
Sur l'île
tranquille,
figée,
qu'un vent
léger
courtise,
les gens,
l'église,
le parc,
les barques
trop vieilles
sommeillent.
*
Et puis
la nuit
enlève
sa robe
de rêve
et l'aube
allume
ses pre-
miers feux.
La brume
s'efface
et l'île
fébrile
embrasse
le jour.
*
Alors
le bourg,
le port,
la gare,
les bars
intimes
s'animent.
( C'est l'heure où les marins arrivent
traits tirés et voix lasse.
Des mouettes voraces
obstinément les suivent )
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire