qui selon Ivan Illich produit « une main-d’œuvre spécialisée, des consommateurs dociles, des usagers résignés » comme il l’écrivait dans La Convivialité.  

Nous irons ainsi vers une démocratie qui appliquera dans les faits la liberté, l'égalité et la fraternité.

(à suivre)



lundi 5 septembre 2022

Billet n°18

 


                                            Un regard sur l'école


En France le bilan de l'école est depuis 30 ans plutôt noir.

 Elle s’est jusqu’à maintenant montrée incapable d’assurer une égalité des résultats quel que soit le milieu auquel appartiennent les élèves.

Et la rentrée de cette année ne permet pas d’être optimiste. Quand on voit que parmi les enseignants recrutés certains ont été choisis après un entretien de  quinze minutes, il y a de quoi être inquiet.

Les méthodes pédagogiques doivent évoluer.

Que constatons nous souvent :

D'un côté, des élèves brillants sont freinés par un rythme imposé, de l'autre, des élèves en difficulté ne ressentent aucune envie d'apprendre.

C'est là que la psychologie différenciée peut montrer son utilité : l'une pour considérer chaque élève comme une personnalité différente des autres, l'autre pour appréhender le jeune dans sa globalité, avec ses atouts, ses points faibles, ses passions, et dans ses rapports avec le monde extérieur ( de la famille à la société tout entière).

 

Il faut donc développer une " école sur mesure", selon la formule de Claparède.(1)

Seul un enseignement individualisé, tel que Robert Dottrens(2) le préconisait, peut enrayer la spirale de l'échec. Cette individualisation doit être associée à l'apprentissage du travail en commun : la  participation et la responsabilisation des élèves  conduisent à la citoyenneté.

Ces méthodes d'enseignement sont déjà pratiquées ici et là. Il faut les généraliser.

1. neurologue et psychologue suisse

2. pédagogue suisse

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