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lundi 21 août 2023

billet n°60

 

                                                         


                                                                                    

   Après quelques semaines de repos je  reprends ma chronique...

 La première  a été publiée le 6 mars 2009. Depuis cette date, les articles se sont  suivis régulièrement. Je remercie  les lectrices et les lecteurs  qui ont permis cette longévité.

                                            

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                                      Hier et demain

      Dans les années 70-80, j'écrivais dans la revue Présence des Lettres et des Arts. Nous étions un cercle d’auteurs et d’artistes qui défendaient une culture accessible à tous et qui souhaitaient l’émergence d’une société plus humaine. Je pensais alors que le phénomène de la montée du mouvement écologiste aux États-Unis et en Europe n’était pas une mode passagère mais la preuve d’une prise de conscience salutaire. 

    Nous rêvions de construire un monde nouveau qui se ferait dans des groupes de réflexion où chacun apporterait ses propositions avec l’appui de philosophes, d’hommes de science, mais aussi dans des associations qui, avec l'appui des citoyens,  lanceraient des idées et mettraient en place des initiatives qui annonceraient le monde de demain.   

 D'un côté, nous nous sommes heurtés à l’incompréhension, à l’indifférence d’individus bien installés dans la société. De l’autre,  nous avons  subi les attaques de détracteurs pour qui nous étions pour les uns  des naïfs menant une action d’arrière-garde et pour les autres des personnages  dangereux.

En 2023, le constat est clair : ce qu'on croyait être une  utopie était une réalité. Celle-ci aurait été nécessaire pour le bien-être des gens et la protection de la planète. Les scientifiques n'ont  pas été entendus.

Nous savons maintenant que la situation est grave. Nous savons aussi qu'il  serait nécessaire de vivre  autrement si nous voulons limiter les catastrophes qui se sont déjà annoncées.

Aujourd'hui l'humanité a un problème énorme à résoudre le plus tôt possible :

- changer de société pour la rendre plus juste et pour qu'elle respecte les règles de la Nature.

Au cours des billets à venir, nous aurons l'occasion  d'être positifs. Rien ne sert de gémir, il faut agir sans relâche.



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