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mardi 7 juillet 2015

Carnet de bord ( semaine 28 )

Le Carnet de Bord livre chaque semaine des réflexions sur notre époque, inspirées par mes activités, mes loisirs, mes sorties et l'actualité. Ces libres cheminements ont pour but  de faire entendre « la rumeur du temps présent ».



Nous voici entrés, en ce début de juillet, dans cette  période de vacances où beaucoup de gens cherchent à évacuer le stress emmagasiné au cours des mois précédents. Symboliquement, chaque été, le retour du Tour de France marque cette envie de passer à autre chose : on s’intéresse aux exploits de sportifs d’exception, malgré les évolutions qui ont terni le sport  moderne ( le poids de l’argent, le dopage...), on s’apitoie devant la douleur du champion qui, après une chute, est contraint à l’abandon, on applaudit ceux qui se battent contre les pentes raides, on s’émerveille devant la beauté  des paysages traversés que la télévision sublime, et cette année, on bénéficie même des commentaires historiques et géographiques que donne Eric Fottorino !
Le Tour de France est un évènement exceptionnel qui est suivi dans  de nombreux pays. Il suffisait de voir ce samedi l’engouement qu’il a provoqué à Utrecht où une foule impressionnante avait pris place sur l’itinéraire de l’étape pour constater que la ferveur populaire ne faiblit pas.
Les « forçats de la route » qui ont enchanté notre enfance connaissaient des conditions plus difficiles que les coureurs d’aujourd’hui. Mais le courage de ceux-ci mérite aussi le respect.

 
Athènes
                                                                         
La Grèce, un pays au passé prestigieux, à l’avenir incertain.

Le courage du peuple grec permettra peut-être de le redresser. C’est ce qu’on espère.
Voilà des citoyens qui luttent pour une vie  meilleure et qui n’acceptent pas la résignation.
En faisant confiance il y a quelques mois à une nouvelle équipe emmenée par Alexis Tsipras, ils ont choisi  de dire non à l’austérité, de tourner le dos à ceux qui les avaient bernés. Et l’homme qu’ils ont élu a décidé de tenir ses promesses. 
Une leçon donnée - entre autres - à celui qui  avant lui avait juré de s’attaquer à la finance, de remettre en cause la politique libérale de l’Union européenne et qui fait le contraire de ce qu’il promettait !

Dès son élection, Tsipras a montré sa détermination à mener une politique plus juste, plus sociale. Il a trouvé devant lui l’arrogance de la troïka - composée   de la Commission, de la BCE et de la FM - ainsi que le dédain ou l’indifférence de ses pairs. Respectueux de la démocratie, il a demandé au peuple de donner son avis. La réponse des Grecs a été nette : ils ont  une nouvelle fois refusé la voie injuste de l’austérité, tout en sachant que ce choix n’était pas sans risques.
Il faut noter, dans cet épisode, le panache de Yanis Varoufakis qui a cédé sa place de ministre pour faciliter les négociations avec la troïka. 
Il est trop tôt aujourd’hui pour dire  comment évoluera la situation, dans un contexte où le gouvernement grec trouve peu de soutien des autres dirigeants. 
Mais nombreux sont les citoyens européens qui voient dans la résistance du peuple grec un signe d’espoir, la possibilité d'une autre Europe.

1 commentaire:

  1. 8 juillet 2019 : le Tour de France reste ce qu'il était; un seul changement à noter, Franck Ferrand a remplacé Eric Fottorino.
    La Grèce a voté hier et la gauche a été battue.

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