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samedi 29 juillet 2017

Info : Pause d'été





" Voici l’été encor, la chaleur, la clarté,
La renaissance simple et paisible des plantes,
Les matins vifs, les tièdes nuits, les journées lentes,
La joie et le tourment dans l’âme rapportés.

— Voici le temps de rêve et de douce folie
Où le cœur, que l’odeur du jour vient enivrer,
Se livre au tendre ennui de toujours espérer
L’éclosion soudaine et bonne de la vie."

(extrait de L'inquiet désir d'Anna de Noailles)

                                                                            *

En cette période de vacances le blog fera une pause de trois semaines.
Il reprendra le mercredi 23 août.

Merci de votre fidélité.

En attendant, je vous invite à vous rendre sur mon site consacré à la poésie,
Les chemins délaissés.
Pour cela, cliquez ici

vendredi 28 juillet 2017

Week-end : Poésie




    La période des congés est propice à des activités qu’on délaisse par manque de temps le reste le l’année. L’été est la bonne saison pour entrer dans l’univers de la poésie.
   Celle-ci nous permet d'apprécier la douceur des choses, d'entendre   le chant lointain des étoiles dans la chaleur alanguie de la nuit, de regarder la beauté de la mer que le soleil embrase,  d'écouter la musique des vagues et le chant du vent sur la dune...
   La poésie n'est-elle pas aussi le meilleur mode d'expression pour chanter l’amour et la liberté ?

                                                   Nuits d’été
Souviens-toi nous partions
vers des lieux inconnus
où la lune fugace
jouait avec les lacs

Nous écoutions le cœur
de la montagne battre
au rythme de nos pas

Et la nuit
des parfums enivrants
enveloppaient nos corps
qui se fondaient
légers
comme en apesanteur

Puis le soleil à l’aube
réveillait la Nature
et nos rêves enfouis 

 Juillet 2017


 Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, ce texte extrait du site  Les Chemins délaissés ne peut être reproduit sans le consentement de l'auteur.









jeudi 20 juillet 2017

Week-end : La phrase (semaine 29 - 2017)



                                          L'humain et l'animal non-humain

La phrase :

  Si le regard de l'humain sur l'animal non-humain commence à changer, les pratiques barbares persistent ; les poursuivre au nom des traditions, des progrès de la médecine ou du profit n’est pas digne d’une société qui se dit civilisée. 

Le commentaire :


  La cause animale ne se limite pas à la défense des animaux de compagnie et d'élevage, qui souffrent et sont tués par des humains, elle concerne aussi la faune sauvage dont  de nombreuses espèces sont menacées  de disparition. 

  Bien que l'écologie nous apprenne que toutes choses sont liées, on peut dire que le premier problème relève de l’éthique (respect de l'animal et de son bien-être) et le second de la biodiversité. Mais les deux ont la même cause : l’attitude de l’humain qui depuis des siècles se croit supérieur à tous les êtres vivants, ce que George-Bernard Shaw exprimait ainsi avec humour :
" Quand un homme désire tuer un tigre, il appelle cela sport ; quand un tigre désire le tuer, il appelle cela férocité."

   Tous les actes ignobles que l’homme fait subir aux animaux sont dûs à son esprit de domination, son absence de morale et sa cupidité : corrida, chasse, élevage industriel, coups, blessures, empoisonnement, mort programmée…

    La mise en péril des animaux sauvages touche de nombreuses espèces, qu’il s’agisse de mammifères ( lion, tigre, phoque annelé…), d’oiseaux ( manchot d’Adélie), de tortues de mer, d’insectes...
    Dans tous les cas, la responsabilité humaine est engagée.
Ces animaux sont en  danger parce que :
- leur habitat est détruit ou est devenu invivable à cause des pollutions.
- le déséquilibre des écosystèmes dû à la chasse ou à la pêche excessive entraîne la mort des prédateurs privés de nourriture.
- le dérèglement climatique actuel, beaucoup plus rapide que les changements antérieurs, ne permet pas à certaines espèces de s'adapter.
- l'augmentation de la population mondiale a un impact négatif sur les écosystèmes : les végétaux et les animaux en subissent les conséquences.
    Ce comportement irresponsable n'atteint pas seulement les animaux, il met en péril  l'humanité.

mardi 18 juillet 2017

Le bloc-notes n° 89


   
Plage d'Hardelot (62)
   PLAGES ET TENUES DE BAIN

    L’été est une saison à part. Pour Christophe Granger, c’est la saison des apparences. Tel est le titre de son dernier livre dont le sous-titre est Naissance des corps d’été.
   Juillet et août sont avant tout les mois des vacances pour les écoliers et les étudiants ; c’est aussi la période où la plupart des gens qui travaillent prennent leurs congés. Ceux-ci sont vécus comme une libération puisqu'il n'y a plus d'horaires à respecter, de contraintes liées au travail. Il y a  un relâchement dans la façon de s’habiller et pour certains un relâchement des mœurs. Dans  les films, l'été est la saison des amours passagères : c'est le thème d'Un moment d'égarement de Claude Berri, Elle est terrible de Luciano Salce, L'année des méduses de Christopher Frank...

   Dans son livre, Christophe Granger s’intéresse surtout à l’exposition estivale des corps. Celle-ci a évolué au cours des siècles en fonction de la morale et des règles sociales de l’époque. Il fut un temps où l’appartenance à la bourgeoisie exigeait d’avoir un teint pâle ; le bronzage était réservé à ceux qui travaillaient en plein air. Au début du 20e siècle, les femmes et les hommes qui allaient à la mer devaient couvrir presque tout leur corps. Il fallut attendre les années 1950 pour voir apparaître sur les plages le bikini (qui existait déjà dans l’Antiquité), puis la surface de tissu des maillots de bain diminua peu à peu.
  Certains, depuis le 18e siècle, préconisaient la nudité au nom du retour à la nature.  Ils pratiquaient le naturisme dans des endroits retirés et par la suite dans des lieux autorisés.

 À la plage, si les règles de la bourgeoisie ancienne ont disparu, les clivages sociaux existent toujours. Certes, les réactions de classe sont moins brutales qu'à l'époque des premiers congés payés où des riches quittaient les plages fréquentées par des ouvriers, mais aujourd'hui la réputation de certaines stations balnéaires et les prix qui y sont pratiqués ne permettent toujours pas la mixité sociale.





samedi 15 juillet 2017

Week-end : le tableau


Le but de ce billet n’est pas de présenter une œuvre avec le regard du critique d’art 
mais de traduire les sensations provoquées à la vue de celle-ci.




Le thérapeute
Un tableau de : René Magritte peint en 1937
Collection Uruater, Paris

Le peintre

   Magritte est né à Lessines (Belgique) en 1898 ; il est mort en 1967.
Il découvre le mouvement Dada en 1922. En 1926, il participe au groupe surréaliste de Bruxelles. L’année suivante il quitte la Belgique pour la France. Rencontre avec André Breton et Salvador Dali.
  Il revient en Belgique en 1930. À partir de 1936, sa renommée ne cesse de grandir. Il expose notamment à New York. Cinquante ans après sa mort, il est considéré comme un des grands peintres surréalistes.

Ce que ce tableau m’inspire.

   Quand on regarde une toile surréaliste, il faut toujours avoir à l’esprit que le peintre a laissé agir son imagination, son inconscient. Chez Magritte le fait est amplifié par son envie de créer une ambiance mystérieuse à laquelle il ajoute souvent une pointe d’humour.
   Les psychanalystes aiment interpréter les symboles présents dans les tableaux. Ici, il y a une canne, un sac de voyage, une cage (qui remplacerait la cage thoracique) et deux tourterelles. On note également l’absence de tête du personnage. On peut bien sûr chercher la signification de ce qui est représenté. Cela ne me paraît pas indispensable ; je préfère chercher ce qui me plaît dans le tableau.
Dans le Thérapeute, c’est d’abord l’originalité, la structure, les couleurs vives (le rouge, le jaune) que j’apprécie. 
   Mais l’œuvre surréaliste offre surtout l’intérêt de réveiller l’imagination de celui qui la regarde.


mardi 4 juillet 2017

Le bloc-notes n°88 : Femmes




FEMMES
I. Après une interruption d’un mois due à un changement d’horizon, je reprends aujourd’hui le bloc-notes. Il s’est passé beaucoup de choses pendant le mois de juin ! Que faut-il en retenir ?
   On ne peut faire l’impasse sur le bouleversement politique qui vient de se produire. Les partis traditionnels qui gouvernaient le pays depuis des décennies et nous ont conduits à la situation catastrophique que nous connaissons ont été laminés. Une autre façon de faire de la politique se dessine. Son intérêt est de chercher à éviter les postures sectaires, sa faiblesse est de croire que la gauche et la droite peuvent s’entendre sur tous les sujets.
   Je retiendrai surtout de ces élections la plus grande place occupée par les femmes ; on se rapproche désormais de la parité. C’est une évolution importante.

II. Quand je pars en vacances j’emporte toujours quelques livres. J’ai beaucoup apprécié le dernier livre de Dominique Bona (une des rares femmes membres de l’Académie française), Colette et les siennes.
   Ce livre raconte une histoire d’amitié entre quatre femmes qui ont un trait commun : ce sont des femmes libres. Il s’agit de Marguerite Moreno, la comédienne, Annie de Pène, la chroniqueuse, Musidora la comédienne et bien sûr Colette.
  En août 1914, les hommes sont partis à la guerre. Les quatre amies s’organisent. L’auteure nous fait découvrir leur histoire : en avance sur leur temps, leur façon de vivre a provoqué le scandale.
Elles ont toutes contribué à l’émancipation de la femme.

III. Le mois de juin s’est achevé sur une triste nouvelle : la disparition de Simone Veil. Tout le monde connaît son histoire, les tragédies qu’elle a traversées parce qu’elle était juive. On n’oubliera pas son combat pour faire adopter en 1974 la loi autorisant l’interruption volontaire de la grossesse, une loi qu’une partie de ses amis politiques refusait et qui fut votée grâce à l’appui de la gauche. Elle fut aussi une Européenne convaincue.
  Devant une femme d’une telle stature, les clivages politiques se sont heureusement effacés pour saluer la grande dame qu’elle a été.











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