Au moment où
j’entame ce nouveau billet, j’éprouve un fort sentiment de révolte. De toutes parts arrivent de mauvais signes. Ils indiquent
que notre pays va mal ; les jours et les semaines passent et aucune
éclaircie ne s’annonce à l’horizon. Régulièrement des usines,
des magasins ferment ou licencient et le chômage continue de
grimper. Un climat délétère règne, des rumeurs stupides lancées
par des groupuscules extrémistes se répandent dans les écoles, des
propos racistes, antisémites, homophobes, circulent sur Ies réseaux
sociaux. On apprend qu’à coup de millions de dollars (400 millions
depuis 1999), des groupes essaient aux Etats-Unis de faire croire
que le réchauffement climatique est un canular. Cette hérésie
traverse le monde entier. Tous ces
propos insensés sont repris par des personnes crédules ou
malintentionnées.
Ajoutons à
cela la faillite des politiques qui continuent de faire, lorsqu’ils
gouvernent, le contraire de ce qu’ils avaient promis.
La détresse
de ceux qui souffrent, de ceux qui se sentent trahis, de ceux qui
constatent chaque jour qu’ils sont victimes d’injustices, est
de plus en plus forte.
On peut comprendre que certains se résignent, qu’ils
aient du mal à imaginer qu’un autre monde est possible. Car la
plupart n’ont connu rien d’autre que cette société qui produit
du chômage, car dès l’enfance ils ont vécu dans un monde qui les
a poussés à consommer, à s’endetter, à subir sans trop se poser
de questions.
La société
dans laquelle nous vivons n’offre plus de perspectives pour des millions de gens. La
nouvelle ère qui s'annonce devrait se construire progressivement.
Mais deux obstacles
se dressent devant nous : le premier est la démoralisation ambiante
des forces vives (celle-ci fait le jeu des extrémistes) ; le second est la
difficulté qu’éprouvent beaucoup de gens à sortir du
conditionnement dans lequel la société les a enfermés.
De
nombreuses questions doivent être posées pour préparer l’avenir.
Est-ce normal de passer autant de temps à travailler ? Comment
partager le travail pour réduire le chômage ? Comment concilier
bien-être et sobriété, épanouissement individuel et vitalité
collective...?
En tant que
citoyen chacun peut contribuer au changement.
Soyons les
acteurs du progrès social et de la transition vers l'ère nouvelle.
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