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jeudi 9 avril 2015

Témoignage : devenir végétarien n°5

Pour le plaisir

La caricature du végétarien triste, bizarre, sectaire, asocial, extrémiste, est lassante. 
Ceux qui portent ce discours sont de  mauvaise foi,  à moins qu’il s’agisse d’ignorance ou de volonté de nuire ( pour empêcher l’essor d’une autre façon de s’alimenter).

 Ce qui est sûr, c’est que le végétarien s’est affranchi ( et avec lui le végétalien et le végan) des idées fausses que la société transmet à grand renfort de publicité et de soutiens divers ( politiques, certains médecins et diététiciens... ) pour faire croire que la viande est indispensable.

Le premier plaisir du végétarien, c’est ce sentiment de liberté qu’éprouve celui qui prend d’autres chemins pour  ne pas (ne plus)  participer à cette grande tuerie  qui supprime chaque année des milliards de vies (60 milliards d’animaux tués dans le monde pour nourrir les humains, selon Planetoscope).

Mais puisqu’il s’agit d’un choix alimentaire, les plaisirs de la table ont aussi leur importance.
Alors finissons-en avec cette idée que la cuisine végétarienne serait triste. Il suffit de se rendre sur un site consacré à cette cuisine pour découvrir de jolis plats colorés, qu’on devine appétissants.

Celui qui abandonne la viande se sent peut-être désorienté quand il se lance dans une autre manière de cuisiner. L’une des méthodes les plus simples - celle que j’ai utilisée au début - est de s’inspirer des plats classiques en remplaçant la viande par des produits qu’on trouve dans les magasins spécialisés : tofu nature, fumé ou rouge, seitan, boulettes ...
Cela permet de préparer un pot-au-feu, une paella, un risotto, un chili sin carne, un hachis parmentier... et même un (no)steak tartare !

Et puis peu à peu, en s’inspirant des nombreuses recettes trouvées dans les livres et sur le net, on réussit avec un peu de créativité à préparer des plats originaux à partir de fruits et légumes variés.
Pour ceux qui ont la chance d’avoir un jardin, c’est l’occasion de cultiver des légumes, des herbes qu’on trouve rarement dans les magasins : le topinambour, le pâtisson, les fèves, le pourpier, le cresson alénois... qui apportent une note d’originalité dans votre assiette.

Chez lui, le végétarien n’a donc aucun problème pour manger en se faisant plaisir.
La difficulté commence quand on mange hors de chez soi. Les amis bienveillants s’adaptent facilement à votre manière de manger. Mais dans la France d’aujourd’hui - surtout en province - beaucoup trop de restaurants n’ont pas encore pris en compte la poussée végétarienne et ne vous proposent qu'une banale salade !
La semaine prochaine nous verrons comment la société doit prendre en compte le végétarisme.

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