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lundi 20 janvier 2014

Sur mon bloc-notes ( semaine 4 - 2014)

À la manière d'un journal qui permet de noter régulièrement

des réflexions diverses ou de brefs comptes rendus de

lectures, de choses marquantes, d'activités, ces Pensées

éparses et Brèves sont une autre façon de faire entendre la

rumeur du temps présent




Euthanasie
En refusant aux médecins du CHU de Reims d'engager un processus de fin de vie pour un  homme en état végétatif, la justice a pris une lourde responsabilité. On aurait pu penser que la loi Leonetti qui permet d'éviter « la prolongation artificielle de la vie » aurait pu s'appliquer dans le cas de cet homme qui avait fait connaître sa volonté, avant l'accident dont il a été victime. L'acharnement de ses parents ne l'a pas permis.
Il me semble juste de respecter  la volonté exprimée par une personne ; cette position devrait s'imposer sur toutes les autres considérations.
Par ailleurs, laisser vivre dans de telles circonstances une personne n'est pas un geste d'amour.

Renards
Des chasseurs nordistes ont fait savoir qu'ils voulaient organiser les 22 et 23 février une grande battue destinée à tuer massivement les renards, animaux qu'ils jugent nuisibles.
Je l'ai déjà écrit dans ce blog : le terme nuisible n'a pas de sens du point de vue écologique. Tout ce qui vit dans la nature contribue à la recherche permanente d'un équilibre des écosystèmes.
Dans la chaîne alimentaire, le renard est un animal utile qui permet notamment de limiter le nombre des rongeurs.
Si les écosystèmes sont aujourd'hui perturbés, c'est le résultat des activités humaines qui ont - entre autres – réduit les habitats des animaux sauvages, ce qui a conduit par exemple les pigeons à vivre dans les villes, les hérons à être présents dans de grandes villes comme Amsterdam, les renards et les sangliers à vivre près des hommes ; ceux-ci de temps à autre ceux-ci font des dégâts dans les champs et les élevages. Cela ne justifie pas leur massacre.

Révolutionnaire
Dans Les Confessions d'un révolutionnaire, Proudhon raconte qu'un homme lui a dit un jour :
« Il y a deux manières d'être révolutionnaire : par en haut, c'est la révolution par l'initiative, par l'intelligence, par le progrès, par les idées ; - par en bas, c'est la révolution par l'insurrection, par la force, par le désespoir, par les pavés. »
C'était en 1848.
Proudhon ne partageait pas cet avis. Il précise dans son livre que l'expression «  par en haut » désigne le pouvoir et que « par en bas » signifie le peuple.
Pour lui, la révolution par en haut débouche sur le despotisme, la révolution par en bas mène à la liberté.
Ces propos n'ont pas vieilli : le véritable changement doit venir d'initiatives citoyennes.

Une période cruciale
Quand un modèle s'effondre petit à petit – ce qui est le cas du système dominant actuel et  ce que confirment les bilans que chacun peut lire - il serait nécessaire de mettre en place, dans un esprit de coopération internationale, de nouvelles politiques plus vertueuses, plus justes socialement, plus respectueuses de l'environnement.
Le virage pris par la France il y a quelques jours ne va pas dans ce sens. Au mieux peut-on espérer une petite embellie qui verrait reculer le chômage, mais la cause des crises profondes  persistera.
Certes la tâche est difficile, mais à force de reculer pour freiner le processus de réchauffement climatique et combattre la dérive financière, on aggrave de jour en jour la situation.

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