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mardi 13 mai 2014

Sur mon bloc-notes ( semaine 20 -2014)

À la manière d'un journal qui permet de noter régulièrement des réflexions diverses ou de brefs comptes rendus de lectures, de choses marquantes, d'activités, ces Pensées éparses et Brèves sont une autre façon de faire entendre la rumeur du temps présent.



Signe d'espoir
L'actualité est rarement souriante : ici c'est la sauvagerie d'hommes qui enlèvent des lycéennes, là de jeunes immigrés meurent sur une route en espérant fuir la misère. Ailleurs, dans des pays plus favorisés, des pervers sèment la haine.
Heureusement, il y a toujours quelque part un signe d'espoir qui s'offre à celui qui doute, comme je l'ai évoqué dans le poème Amsterdam. Il suffit de voir « ... soudain le sourire / de la femme qui passe, / lumineux, troublant comme / un tableau de Vermeer » pour avoir une image plus douce de l'humanité.

Européennes
Dans le précédent billet (Repères 3) j'expliquais les raisons qui rendent incontournable l'idée d'une communauté européenne. Certes la façon dont celle-ci fonctionne est loin d'être parfaite : on lui reproche en particulier un manque de démocratie. (Je ne parle pas des orientations qui sont le reflet de la domination d'une ligne politique libérale). Et on l'oublie trop souvent, dans beaucoup de domaines, les fonds européens ont aidé chaque pays à réaliser de nombreux projets.
Le principal danger qui menace l'Europe aujourd'hui est la montée des nationalismes. Chaque citoyen aura l'occasion, dans moins de deux semaines, de choisir les parlementaires qui proposent de bâtir une Europe plus solidaire, plus sociale. Ne gâchons pas cette occasion.

Contrôle au faciès

Tatiana Samoïlova vient de mourir le 4 mai à Moscou, le jour même de ses 80 ans.
D'elle on se rappelle avant tout le personnage qu'elle a joué dans le film Quand passent les cigognes. Son visage illuminait l'écran et surtout, elle interprétait admirablement le rôle de la jeune fille qui voit son fiancé partir au front.
Le fait d'être Russe ne lui a pas permis de faire la carrière internationale qu'elle aurait méritée. Elle restera l'héroïne d'un cinéma qui cherchait à sortir du carcan dans lequel le régime l'enfermait.

Plaisir des mots
Ceux qui aiment leur langue prennent plaisir à jouer avec les mots, à les étudier comme on le scientifique le fait avec les êtres vivants. Pour la plupart de ces passionnés, il ne s'agit pas d'un enfermement dans une tour d'ivoire ; les mots ne sont pas forcément un refuge qui permet d'échapper à la réalité de la vie. Bien au contraire, les mots existent pour exprimer la vie.
Philippe Delerm dirige une collection intitulée Le goût des mots (Points). On peut y lire des auteurs connus pour être des amoureux de la langue française  tels que Jean-Loup Chiflet, François Rollin, Alain Rey...




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