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mardi 22 avril 2014

Sur mon bloc-notes ( semaine 17 - 2014)

À la manière d'un journal qui permet de noter régulièrement des réflexions diverses ou de brefs comptes rendus de lectures, de choses marquantes, d'activités, ces Pensées éparses et Brèves sont une autre façon de faire entendre la rumeur du temps présent.




DÉMOCRATIE
Le Président de la République est au plus bas dans les sondages. Depuis son élection, les ennuis se succèdent : le chômage ne baisse pas, il doit se séparer d'un ministre, puis d'un conseiller, auxquels il avait fait confiance. Le doute gagne sa propre majorité.
Il semble si loin le temps des discours de campagne qui enflammaient le public !
On peut reprocher à François Hollande de s'être éloigné de la ligne qu'il avait tracée en tant que candidat.
Mais il faut reconnaître que la situation dramatique dans laquelle la France est plongée n'est pas seulement la faillite d'un homme, elle est aussi celle d'un système.
La constitution de 1958, conçue dans une période d'instabilité, en pleine guerre d'Algérie, s'appuyait sur l'idée ancienne qu'il fallait au pays un homme providentiel.
Ce système a paralysé la démocratie, en favorisant l'émergence des deux grosses écuries
prétendant à la présidence, au détriment d'autres idées minoritaires que le mode de scrutin écarte des lieux de décision.
Le changement passe irrémédiablement par une démocratie plus vivante qui donne équitablement la parole à tous les courants.

THÉÂTRE
J'aime beaucoup le théâtre et je suis frappé par la qualité des spectacles qu'offrent souvent des troupes peu connues du public. Ce fut encore le cas la semaine dernière avec le Théâtre du Prisme, une troupe nordiste qui est venue présenter dans le Boulonnais une pièce anglaise – Orphelins - dans laquelle trois personnages d'un quartier pauvre de Londres s'affrontent autour d'un fait divers sordide.
Le théâtre a ses vedettes ( Michel Bouquet, Guillaume Gallienne, Danièle Lebrun, Lambert Wilson...) que le cinéma a rendus célèbres.
Mais il a aussi ses intermittents ( comédiens et techniciens) qui connaissent des périodes pendant lesquelles ils ne sont pas sollicités.
Ils ont appelé à une journée de mobilisation nationale le 25 avril pour protester contre la nouvelle convention d'assurance-chômage.
La culture a besoin d'eux. Soutenons-les.

GABRIEL GARCIA MARQUEZ
Gabriel Garcia Marquez  vient de mourir.
Prix Nobel en 1982, il était un très grand romancier. Mais il fut aussi journaliste et dans l'exercice de ce métier qui influença sa manière d'écrire, il montra en permanence une exigence : la recherche de la vérité.

C'est ainsi qu'en 1955, il prit le risque, lors d'un accident survenu à un navire de guerre qui entraîna la mort de huit hommes, de mettre en cause la version officielle ( cette mort était due,prétendait-on,  à une forte tempête) alors qu'en réalité le bateau était surchargé. 

« Tout le monde veut vivre au sommet de la montagne, sans soupçonner que le vrai bonheur est dans la manière de gravir la pente. »
Voici l'une des belles phrases qu'on doit à Gabriel Garcia Marquez.

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