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vendredi 27 septembre 2013

Ecrire et agir



Je reviens aujourd'hui sur cette belle phrase de Norge que je citais dans les Brèves de ce lundi :
 «  Un monde sans poésie est un monde qui démissionne. Le monde meurt d'impoésie ».
Cette phrase a été écrite il y a quarante ans. Elle nous interpelle davantage encore dans le monde d'aujourd'hui qui a perdu ses repères et qui persiste à faire fausse route.
Nous sommes dans un monde qui démissionne : il a abandonné les valeurs qui font la force d'une civilisation : la solidarité, le partage, l'échange ; il a renoncé jusqu'à présent à prendre les mesures qui permettraient aux plus pauvres de vivre décemment et à la nature de se reconstruire.
Oui notre monde manque de poésie, non pas de cette poésie mièvre des salons d'autrefois, mais de cette poésie qui reflète la vraie vie, qui donne du courage à ceux qui la lisent, la poésie forte de Victor Hugo qui dénonçait la misère et la peine de mort, celle de Neruda, de Garcia Lorca,qui faisaient entendre la voix du peuple, la poésie qui élève et nous fait entrevoir un monde plus humain ou plus mystérieux, celle de Rimbaud, de Baudelaire.

La poésie n'est pas un aimable divertissement, elle est un engagement pour celui qui écrit, elle est une source de joie pour celui qui la lit.
La société qui naîtra sur les ruines de la société actuelle aura pour tâche de rendre à l'homme sa dimension poétique, de lui permettre d'exprimer en toute liberté sa pensée, sa sensibilité, la richesse qui est en lui et qui fait de chaque être humain un être unique.
Le monde de la poésie n'est pas un rêve ; il existera grâce à l'action.

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