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lundi 31 octobre 2022

Le billet n°26

 


                            LA SIMPLICITÉ  


L'état de la planète nécessite une autre façon de produire et de consommer. La solution existe : c'est la simplicité volontaire (appelée aussi sobriété heureuse)

                                                *


   Dans la production  et la consommation il est nécessaire de faire le tri entre l’indispensable, l’utile et le superflu dont on peut se passer.
 Pour l’environnement et le social ( donner du travail à tous) il faut donner la priorité aux produits locaux fabriqués ou cultivés dans des conditions soutenables.
 
 Si de nombreuses communes procèdent à un tri sélectif des déchets pour les recycler, il faut aller beaucoup plus loin, notamment en augmentant les lieux de traitement des déchets afin de réduire les  pollutions causées par les transports.
 Il faut aussi supprimer l’obsolescence programmée, inventée pour vendre toujours plus. Beaucoup d’objets, d’appareils, peuvent avoir une durée de vie d'au moins dix ans. De nombreux emplois peuvent être créés dans la maintenance et la réparation, notamment dans le cadre de l’ESS ( économie sociale et solidaire)

  De nouvelles pratiques doivent donc être mises en place. La réussite de cette transition dépend de l’engagement de tous : États, collectivités, associations, citoyens.

   L’Etat peut agir en instituant une fiscalité écologique et citoyenne  et en encourageant, en lien avec les régions, les innovations soutenables.
Partout dans le monde de nombreuses villes en transition ont déjà montré leur créativité et lancé des initiatives solidaires et écologiques. Ce mouvement doit se développer.
   Les entreprises ont aussi un rôle à jouer dans ce processus, en s’engageant dans des modes responsables de production.
Quant aux  associations et aux citoyens, ils sont l’aiguillon qui entraînera le changement.

                                          

lundi 24 octobre 2022

Le billet n° 25

 


                         



    Nous vivons depuis quelques décennies  l’effondrement d’un monde  qui a échoué dans beaucoup de domaines, et il serait nécessaire de remettre en cause les principes qui ont conduit au désastre écologique et social que nous connaissons. Pendant ce temps, des idéologues nostalgiques qui défendent les privilégiés refusent  la marche en avant de la société qui réclamerait le partage. D'autres, obnubilés par leur xénophobie  pensent que le danger vient des étrangers.
   La gestion catastrophique de Macron sur tous les plans (social, écologie, respect du vivant...) commence à provoquer des réactions qui se voient  dans les grèves et les manifestations récentes dénonçant les salaires qui ne permettent pas de vivre correctement, les menaces  qui pèsent sur les retraites, l'absence de mesures efficaces pour lutter contre le dérèglement climatique...
  Rappelons à ce sujet que  le tribunal administratif de Paris a l'an dernier rappelé à l'ordre la France car le plafond d'émissions de gaz à effet de serre avait été dépassé de 62 millions de tonnes équivalent CO2. L'État a jusqu'au 31 décembre de cette année pour réparer les conséquences de sa carence. 
     La colère des citoyens se lit aussi dans la chute des sondages.  14% de sondés estiment que Macron "n'est pas à l'écoute des Français" !


     Mais ce mois d'octobre n'a pas apporté que des mauvaises nouvelles. La culture française a été mise à l'honneur avec  Annie Ernaux qui vient de recevoir le prix Nobel de Littérature. En faisant ce choix, le jury a récompensée une auteure originale qui a d'autre part le mérite de se préoccuper des problèmes sociaux et écologiques.

lundi 17 octobre 2022

Le billet n° 24

 



UN BOYCOTT NÉCESSAIRE


Le boycott est un acte responsable. Cesser d’acheter des produits ne répondant pas aux critères environnementaux, sociaux et moraux   indispensables à un bon fonctionnement de la société, est un engagement  citoyen.

Le boycott est pour tout citoyen  un moyen efficace d’agir pour affaiblir un groupe  agissant d’une manière non conforme à l’intérêt général. Mais cette façon d’agir ne concerne pas seulement les citoyens, elle s’adresse aussi aux collectivités ( communes, régions, états…) C'est ainsi que quelques villes (Paris, Marseille, Bordeaux, Lille...) ont décidé de boycotter la coupe du monde de football qui doit avoir lieu au Qatar, un choix incompréhensible pour de multiples raisons écologiques et sociales.

Le Qatar n'est pas un pays adapté pour ce sport. Il a fallu d'abord changer la date habituelle de la compétition (en été la chaleur monte à 40 degrés) et l'organiser en novembre et décembre où il fait encore très chaud. Il a donc fallu construire des stades climatisés !

Cela est une hérésie.

La construction des stades a été faite dans des conditions inadmissibles. Les ouvriers ont été réduits à l'état d'esclaves. Plusieurs milliers d'entre eux sont morts (on parle de 6500 personnes).

On a été à peine étonné d'entendre la ministre de la transition énergétique annoncer que le boycott n'aurait aucun effet. À ce jour, la France préfère participer à une compétition contraire à la morale.

C'est regrettable.

                                              


 


lundi 10 octobre 2022

Le billet n° 23

 


        Réhabiliter la politique


   Quand on fait le bilan des gouvernements des quatre dernières décennies, on constate que les idées développées par les philosophes (le socialisme, l’écologie…) et reprises par les politiques, ont toujours été dénaturées, voire trahies.    

   Ce constat qui conduit à une remise en cause du système politique n’est pas un désengagement politique. Au contraire, il a pour but d'ouvrir la voie à la réhabilitation du politique, par un engagement de tous les citoyens prêts à mener des actes de résistance ancrés dans la vie quotidienne, s’appuyant sur des valeurs telles que la solidarité, l’échange, la convivialité.   

    Cette réhabilitation passe nécessairement par un changement des comportements, par de nouvelles pratiques. Il s'agit là d'un exercice difficile. Jusqu'à présent, ceux qui ont déclaré vouloir faire de la politique autrement ont fini par ressembler à leurs aînés.    

  Si quelques mesures  peuvent contribuer à réhabiliter  la politique (instituer le mandat unique, limiter le nombre des mandats), l'essentiel me paraît relever de l'éthique. Par exemple, l'engagement solennel d'un candidat à tenir ses promesses ne contribuerait-il pas fortement à redonner de la crédibilité aux politiques ? 

     La plupart des actes de notre vie étant liés à des décisions politiques, nous ne pouvons délaisser le champ politique. La seule voie possible est d’agir pour empêcher les dérives possibles et rendre à chaque citoyen les pouvoirs que la démocratie actuelle ne lui donne pas. 

                                


                                   

                                 

                                         

                                         


lundi 3 octobre 2022

Le billet n° 22


                                

                                      VIOLENCE(S)

« La violence est la loi de la brute »

( Roger Martin du Gard) 

 

La violence n'est pas un fait propre à notre époque. Depuis des millénaires, elle  fait des ravages partout dans le monde. Pendant les conflits, elle ne s’abat pas seulement sur les combattants mais aussi sur les femmes, les enfants, les vieillards, victimes innocentes d’une barbarie que rien ne peut excuser. Les livres d’histoire sont remplis de pages relatant les massacres, les viols que des troupes ont fait subir aux populations des villages, des villes qu’elles traversaient.

Ce qui est troublant c’est qu’au 21e siècle, certains êtres humains et certaines collectivités ne respectent toujours pas ce qui vit : les humains et les animaux. On en a encore un triste exemple avec la sauvagerie de la Russie vis-à-vis de l'Ukraine.

 

La violence est présente dans la vie de tous les jours, dans les familles où elle touche des enfants et des femmes, dans les entreprises où le harcèlement, le mépris, les atteintes à la dignité, poussent des employés au suicide. Elle est présente dans la société moderne qui prive  une partie de la population du droit au travail, au logement, en étalant au grand jour la richesse insolente des privilégiés.

La violence est omniprésente dans la vie réelle, elle s’étale aussi sur les écrans à des fins mercantiles.

Il serait temps d'agir en faveur de la non-violence et la douceur.


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