La Rumeur du temps entame sa quatrième semaine des chroniques d’été. Sur des photos de Ramon Ciuret, voici des impressions, réflexions et émotions exprimées en toute liberté.
Le chat et l’homme
COUCOU, JE SUIS LÀ ! |
BONJOUR, JE SUIS LÀ ! |
Les textes de cette série Eté 2015 sont écrits, je le rappelle, à partir des photos que Ramon a choisies librement. À moi d’en tirer, selon l’inspiration du moment, des commentaires pour lesquels j’ai fait le choix de ne pas évoquer les aspects techniques et didactiques.
Ainsi, dans cette démarche, chacun peut exprimer comme il l’entend, l’un avec des images, l’autre avec des mots, des sentiments de joie, des émotions, des idées...
C’est en jetant un nouveau coup d’œil sur ces photos que deux d’entre elles se sont tout à coup télescopées dans mon esprit : l’une représentait un jeune chat européen blanc et noir ( la façon dont les taches de ces chats sont disposées de manière quasiment identique quel que soit le pays où ils vivent est une curiosité de la nature) ; l’autre mettait en scène un homme - sans doute un comédien - aux yeux grand ouverts.
La façon dont ces photos ont été prises produit un effet étonnant ; on note une coïncidence frappante : l’être humain et l’animal ont pris une attitude inhabituelle et tous deux sont dans la même position. Chacun “ joue” un rôle, joue devant l’objectif, avec un même plaisir.
Tous ceux qui ont eu un chat (ou un chien) à un moment de leur vie savent qu’il est un être sensible, curieux, doué d’intelligence ; le chat donne tant de signes d’affection à ceux qui vivent avec lui que sa disparition est vécue comme un drame.
À une époque - pas si lointaine - où l’on assimilait l’animal à un objet, de nombreux écrivains et artistes avaient évoqué leur passion pour le chat ; parmi eux, Baudelaire ( “Viens, mon beau chat, sur mon coeur amoureux "...), Colette ( La chatte ), Brassens ( dans Le Testament : “S'il fouett' mes chats, y'a un fantôme. Qui viendra le persécuter").
Ces deux photos illustrent à merveille la complicité qui existe entre le chat et l'homme.
RAS
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