EN ATTENDANT LE SURSAUT
Les jours et les
semaines passent et se ressemblent. Si l’on peut se rassurer en pensant à un
avenir meilleur, il n'est pas facile d'endurer cette
période curieuse qui n’est pas seulement la fin d’une époque, mais le temps du
n’importe quoi.
Chaque jour, il
faut s’attendre au pire. Les libertés sont mises en cause ; les principes
de l’écologie qui n’appartiennent pas à un parti et ne devraient pas relever d’un
ministère (toutes les politiques, les transports, l'agriculture, l'industrie, l'éducation...devraient être écologisés) sont oubliés ou dénaturés.
Pour sa part, un
ancien ministre appartenant à l’opposition, ignorant sans doute les
préconisations des scientifiques pour préserver la planète, veut ignorer
royalement l’écologie en supprimant le principe de précaution, en exploitant le
gaz de schiste et en autorisant les OGM !
En ce qui concerne
le social, voilà que le droit du travail, sous prétexte de simplification, va
être réformé au détriment des travailleurs.
Jusqu’où ira-t-on
dans la dérive ? Le sursaut salutaire est-il pour demain ?
*
Le monde de la
littérature est à nouveau en deuil. Umberto Eco était un de ces érudits s’intéressant
à de nombreuses questions (la philosophie, la sémiotique, la linguistique),
surtout connu en tant que romancier.
Homme d’esprit, il
nous laisse des milliers de phrases qui peuvent nourrir nos réflexions. En
voici deux :
« Ou se rebeller ou trahir, on ne nous laisse pas le choix,nous les simples. »
(dans le Roman de la Rose - 1980)
« La
télévision abrutit les gens cultivés et cultive les gens qui mènent une vie
abrutissante. »
C’était aussi un enseignant. Heureux élèves qui l'ont eu pour professeur !
|
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire