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mercredi 15 janvier 2014

Agriculture 2 : Horizon 2050



L'un des enjeux majeurs de ce siècle – et on pourrait même dire le principal - est la question de la nourriture. Celle-ci ne peut être vue sous l'angle étroit de la France ou de l'Europe ; une vision globale s'impose si l'on veut s'attaquer enfin à ce qui constitue le plus gros scandale du monde moderne : la malnutrition et la famine ( 25 000 morts chaque jour selon la FAO) auxquelles est lié le problème de l'eau potable qui touche, selon l'ONU 2,4 milliards de personnes.
Aujourd'hui, des associations font un formidable travail pour aider les populations touchées par ce fléau : Action contre la faim, Oxfam, par exemple. Mais on ne peut améliorer durablement cette situation si l'on ne s'attaque pas aux causes multiples du fléau : le système de libre marché, la spéculation, la croissance démographique, entre autres.
Nourrir toute la population de la planète doit être l'objectif à atteindre dans les décennies qui viennent, autour de 2050, date qui a été choisie pour définir la fin de la période de transition dans laquelle nous sommes entrés en 2005.

Pour cela, il faut dès maintenant définir les types d'agriculture et de nourriture qui doivent être privilégiés, non pas de manière uniforme car il faut tenir compte des situations locales ( climat, nature des sols, hydrographie..) mais sur des principes communs qui s'inscrivent dans la nécessité de lutter contre le réchauffement climatique, de protéger le vivant, de préserver les ressources naturelles. Les scandales récents concernant les produits de l'agroalimentaire ont mis en évidence des pratiques effrayantes. Celles-ci doivent cesser. L'objectif de qualité s'impose, à la fois pour une question de santé et pour la satisfaction du goût.

Dans cette perspective, il faut prendre en compte la nécessité de diminuer dès aujourd'hui la production de viande ainsi que la pression exercée sur les ressources halieutiques ( surpêche) et préparer au changement les professions concernées par de nouvelles formations et une reconversion progressive de l'élevage vers les cultures...)

La réussite de cette transition vers une nouvelle façon de s'alimenter et de produire ne repose pas seulement sur les décisions prises par les institutions nationales et internationales, elle demande aussi – et en priorité - l'engagement de tous les citoyens, essentiellement ceux des pays riches, appelés à diminuer leur impact écologique et à contribuer à réduire le fossé entre pays riches et pays pauvres.

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