Barbara W.H
Chronique n°4
(1238ème article)
L’envie de voyager
Qui n’a pas rêvé quand il était jeune, devant une mappemonde ou un globe terrestre, ou en lisant Pierre Loti et Jules Verne, de faire de grands voyages ?
Voyager, ce n’est pas nécessairement faire de longs périples, aller vers des destinations lointaines qui apportent le dépaysement, c’est avant tout découvrir d’autres paysages, d’autres cultures, c’est parcourir les petits sentiers à l'écart des villages, ceux que l'on connaît bien et où l'on rencontre toujours quelque chose de nouveau ou ceux que l'on découvre, c'est goûter le silence des bois, le calme des berges, suivre le cours lent du fleuve apaisé quand il se rapproche de la mer, c'est le plaisir de lire dans le silence de la montagne, c’est se sentir libre.
On ne peut plus voyager en 2024 comme on le faisait à l’époque des Trente Glorieuses. Le développement du tourisme dit "de masse" à partir des années 1960 a causé de nombreux dégâts. Il a contribué au dérèglement climatique et à l’appauvrissement de la biodiversité. Il faut citer notamment le bilan carbone catastrophique du transport aérien. Il serait irresponsable de poursuivre dans cette voie.
Depuis quelques décennies, l'idée d'un tourisme soutenable basé sur l'authenticité, le respect des autochtones et de l'environnement, l'intégration dans la vie locale, fait son chemin.
C'est un modèle à suivre.
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En cette période de vacances, le blog fait une pause.
Il reprendra le lundi 12 août.
À bientôt.
Bernard Jean Caron