Rechercher dans ce blog

lundi 7 octobre 2013

Sur mon bloc-notes ( semaine 41 - 2013)

Les Pensées éparses et Brèves que vous retrouvez chaque lundi sont une autre façon de faire entendre la rumeur du temps présent.
Chaque semaine,les drames et les joies reviennent, les faits et propos honteux, les paroles et les actes humanistes se croisent.
Il faut en permanence chercher des signes d'espoir.



LAMPEDUSA
500 migrants venant pour la plupart de Somalie et d'Erythrée avaient pris place sur un navire pour fuir, dans des conditions périlleuses, une région ravagée par la famine et les conflits. Au large de la petite île de Lampedusa, au sud de la Sicile, le bateau a coulé. On ne connaît pas à ce jour le nombre de morts ; ils seront sans doute plus de 300 à avoir perdu la vie. Ce drame n'est pas le premier : de tels faits sont nombreux dans le détroit de Sicile. Une nouvelle fois, l'émotion est forte et de toutes part des messages de compassion se font entendre. Mais cela ne changera rien à la situation tragique des populations de la Corne d'Afrique. Tant qu'une politique de solidarité et d'équité ne sera pas mise en place au niveau international pour réduire les déséquilibres entre pays du Nord et du Sud, de tels drames se produiront dans une indifférence presque générale.

LES CLIMATO-SCEPTIQUES
Quelques jours après la publication du 5e rapport du GIEC basé sur des faits scientifiques et faisant état d'un dérèglement climatique grave, je lis dans le Monde, sous la plume de Stéphane Foucart,qu'« un récent baromètre donne 35% de climato-sceptiques parmi les Français ». Ce chiffre me paraît énorme et très inquiétant. J'y vois plusieurs causes : un manque d'information lié à un désintérêt de la part de certains citoyens, un refus de voir la vérité en face (par irresponsabilité), et aussi au conditionnement lié au mode de vie dominant qui pousse certaines personnes à ne pas remettre en question leurs habitudes.

« VIVRE AVEC CAMUS »
C'est le titre d'un documentaire proposé par Arte ce mercredi, dans le cadre du centenaire de la naissance de l'écrivain ( le 7 novembre 1913).
Les personnes interrogées pour cette émission sont originaires de plusieurs pays et exercent des professions très variées.
Toutes partagent la même passion : lire Camus les aide à vivre. Elles trouvent dans ses livres des raisons de lutter, de s'engager. Leur comportement ne s'apparente pas à de l'idolâtrie mais reflète un besoin de trouver des raisons d'espérer.
Il est vrai que, dans le monde d'aujourd'hui, la lecture de Camus a quelque chose de réconfortant.

THĖÂTRE : Crève Bouffon, la dernière heure de Molière

Quand j'assiste à un spectacle, je suis très souvent étonné de voir qu'il y a dans notre pays des artistes pleins de talent qui mériteraient d'être davantage reconnus.
Cette réflexion, je l'ai faite encore ce week-end en voyant la pièce Crève Bouffon écrite par Franck Delorme qui joue en compagnie de Laurent Cappe.
La pièce raconte les derniers moments de la vie de Molière, après le malaise qu'il a fait sur scène en jouant le Malade imaginaire. Des personnages réels, d'autres nés de son imagination, et qui ont marqué la vie de l'artiste : Lully, La Fontaine, Armande, Alceste... sont évoqués à tour de rôle, avec drôlerie et truculence.
Le texte est d'une grande qualité, les deux acteurs jouent admirablement.
Cette pièce est une belle réussite.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Chroniques les plus lues