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lundi 18 septembre 2023

billet n°64

 

                 CHANGEONS DE MONDE :

              La marche vers l'émancipation


Malgré ses défauts, la période actuelle a progressé dans de nombreux pays, au moins dans certains domaines tels que la connaissance et la médecine. 

  Autrefois, le destin de chacun était fixé à l'avance. On était paysan de génération en génération ; les commerçants, les artisans, transmettaient leur boutique, les nobles se voyaient attribuer des fonctions d'autorité militaire, civile ou religieuse.

  La vie privée était elle aussi marquée par une absence de liberté : les mariages étaient arrangés à tous les niveaux de la société et ceux qui transgressaient les règles en vigueur étaient rejetés par leur famille.


  Il faut aussi rappeler l'influence que la religion avait sur les comportements. Beaucoup de gens étaient persuadés que le bonheur terrestre comptait moins que la perspective d'un paradis éternel, idée qui ne contribuait pas à tenter d'améliorer son sort.


  Il était difficile dans le passé d'échapper à sa condition, certains cependant ont osé se révolter. Toussaint Louverture est l'une de ces figures marquantes ayant lutté contre l'esclavage et le colonialisme. En se battant pour l'émancipation des siens, il a perdu sa propre liberté, mais il connaissait les risques qu'il prenait.

 

    Comparée à ce passé pas si lointain, l'époque actuelle paraît bien plus favorable.  Si chacun de nous ne peut échapper à certains faits imprévisibles (la maladie, l'accident...), si l'on ne peut nier la part de hasard qui intervient dans toute vie – le fait, par exemple, de rencontrer un jour une personne, et non une autre, avec qui on va vivre de longues années – on peut affirmer que toute personne a - en théorie-la liberté de s’engager pour changer le monde.

Pour cela il est nécessaire qu'elle ait conscience de l’état de la planète et qu'elle ait la volonté d'agir.

Cela est une autre affaire !

                                      

 
                                    Photo hope hoffmanink

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