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lundi 2 janvier 2012

Que ferons-nous de 2012 ?




Au-delà de la tradition qui veut que l’on adresse au début de chaque  année ses vœux à la famille, aux amis, aux personnes que l’on connaît, il y a l’opportunité de prendre de bonnes résolutions et celle de réaffirmer des convictions.
En ce sens, la formule de la ligue ROC que préside  Hubert Reeves : «  Faisons ensemble ce qu’il faut pour que l’année soit la meilleure possible » me plaît.  Je vois dans les diverses  échéances de 2012 des occasions  de contribuer aux changements nécessaires.

D’abord, pour la planète. Retenons cette date : du 20 au 23 juin, se tiendra la réunion de Rio, 20 ans après le sommet de la Terre qui avait marqué la prise de conscience par les Etats de l’aggravation des  problèmes écologiques
Le thème retenu est : l’économie verte.
Après les calamiteuses réunions de Copenhague et Durban sur le changement climatique, ce sommet sera forcément attendu.
Tout partisan du développement soutenable sait qu’une économie réellement verte est impossible dans le cadre de la société industrielle actuelle. Dans les mois qui viennent, le rôle des associations écologistes sera capital. Mobilisons-nous et rappelons qu’une économie durable doit aussi être équitable et avoir une éthique, ce qui implique de ne plus faire  du profit le moteur de l’activité économique.

Si les grandes décisions sont prises au niveau mondial, chaque pays garde  heureusement le pouvoir d’agir en faveur du bien-être de ses habitants. C’est ainsi que  plusieurs états ont fait le choix d’abandonner le nucléaire, énergie coûteuse et dangereuse. L’élection présidentielle en France sera l’occasion d’exprimer le souhait des citoyens. Personnellement je juge malsain le climat créé ces dernières années par de nombreux faits et déclarations de caractère xénophobe voire raciste. La peur de l’étranger est un thème éculé, sans fondement, un discours honteux. Faisons en sorte que notre pays redevienne en 2012 une terre d’accueil.

Enfin, il faut souhaiter que chaque citoyen vivant dans les pays industrialisés puisse se libérer de l’emprise qu’exercent  sur lui ceux qui le poussent à consommer sans fin, ceux qui font croire que la possession de gadgets à la mode est synonyme de bonheur. 
Rendre chaque individu autonome pour qu’il ne soit plus  prisonnier du dogme de la croissance et de la consommation, c’est l’objectif à atteindre si nous voulons que l'humanité s'en sorte.

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