Rechercher dans ce blog

mardi 10 juin 2014

Sur mon bloc-notes ( semaine 24)

À la manière d'un journal qui permet de noter régulièrement des réflexions diverses ou de brefs comptes rendus de lectures, de choses marquantes, d'activités, ces Pensées éparses et Brèves sont une autre façon de faire entendre la rumeur du temps présent.



6 juin 2014
La célébration du 70e anniversaire du débarquement sur les plages de Normandie était nécessaire et la télévision publique, une nouvelle fois, a fait un travail pédagogique utile en rappelant aux jeunes générations ce qui fut un des évènements forts de la seconde guerre mondiale.
Les survivants de cet épisode sanglant présents à Colleville nous ont touchés par leur modestie et leur esprit de camaraderie.
- Nous ne sommes pas des héros, répétaient-ils, nous avons réussi parce que nous étions tous solidaires pour défendre la liberté !
Cérémonie du souvenir, leçon d'histoire, ce 6 juin 2014 nous a rappelé que le 20e siècle a été marqué par le délire des Hitler, Mussolini, Franco...
Au 21e siècle, hélas, des tyrans inquiétants règnent encore.

Le Brésil et le football
Le football est un sport très populaire et le Brésil est un pays où l'on aime le football. Si ce sport avait gardé l'esprit de ses débuts, les Brésiliens auraient donc été heureux d'accueillir la Coupe du monde.
Mais les dérives d'un football gangréné par l'argent sont devenues insupportables pour ceux qui vivent dans des conditions de plus en plus difficiles.
C'est le cas des Brésiliens.
Le coût de l'organisation de la Coupe du monde étant passé, selon le Parisien,  de 4,8 milliards de dollars à 11 milliards de dollars, de nombreuses voix se font entendre pour protester contre de telles dépenses.
Comprendra-t-on un jour que les conditions de vie des gens sont plus importantes que l'organisation d'une grande manifestation ?

Le «  bio industriel »
Récemment, un documentaire édifiant sur Arte a mis l'accent sur la dérive inquiétante qui touche le bio. En effet, on a pu voir dans cette émission comment certains grands groupes profitent de l'image positive du bio pour gagner de l'argent en trompant les consommateurs, tout en mettant en difficulté les petits producteurs locaux. En Roumanie, par exemple, les terres sont rachetées pour produire à grande échelle des légumes très éloignés du bio. On a pu voir aussi dans ce documentaire un élevage de volailles allemand où les bêtes vivent dans des conditions déplorables. Et que dire du bio pratiqué par les Chinois !
Le « bio industriel » est un oxymore. Du point de vue écologique, il n'a aucun sens car il entraîne une forte dépense d'énergie due aux déplacements très longs ; il est aussi une tromperie. Car le véritable bio doit être produit par une agriculture paysanne, dans le respect de règles écologiques : pas de produits chimiques, pas de monoculture, respect du cycle des saisons, économie de l'eau...

Immigré 
Immigré, voilà un mot qui n'a pas une longue existence : c'est la Convention internationale de Rome qui en a donné la définition juridique en 1924.
En France, l'immigré est une personne née étrangère à l’étranger. 
Pour les Nations Unies, toute personne née dans un autre pays que celui où elle réside est considérée comme étant immigrée.
Samedi soir, sur le plateau d'On n'est pas couché, Jean-François Kahn a montré qu'il était un historien niant la réalité historique et un ancien journaliste faisant fi des faits, quand il a dit qu'il incluait dans les immigrés toutes les personnes d'origine étrangère devenues françaises ( ce qui lui permet d'affirmer que l'immigration progresse).

Kahn travestit ainsi la vérité et son discours revient à dire que Manuel Valls, Nicolas Sarkozy, Finkelkraut...sont des immigrés !

2 commentaires:

  1. On marche sur la tête ! Les Brésiliens devraient taire leur douleur et la mettre entre parenthèses pour satisfaire l'humanité rampante ! Ben voyons ! Quant à Kahn, no comment ! Et il persiste et signe en plus ! Merci pour vos billets d'humeur, Bernard, c'est toujours un grand plaisir de vous lire ! Bonne fin de soirée ! Lina Liénable

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci pour votre commentaire. Content de savoir que vous prenez plaisir à me lire. Bien cordialement !

      Supprimer

Chroniques les plus lues