Le
passage d'une année à l'autre, fêté de différentes manières
selon les traditions, nous rappelle régulièrement notre
appartenance à l'univers.
Un
an, c'est avant toute chose le temps qu'il faut à la Terre pour
accomplir sa révolution autour du soleil et le cycle des saisons qui
y est lié nous rappelle en permanence le lien que nous avons avec la
nature.
Ce
qui a été une évidence pendant des siècles pour nos ancêtres (et
qui l'est encore aujourd'hui pour les rares peuples indigènes qui
survivent) a été oublié par la société moderne pour laquelle
tout événement est devenu l'occasion de relancer la consommation.
Le
début de l'année nouvelle est l'occasion de présenter ses vœux
aux membres de la famille et aux amis. La tradition veut qu'on leur
souhaite du bonheur et une bonne santé.
Les
vœux officiels ont une
autre ambition. Ils peuvent servir à rassurer ou à présenter des
lignes d'action pour le futur. C'est ce qu'on attend en principe d'un
président de la République. Ce ne fut pas le cas du nôtre qui se
contenta lundi soir d'injurier ceux qui luttent en les assimilant à
« des foules haineuses » et de défendre « l'ordre
républicain » préféré à la justice sociale et à la
solidarité.
Et
puis, le souhait collectif le plus urgent ne devrait-il pas être de
voir les humains retrouver l'humilité et la sobriété qui
conduisent au respect de la nature et qui permettraient à
l'ensemble des habitants de notre planète de vivre dans des
conditions acceptables dans une biodiversité de qualité ?
Ces
deux qualités partagées par chaque membre de la communauté
humaine conduiraient à une modification des rapports humains ;
elles signifieraient la fin des exploitations honteuses, elles
ouvriraient la voie à la solidarité qui doit l'emporter sur les
égoïsmes.
À
chacun-e d'entre vous, je souhaite une bonne année 2019. Qu'elle
soit celle du renouveau qui préparera un horizon 2050 serein !
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