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lundi 27 novembre 2023

le billet n° 73

 


Le plaisir de lire



Lire. Pourquoi aborder le sujet aujourd'hui ? Parce que la lecture est en danger.

On vient d’entendre il y a quelques jours que des élèves de 4ème avaient du mal à lire. Cela montre l'état de l'Education nationale aujourd'hui. Et c'est grave parce que la lecture est nécessaire dans la vie de tous les jours et pour tenir son rôle de citoyen.


*

 

        De nombreux personnages connus dans différentes disciplines et ayant été de grands lecteurs ont dit tout ce qu’ils devaient à la lecture. Pendant les années où l’on fréquente l’école, on acquiert un certain nombre de connaissances. Toute sa vie, l’être humain s’enrichit en partageant l’univers de ses  auteurs préférés et de ceux qu’il découvre au cours de son existence.

   On peut noter d’ailleurs que la période scolaire n’est pas forcément la meilleure pour faire aimer la littérature. Tout le monde n’a pas la chance d’avoir des professeurs qui donnent envie de lire. D’ autre part, les livres au programme ne sont pas toujours adaptés à l’âge des lecteurs.

  À quinze ou seize ans, certains ne sont pas prêts à lire Madame Bovary ou la Chartreuse de Parme,  à se plonger dans les longues descriptions de Balzac ou connaître à travers les Mémoires d’Outre-tombe les détails de la vie de Chateaubriand.

    Et puis, il ne faut pas l’oublier, le plaisir de lire est lié à l’idée de liberté. Choisir un livre après  en avoir vu le résumé, après en avoir lu quelques phrases en le feuilletant dans une librairie, c’est toujours plus agréable que lire un ouvrage que l’on vous a imposé et sur lequel vous devrez rédiger quelques pages en sachant que vous serez noté.

  

  Grâce à la lecture, l’objectif d’éducation permanente chère à Condorcet pourra être atteint. Lire n’est pas seulement un loisir qui apporte des émotions et des surprises et permet de s’évader, c’est aussi un moyen de mieux connaître l’humain et de découvrir d’autres univers.




lundi 20 novembre 2023

n°72 s'émerveiller

 

                                              L'émerveillement

                                 



  S’émerveiller en regardant un visage, une fleur, voir les choses avec un regard neuf, c’est aussi un moyen de sortir du quotidien, de s’évader.  Chercher dans les villes qu’on traverse la scène ou le détail qui étonne, qui émeut, c‘est ce que font le poète et l’artiste..

 S’émerveiller devant les choses banales, c’est mettre un peu de poésie dans sa vie.

  Ce bonheur simple qu’on connaît en se promenant   est accessible à tous. La démarche de l’amoureux de la nature est différente de celle de l’homme de science. Le premier admire, recherche un plaisir, fait appel à son imagination, traduit son émotion   par des mots, un tableau, une photo et souvent par le silence. Le second fait un travail méticuleux, il classifie, contribue à faire avancer les connaissances.


   Le promeneur sensible à la beauté de la nature regarde la plante qui se dresse fièrement sur sa tige, les fleurs qui s’y attachent, il observe la coccinelle grimper tranquillement sur une branche. Il voit de belles couleurs, une variété étonnante de formes. Il se sent   en osmose avec la nature, interprète, cherche à comprendre, reproduit parfois ce qu’il a vu. 

   Le sot et le cynique, eux, n’hésitent pas à détruire ce qui nous est essentiel. Je plains ceux que rien n’enthousiasme et qui vivent dans la monotonie.  

Je plains ceux qui ne savent s'émerveiller.


 

 

lundi 13 novembre 2023

le billet n° 71

 

Le but du billet est de proposer des  idées qui, dans tous les domaines, pourraient améliorer notre façon de vivre en respectant la nature.


  LA CONNAISSANCE



   Le propre de la connaissance, c’est qu’elle n’est jamais figée. 


  Il ne suffit pas de regarder ce qui est devant nous pour comprendre la réalité. La vérité est souvent longue à trouver et l'histoire des sciences est remplie d'erreurs de jugement aux conséquences plus ou moins graves. La vérité d'aujourd'hui n'est pas souvent celle d'hier et elle risque d'être remise en cause demain par de nouvelles découvertes.

 L'un des principaux enjeux de ce siècle sera de faire progresser la connaissance des choses afin que l'Homme ait vis-à-vis de la nature et de lui-même un comportement plus responsable. En attendant, le principe de précaution s'impose.

 

  Depuis des millénaires, malgré les progrès de la science, l'homme a vécu dans l'erreur. Il a cru que la Terre était plate, que les animaux étaient insensibles à la douleur, on s'est trompé sur l'âge de la Terre, sur la date d'apparition des premiers hommes, on a longtemps ignoré l'évolution des espèces (certains nient encore de nos jours les travaux de Darwin).

  Nous avons encore beaucoup à apprendre sur l'univers, sur le monde animal et végétal. Le corps humain et le cerveau en particulier n'ont pas dévoilé tous leurs secrets.

 Par exemple, le développement de l'enfant est toujours l'objet de questionnements : à partir de quel âge un bébé a-t-il une conscience visuelle ? Quand est-il capable de se rappeler ce qu'il a vu ? Des travaux démontrent qu'à partir de cinq mois, des bébés ont cette faculté, ce qui contredit ce qu'on croyait jusqu'à maintenant.

 

 Développer sans cesse les connaissances, en ayant toujours en mémoire le principe de Rabelais (Science sans conscience...) pour aller vers un véritable progrès, est l’un des objectifs à atteindre au cours de ce siècle. 

                                                               


lundi 6 novembre 2023

le billet n° 70

 

Rappel : Le but du billet est de proposer des  idées qui, dans tous les domaines, pourraient améliorer notre façon de vivre en respectant la nature.


L'aventure quotidienne


Et si nous tentions de créer une philosophie de la vie accessible à tous, un bonheur basé sur les gestes du quotidien et sur la capacité à s'émerveiller ?

  Cette forme d'aventure a été chantée par Jacques Brel dans cette chanson :


" L'aventure commence à l'auroreEt l'aurore nous guide en cheminL'aventure c'est le trésorQue l'on découvre à chaque matin"


Cette philosophie s'offre à tout le monde. Il n'est pas nécessaire d'être riche ou d'avoir fait de grandes études pour la vivre. C'est par exemple l'idée qu'on peut être heureux quand on fait un travail qu'on aime et qu'on se sent libre.

  Les joies procurées par le contact avec la nature sont aussi une réelle aventure comme je l'écrivais dans ce texte :

" Au bord du sentier qui mène à la source, une ancolie, robe froissée au vent offerte, se balance légère. L'homme regarde danser la vie.

Et quand vient le soir, dans la solitude des monts il écoute la musique du monde. C'est ainsi qu'il connaît un instant de bonheur."

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 La société moderne a contribué à nous éloigner de cette vision de la vie qui paraît si simple  et qui pourtant est si juste.  En créant de faux besoins, elle a fait naître des frustrations, en classant les gens selon leurs performances, leur niveau d'études, les biens possédés, elle a étouffé les individualités et les talents que chacun possède.


   La société nouvelle devra d'abord abandonner les jugements basés sur le sentiment de supériorité, par exemple l’idée que le travail intellectuel vaut mieux que le travail manuel. Elle devra permettre à chacun de développer ses talents - qui peuvent être divers - afin qu'il s'épanouisse dans la voie qui le met en confiance.  C'est ainsi qu'on ira vers plus d'égalité et plus de liberté.



 

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