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mardi 8 avril 2014

Sur mon bloc-notes ( semaine 15 - 2014)


À la manière d'un journal qui permet de noter régulièrement des réflexions diverses ou de brefs comptes rendus de lectures, de choses marquantes, d'activités, ces Pensées éparses et Brèves sont une autre façon de faire entendre la rumeur du temps présent.



La semaine qui vient de s'écouler a été riche en évènements. En France, bien sûr le changement de Premier ministre a donné lieu à de nombreux commentaires ; on a scruté, sous tous les aspects, sa personnalité qu'on a comparée à celle de son prédécesseur. Certes cela a son importance et son autorité reconnue évitera sans doute les nombreux couacs des deux années précédentes mais l'essentiel est ailleurs.
Il s'agit de savoir si ce gouvernement inscrira son action dans une vision nouvelle pour répondre aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux qui secouent le monde actuellement ou s'il persévère dans la vision passéiste qui conduit à l'échec.

Pesanteurs
Tous les pays sont touchés par l'effondrement du système mondialisé mais certains s'en sortent mieux que les autres parce qu'ils ont compris qu'il était nécessaire de prendre une autre voie. Depuis 2005, en Europe, à l'initiative de collectivités locales et d'associations, ont été mises en place de nouvelles pratiques de consommation et de production, notamment dans ce qu'on a appelé les villes en transition.
Pourquoi la France a-t-elle pris du retard dans ce domaine ?
Parce que les conservatismes sont un frein au changement.
En matière de démocratie, au niveau local et national, les énergies citoyennes ne sont pas suffisamment libérées. Le pouvoir est souvent dans les mains d'une ou plusieurs personnes, ce qui conduit les étrangers à se moquer de notre « monarchie républicaine ».
Ce conservatisme touche toutes les catégories : la plupart des syndicats, des enseignants, du corps médical et ...des salariés. Ceux-ci, par exemple, ont beaucoup de mal à envisager de créer leur propre entreprise pour acquérir leur liberté.



L'écologie « punitive »
Dès son retour au gouvernement, Ségolène Royal a pris la parole pour délivrer un de ces messages dont elle a le secret. Elle s'est élevée contre l'écologie punitive représentée, selon elle, par l'écotaxe, et s'est prononcée pour l'écologie « positive » chère à Maud Fontenoy.
Ces deux expressions sont des postures de communication qui n'ont pas beaucoup de sens : la définition et les principes de l'écologie sont clairs ; les scientifiques ont dit ce qu'est l'écologie en tant que branche de la biologie, les philosophes et les sociologues, Edgar Morin en tête, ont fait de même dans leur domaine pour préciser ce qu'est la méthode (pensée complexe) et ses déclinaisons dans les activités humaines.

En ce qui concerne l'écotaxe, son but est de lutter contre les désordres environnementaux causés par une présence trop forte des poids lourds ( sont visés les véhicules les plus polluants de plus de 3 tonnes ½ ) en réduisant leur nombre et en développant les infrastructures de transports durables.
Faire payer les pollueurs n'est pas une punition, c'est la méthode la plus juste pour garantir les financements nécessaires. Refuser l'écotaxe, c'est faire payer l'ensemble des contribuables ou prendre le risque que rien ne change.






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