
Le modèle occidental a, dès le début de l'industrialisation, transformé les rapports de l'homme à la nature et au travail. Il a complètement dérapé au cours des dernières
décennies en développant le gigantisme et la démesure, qu'il s'agisse de la taille des entreprises ou des salaires des dirigeants.
Pour arriver à ses fins, il s'est appuyé sur une méthode efficace : créer, par la propagande et le matraquage, des besoins nouveaux, souvent inutiles ou pour le moins non indispensables, des besoins sans cesse renouvelés pour rester soit-disant à la pointe de la technique.
La publicité est l'agent de transmission de la société occidentale. Elle est partout : le long des routes, au milieu des journaux et des magazines, des émissions de radio et de télé ( où elle intervient même pour briser
le rythme d'un excellent film).
C'est elle qui a réussi en manipulant les esprits, en conditionnant les consommateurs, à changer les habitudes des gens, depuis la fin de la seconde guerre
mondiale, en leur faisant croire que le bonheur passait par l'accroissement des achats.
C'est un publicitaire connu qui a fait ces derniers temps de la possession d'une montre valant 5 à 20 fois le SMIC un critère de réussite !
C'est par le biais de telles inepties que peu à peu, on a confondu les besoins vitaux - ceux auxquels plus d'un
milliard de personnes n'ont pas accès à travers le monde - avec des besoins créés artificiellement.
C'est cette publicité permanente qui pousse chaque jour des gens de condition modeste à s'endetter pour
acquérir des objets tout à fait inutiles, le fait d'acheter leur donnant l'illusion passagère d'appartenir à la classe sociale dite supérieure.
La publicité gangrène notre société. Sa nocivité est très forte.
Pour ceux qui aspirent à une société écologique,
combattre la pub est une action prioritaire.
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