Rechercher dans ce blog

mardi 4 mars 2014

Sur mon bloc-notes ( semaine 10 - 2014)



À la manière d'un journal qui permet de noter régulièrement des réflexions diverses ou de brefs comptes rendus de lectures, de choses marquantes, d'activités, ces Pensées éparses et Brèves sont une autre façon de faire entendre la rumeur du temps présent.

Semaine 10



Refuser les conservatismes
Tous les signes montrent que le système occidental s'effondre. Ce ne sont pas seulement l'économie et l'environnement qui sont en péril ; la crise est aussi culturelle.
On assiste actuellement en France à la montée en puissance d'une pensée incapable d'imaginer l'avenir car elle se fige dans l'idée fausse que le modèle français est supérieur aux autres et qu'il faut le garder tel qu'il est, refusant ainsi toute idée d'évolution.
Ce positionnement conservateur doit être fermement combattu, d'abord parce l'idée de supériorité d'un peuple ou d'une civilisation est dangereuse ; elle conduit au mépris de l'étranger et dérive souvent vers le racisme, et ensuite parce qu'il serait irresponsable de ne rien faire pour améliorer le sort des gens qui souffrent, de ne rien faire pour garantir un avenir aux générations qui suivront.
Ce combat contre les conservatismes ne relève pas seulement de la sphère politique, il concerne tous les citoyens.

Refuser la médiocrité
Médiocrité (sens moderne) : insuffisance de qualité, de valeur (le Robert)
Par ailleurs la société moderne s'est enfoncée peu à peu dans une médiocrité qui découle de sa logique : le matérialisme sans morale, recherchant toujours plus de rentabilité, a éclipsé l'idéalisme ; la pensée versatile obnubilée par l'immédiateté a pris le pas sur la pensée profonde qui s'appuie sur le long terme.
Pour illustrer ce propos, comparons les responsables français du siècle précédent et d'aujourd'hui.
Au 20e siècle, deux personnalités ont marqué l'histoire : Jaurès et de Gaulle.
Le premier, dont on célèbre cette année le centenaire de la mort, voulait créer une société humaine harmonieuse. Agrégé de philosophie, il a laissé une œuvre dans laquelle il défend des idées qui n'ont pas vieilli cent ans plus tard. Jaurès a été de tous les combats pour la justice, la paix et la liberté.
Quant à de Gaulle, pour une grande majorité de Français, il est l'homme du 18 juin 1940, celui qui a refusé de capituler devant le pouvoir nazi alors que d'autres s'en accommodaient, un des grands acteurs de la  réussite de la Résistance.
Tous deux ont été des hommes de courage.
Ceux qui représentent aujourd'hui la gauche et la droite font pâle figure à côté d'eux.

D'autres, dans le monde, ont aussi montré leur humanisme et porté des messages forts au monde entier. Parmi eux : Gandhi qui a mis en pratique la non - violence et Nelson Mandela qui a réussi à abattre l'apartheid en pratiquant le pardon.
La médiocrité mène à la décadence. Le courage, le respect des autres, les valeurs morales universelles, la préférence donnée à l'intérêt général, font progresser la société.

Mars, le mois des mots
Impulsé par le ministère de la culture, le mois des mots est une initiative intéressante.
C'est un encouragement à la création : les mots ont un pouvoir magique ; il suffit de les assembler habilement pour créer une émotion, raconter une histoire.
Le mot peut être une source d'incompréhension, un piège : il nécessite une éducation afin qu'il soit compris. La maîtrise des mots est nécessaire : elle permet l'émancipation de l'individu, l'exercice de la citoyenneté.
Trois évènements marqueront Mars, le mois des mots :
- Le Printemps des Poètes
- La semaine de la francophonie
- Le Salon du Livre

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Chroniques les plus lues