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lundi 27 février 2023

le billet n° 42

 


Les instants de bonheur


" En vacances, quand on est dans un joli cadre, bercé par la douceur de l'air, envoûté par  la beauté du paysage, l'esprit libéré des pensées désagréables, on éprouve parfois un sentiment de plaisir que rien ne pourrait troubler. Ces instants de bonheur sont brefs  et nécessaires".

Pourquoi ? 

                                                 *

On a souvent tendance à se faire une idée trop haute du bonheur et cela peut conduire à des désillusions.

Plus concrets que le bonheur, les instants de bonheur  qui peuvent se renouveler souvent si l’on a le désir de les capter sont plus faciles à appréhender.

Ce sont ces moments agréables qui apportent une joie intense, une émotion, un plaisir, un sentiment de bien-être…

Votre bébé vient de faire ses premiers pas,

vous êtes devant un paysage magnifique,

vous avez envie de connaître rapidement la fin du livre que vous avez sous les yeux,

dans votre jardin vous suivez les allées et venues des oiseaux qui s'approchent de vous,

le film que vous regardez est d'une grande qualité,

le poème que vous lisez est original,

la chanson de Brassens ou celle des Dire Straits vous fait du bien...


Les instants de bonheur sont plus ou moins importants, mais il faut les vivre pleinement et ne pas céder à la nostalgie. Cela ne veut pas dire qu'il faut oublier les étapes de la vie qui ont été plus ou moins agréables.

Ce sont les repères qui ont contribué à construire la personne que nous sommes devenue.

                                         








lundi 20 février 2023

le billet n° 41

 


                              Où en est l'écologie ?

                    


   

Depuis les années 1960 -1970, des écologistes ont lutté pour que le monde change. Ils ont cherché à faire comprendre que la façon de vivre des pays riches était dangereuse pour la planète et pour les humains. Ils ont annoncé les catastrophes que nous connaissons depuis plusieurs décennies.

Pourquoi ne sont-ils parvenus à peser davantage ?

Un premier constat s'impose : En France, les vrais écologistes ne sont pas assez nombreux et certains d'entre eux n'ont pas respecté les lois de l'écologie ( ce sont notamment ceux qui ont participé aux gouvernements de Hollande et Macron)


La pensée complexe, liée à l'écologie, n'est pas appliquée par les gens, qu'ils soient citoyens anonymes ou décideurs.

Mais savent-ils ce qu'elle est ?

L'écologie reste une idée floue, dénaturée, appauvrie. L'urgence est d'expliquer ce qu'elle est : une méthode qui consiste à prendre les problèmes dans leur globalité en tenant compte des interdépendances, de la complémentarité, de la rétroaction...et qui ne dissocie pas les questions sociales, économiques et environnementales. Réduire l'écologie à la défense de l'environnement est une erreur.

En 2023, l'écologie politique (les Verts) n'a toujours pas clarifié son positionnement.

Du côté des associations, elles sont nombreuses à défendre la cause de la nature ( animaux, végétaux...) mais font rarement le lien avec les questions sociales.

L'écologie a besoin d'avoir plus de militants et de citoyens actifs pour que le monde change.


lundi 13 février 2023

billet n°40 : Catastrophes naturelles



                  Catastrophes (plus ou moins) naturelles


  Une fois encore, la nature vient de  rappeler  sa puissance aux humains.
Dans ce siècle, à plusieurs reprises, des catastrophes naturelles ont causé la mort de milliers de personnes au sud des Samoa ( tsunami), à Haïti et au Chili ( tremblement de terre) et dans l'ouest de la France ( tempête et inondations), laissant dans les villes et les villages touchés un spectacle de désolation insoutenable.
Ces jours-ci ce sont la Turquie et  la Syrie qui ont connu un terrible séisme. Celui-ci  a tué des milliers de personnes, il a fait de nombreux  blessés, il a détruit des habitations et d'autres bâtiments. 
Les aides viennent de différents pays. Chacun pense aux morts, aux survivants. On peut  se poser la question :
一 Comment cela est-il possible ?

  Régulièrement, notre planète nous rappelle  la longue histoire de sa formation ainsi que le mécanisme des phénomènes naturels devant lequel l'Homme est impuissant, sa seule capacité se limitant à la prévision de ceux-ci.
Pour faire face à certaines catastrophes dans lesquelles les activités humaines n'ont aucune responsabilité, comme les tremblements de terre, nous avons deux  possibilités : construire des habitations
conçues pour résister le mieux possible aux séismes  ou ne pas bâtir sur les terres à risque.
Lorsqu'il s'agit de phénomènes tels que les inondations qui ne cessent de se multiplier à travers le monde, les activités humaines ont leur part de responsabilité.
Il apparaît alors nécessaire si l'on veut vraiment éviter la répétition de tels drames de revenir à un aménagement du territoire responsable tournant le dos aux dérives de notre époque : il faut cesser de croire que l'homme peut maîtriser la nature grâce aux progrès technologiques.
Il faut aussi cesser de construire des lotissements dans des zones où les risques sont trop grands. Le respect de la vie humaine doit l'emporter sur les intérêts financiers.

                       

lundi 6 février 2023

billet n° 39




         L'AUTRE MONDIALISATION  


La « mondialisation contemporaine », celle qu'une grande majorité de la population mondiale subit, se caractérise par le poids de la finance (l'argent roi), par le non-respect des valeurs morales essentielles, par l'hégémonie d'un modèle qui n'a que faire des équilibres sociaux et écologiques.
   Il faut abandonner ce système absurde qui fait faire des milliers de kilomètres à un pot de yaourt ou à un poisson avant d'arriver dans l'assiette du consommateur.
Un système qui fonctionne en créant du chômage, en s'appropriant les richesses des pays pauvres.
Un système qui aggrave les inégalités et détruit la planète : telle est la mondialisation industrielle.
                                                 *
   L'avenir ne peut se construire sur de telles bases. Il est dans une mondialisation alternative qui s'appuie sur  des projets menés ici et là dans le cadre de la transition écologique.
C'est l'idée de l'altermondialisme qui s'est fait connaître par la formule " Un autre monde est possible" qui sera ensuite modifiée ainsi : " D'autres mondes sont possibles" le but des altermondialistes  étant de lutter contre le libéralisme économique. Pour cela il préconise une écologie radicale.

En 2005, le Britannique Rob Hopkins (1) a créé la transition écologique. 

Celle-ci agit en particulier au niveau des villes. Le processus de transition met en place une société nouvelle, basée sur l’éthique, sur le respect des hommes et de l’environnement. 

Ce concept prépare la société de l’après-pétrole et s’est engagée dans la lutte contre le réchauffement climatique, la protection de la nature et l'égalité des humains.

Pour que l'action soit efficace au niveau mondial il faut maintenant que ce mouvement prenne de l'ampleur !


1. Rob Hopkins


                                        






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