Depuis deux jours, Antoine participait à un séminaire peu passionnant. Toute la journée, il était resté enfermé dans une grande salle surchauffée et avant de rejoindre son hôtel, il avait envie de prendre l’air. Il entreprit une promenade à travers la ville qu’il ne connaissait pas. Après une demi-heure de marche, il aperçut un parc qui lui paraissait assez étendu. Il y entra.
Il parcourait les allées quand soudain un livre posé sur un banc attira son regard. Il s’approcha du banc, vit le titre du livre. Il s’agissait de L’insoutenable légèreté de l’être.
Immédiatement, Antoine eut de la personne qui avait abandonné le roman une impression favorable.
Il s’assit, feuilleta machinalement le livre qui était un de ceux qu’il préférait. Sur l’une des premières pages, il découvrit une signature bien lisible. Il lut : Beatrix M.
Au milieu du livre, il y avait une feuille pliée en quatre. Il examina l’écriture : les mots étaient serrés, les lettres bien formées.
Il hésita d’abord à entreprendre la lecture de la feuille car il jugeait indiscret de s’immiscer ainsi dans la vie d’une personne inconnue. Puis, ayant la conviction que le livre avait été abandonné volontairement, il se mit à lire….Il s’arrêta sur les premiers mots : Mes confidences.
Tout de suite, Antoine avait reconnu un questionnaire qui avait été à la mode à la fin du 19e siècle.
La démarche l’intriguait…Curieux, il se plongea dans la lecture des confidences.
( à suivre)
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