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lundi 24 avril 2023

la spécialisation n°50

 

  POUR UN AUTRE MONDE

                               


 2. Vers l'homme " complet"


On a pris l'habitude pendant des siècles de cloisonner les disciplines. La société industrielle a aggravé ce phénomène en inventant l’hyperspécialisation.

   Pourtant il suffit d'un regard sur 2500 ans de vie culturelle et politique pour constater que certains ont réussi à se libérer des frontières que l’on a créées entre les différentes disciplines.

C’étaient pour la plupart des gens privilégiés qui avaient fait des études alors que le peuple était illettré. Léonard de Vinci fait partie de ceux-là. Certes, c’était un enfant illégitime et sa mère était pauvre. Mais il eut la chance d’être entouré dans sa jeunesse de personnes qui firent son éducation. Et puis, il se distingue de la majorité des humains par des dons exceptionnels. C’était un génie à l’aise dans maintes disciplines : les sciences, la peinture, la sculpture, l’architecture, la philosophie...

  Henry-David Thoreau fut à la fois un poète et philosophe et s'intéressa de près à la politique. Il est un des précurseurs de l’écologie. Son ouvrage La désobéissance civile écrit en 1849 définit la résistance passive qui inspira Gandhi et Martin Luther King dans leur action.

  Jean Jaurès fut d'abord un brillant élève de l'Ecole Normale Supérieure. Après avoir choisi pour thème de sa thèse la réalité du monde sensible, il ne cessa dans son action politique de mettre en pratique des principes moraux : position sur la guerre, rapport entre l'idéal et le réel («  Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel »)

  Victor Hugo est encore un exemple de l’homme «complet». Poète, romancier, auteur de pièces de théâtre, il s’engagea dans la politique pour défendre les pauvres, dénoncer la dictature et lancer l’idée de l’abolition de la peine de mort. 

   Plus près de nous, on peut citer Théodore Monod qui fut théologien, explorateur, savant naturaliste, écrivain et surtout humaniste défenseur de belles causes.  

Bien sûr, ces personnalités étaient des hommes d’exception vivant dans un milieu favorisé. Il n’est pas question de penser que dans une société mieux organisée et plus juste chaque enfant qui vient au monde pourrait avoir un pareil destin. Mais ce qui est possible et souhaitable, c’est que chaque enfant, quel que soit le milieu dont il est issu, puisse développer ses qualités, les exprimer librement et ainsi s’épanouir.



samedi 22 avril 2023

actualié JDLT

 

       JOUR DE LA TERRE

               


   L'idée d'organiser chaque année – le 22 avril - une journée consacrée à la Terre est née en 1970 aux Etats-Unis. La prise de conscience de la fragilité de la Terre s'était produite en décembre 1968 lorsque les images transmises de la cabine Apollo sont arrivées sur nos écrans. Cela produisit un choc : on s'est rendu compte alors que la Terre était superbe mais si petite pour abriter des milliards d'humains et d'animaux.
En Amérique du Nord et notamment au Québec de nombreux évènements ont lieu à cette occasion. En France, le Jour de la Terre n'a jamais eu un énorme succès, sans doute parce qu'on n'a pas réussi à faire comprendre aux gens, surtout préoccupés par leur avenir professionnel et leur pouvoir d'achat, que la question sociale est intimement liée à l'environnement, ce qui signifie aussi qu'il ne peut y avoir de progrès écologique sans progrès social.
   
                      *
 Le Jour de la Terre est là pour nous rappeler que chaque citoyen dans le monde  a un rôle à tenir en vue de protéger la planète.
Depuis 1970 et surtout après 1992 (année du sommet de la Terre à Rio), il serait injuste de dire que rien n’a été fait. Les actions menées par les associations, les ONG, de nombreuses collectivités locales (dans le cadre des agendas 21) et certains pays ont agi. Mais les rapports scientifiques  le disent clairement : l’état de la planète ne cesse de se dégrader. En témoignent le réchauffement climatiques et les perturbations et catastrophes qui y sont liées, la dégradation de la biodiversité, le problème de l’eau potable inaccessible pour des millions de personnes. La consommation d’énergie ne cesse d‘augmenter, les ressources naturelles s’épuisent.
Plus nous attendrons pour entamer la transition vers une société plus sobre, plus les dégâts seront difficiles à corriger.
 
   

lundi 17 avril 2023

constat- n° 49

 Le billet que je publie aujourd'hui  est le premier d'une série qui est une réflexion sur le monde d'aujourd'hui et sur ce qu'il pourrait être dans le futur si les humains en ont la volonté.

                                           

                                                  
                                    

                           POUR UN AUTRE MONDE

 1. Constat 

  Nous vivons une époque qui aurait pu être propice au bonheur grâce aux progrès   réalisés depuis un siècle grâce , aux inventions qui ont libéré les femmes et les hommes de tâches lourdes et monotones. Au lieu de cela, dans tous les pays du monde, les gens vivent sous la menace  des catastrophes futures.

   Dans la chanson Jaurès, Jacques Brel s'interrogeait sur le destin de nos grands-parents « usés à quinze ans » et « vieux avant que d'être ».

   La condition humaine s'est sans doute améliorée depuis le début du 20e siècle grâce aux avancées sociales obtenues après de longues luttes, malgré les réserves qu'on peut faire pour certaines professions : le bien-être d'un petit paysan d'aujourd'hui ne me semble pas supérieur à celui de son grand-père qui n'était pas stressé par le remboursement des crédits et prenait la vie avec philosophie.

 

   La société moderne continue de briser les individus en ne respectant pas la profondeur de leur personnalité et en se servant d'eux pour en tirer ce qui lui sera utile, en essayant de les réduire à leur rôle économique( voir la politique française actuelle).

L'homme est devenu celui qui produit et qui consomme. 

  Une société axée sur la performance conduit naturellement à exclure ceux qu'elle juge trop faibles : ceux qui n'ont pas fait d'études, ceux qui souffrent d'un handicap, ceux qui ont atteint un certain âge…

 

Il n'est pas question d'avoir une vision idyllique de l'être humain. On connaît ses faiblesses et ses défauts. Mais chacun doit se voir reconnaître un caractère essentiel : l'unicité. Celle-ci va de pair avec la complexité. Pour comprendre l'être humain, il faut appréhender toutes les facettes de sa personnalité, il faut retrouver, selon la formule de René Passet « l'homme réel ». 



lundi 10 avril 2023

billet n°48

 

                    Un regard sur Pâques

  Pâques fait partie des signes du retour du printemps. 
Les croyants fêtent une résurrection, les autres une renaissance, celle de la nature. 
La plupart des fêtes religieuses et profanes se confondent. Quelles que soient les croyances, les philosophies, on se retrouve en famille   pour vivre de bons moments de convivialité.
De nos jours, croyants et athées continuent de fêter Pâques en se  retrouvant autour d'une table.
À‭  Pâques, le chocolat s’est imposé, sous toutes les formes possibles (‬œuf, cloche, poussin, lapin,etc...)‭ comme le cadeau indispensable. Quant au repas, il sort de l’ordinaire. La tradition millénaire voulait que l’agneau fût au menu. Les temps changent lentement : on commence à comprendre qu’abattre un jeune animal qui n’a pas encore un an (parfois cinq mois seulement) alors que son espérance de vie est de dix à douze ans est contraire à l'éthique (le tuer quand il a quelques années de plus l’est aussi). 
C'est pourquoi les végétariens cherchent  à faire plaisir à leurs invités en leur préparant de bons  plats dans lesquels la souffrance est absente.


                                           


mardi 4 avril 2023

billet n° 47

 

                       SAINTE -SOLINE :

                               Rétablir la vérité

   Les événements qui se sont produits à Sainte-Soline ont donné lieu à des versions fausses dues notamment aux commentaires du ministre Darmanin.

Faisons le point :

 Pourquoi de nombreuses personnes se sont rendues à Sainte- Soline ?

1. Parce qu'elles s'opposaient  à juste titre  à un projet de méga-bassine.

 Stocker de l'eau puisée dans les nappes superficielles en hiver pour irriguer des cultures en été est contraire au bon sens : c'est favoriser quelques agriculteurs qui pratiquent une culture non écologique au détriment de la population.

2.Cette manifestation aurait dû être autorisée. Mais la France ne respecte pas les droits des gens. C'est le Conseil de l'Europe (chargé de défendre ces droits) qui le dit. Il vient de " s'alarmer d'un usage de la force" et il a dénoncé les atteinte à la liberté de manifester.

3. Une fois de plus la police s'est montrée brutale et de nombreux blessés  n'ont pas pu être soignés.

Dans ses discours Darmanin n'a pas eu un mot pour les blessés. Il a préféré jeter le discrédit sur les militants en les confondant avec  les black blocs. Il a dénoncé " la violence de l'ultra gauche et l'extrême gauche ( on attend les définitions de ces termes) et il y avait - a-t-il dit -des "écologistes radicaux ". Sait-il qu'être radical c'est être fidèle à la racine des idée défendues ? C'est donc une qualité.

La gestion de la manifestation  de Sainte-Soline donne une bien mauvaise image du gouvernement et par le même occasion de la France.

                            


                                        

                        

                                               

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