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lundi 15 juillet 2024

chronique 4 -Voyager

 

                                                           

                                                             Barbara W.H


Chronique n°4


(1238ème article)


                             

                               L’envie de voyager


    Qui n’a pas rêvé quand il était jeune, devant une mappemonde ou un globe terrestre, ou en lisant Pierre Loti et Jules Verne, de faire de grands voyages ? 

  Voyager, ce n’est pas nécessairement faire de longs périples, aller vers des destinations lointaines qui apportent le dépaysement, c’est avant tout découvrir d’autres paysages, d’autres cultures, c’est parcourir les petits sentiers à l'écart des villages, ceux que l'on connaît bien et où l'on rencontre toujours quelque chose de nouveau ou ceux que l'on découvre, c'est goûter le silence des bois, le calme des berges, suivre le cours lent du fleuve apaisé quand il se rapproche de la mer, c'est le plaisir de lire dans le silence de la montagne, c’est se sentir libre.


On ne peut plus voyager en 2024 comme on le faisait à l’époque des Trente Glorieuses. Le développement du tourisme dit "de masse" à partir des années 1960 a causé de nombreux dégâts. Il a contribué au dérèglement climatique et à l’appauvrissement de la biodiversité. Il faut citer notamment le bilan carbone catastrophique du transport aérien. Il serait irresponsable de poursuivre dans cette voie. 

Depuis quelques décennies, l'idée d'un tourisme soutenable basé sur l'authenticité, le respect des autochtones et de l'environnement, l'intégration dans la vie locale, fait son chemin.
C'est un modèle à suivre.
 
                                            *****
En cette période de vacances,  le blog   fait une pause. 
Il reprendra le lundi 12 août.

À bientôt.
Bernard Jean Caron

lundi 8 juillet 2024

chronique 3 -ça bouge


                                         

  
                                         Barbara W.H

Chronique n° 3


                             La France bouge


En mai 2017, dans des circonstances qui semblaient improbables, E.Macron devenait président de la République. Les gens étaient fatigués de voir les mêmes têtes depuis des décennies. Lui était jeune et promettait un nouveau monde.

Pendant cinq ans, malgré sa jeunesse, ce président a montré qu’il était un représentant du vieux monde, c’est-à-dire d’un système basé sur l’inégalité et l’exploitation sans limite de la nature.
Et très vite on a compris que cet homme ne savait pas écouter les autres. Il décidait seul, contrairement à ce que prévoit la constitution de la cinquième  République.

 Le retour des chasses présidentielles, les cadeaux accordés aux chasseurs, le refus de prendre en compte le bien-être animal, la relance du nucléaire si dangereux et  l’absence de décisions permettant de limiter le réchauffement climatique à moins de deux degrés, tout cela sentait le vieux monde.

 Le bilan du premier mandat de Macron avait été désastreux : aucune mesure prise pour lutter contre le dérèglement écologique, pour améliorer le sort des pauvres,  la retraite qui obligera de travailler plus longtemps. 
Les élections européennes ayant été une catastrophe pour son parti il avait décidé sans aucune réflexion de renvoyer les députés.
L'élection a lieu le 30 juin et le 7 juillet;
Le parti d'extrême droite se voyait déjà gouverner la France.
C'est ce que laissait penser le premier tour.
Les citoyens ne l'ont pas voulu ainsi. t
La gauche a le plus de députés. Ceux qui ont voté pour elle sont heureux : ils pensent qu'une nouvelle politique va se mettre en place.

À suivre !

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