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mercredi 25 octobre 2017

Coup de colère


La mort du cerf

PHOTO Frrerangestock.com
    C’est un fait divers qui s’est produit ce week-end près de Compiègne : un chasseur a abattu un cerf qui s’était réfugié dans un jardin pour échapper à la mort. Ce fait a ému de nombreuses personnes qui se sont exprimées sur les réseaux sociaux. Il ne s’agit pas seulement de défenseurs de la cause animale mais de gens choqués par les circonstances dans lesquelles cette mort a été donnée.

    Objectivement, aucune forme de chasse n’est acceptable dans le monde d’aujourd’hui. La justifier au nom de la tradition, de l’amour de la nature, de la nécessité de réguler les espèces, voilà des arguments qu’on entend souvent. Tous sont fallacieux : les traditions contraires à l’éthique doivent disparaître, tuer n’est pas aimer la nature et aucune espèce n’est nuisible.
Le seul chasseur que j’apprécie est le chasseur d’images, celui dont Jules Renard faisait le portrait dans les Histoires naturelles.

Ce fait a eu lieu lors d’une chasse à courre, chasse cruelle où un pauvre animal doit lutter contre des hommes armés et une meute composée d’une cinquantaine de chiens dressés pour traquer la victime. Lors de cette chasse, un cerf avait réussi à échapper aux chasseurs et avait pu se réfugier dans un jardin.
    Si les individus qui le poursuivaient  avaient eu un peu de cœur, ils auraient laissé tranquille le cerf apeuré qui aurait fini par rejoindre sa forêt. Ce ne fut pas le cas.
    Avec l’assentiment des gendarmes, un chasseur pénétra dans la propriété privée (où personne n’était présent) et tira sur le cervidé afin de le tuer.
   Il ne peut y avoir de polémique autour de cet événement ; aucune personne raisonnable ne peut accepter cette mort.

   Après ce triste fait divers, il faut agir pour faire évoluer la législation. Une des premières mesures à prendre est d’interdire la chasse à courre *, loisir barbare d’un autre temps.

* De nombreux pays en Europe l'ont interdite. En France des associations mènent ce combat, il faut le poursuivre.




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