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lundi 27 juin 2016

La bride sur le cou n° 7

(La bride sur le cou: décontracté, détendu, lâché, libre - Le Robert, dictionnaire des synonymes) 



Les Britanniques, l'Europe et l’avenir

   Les Britanniques viennent de décider de sortir de l’Union européenne. Les commentaires faits sur ce choix sont agaçants : les uns se réjouissent car ils y voient une validation de  leurs idées extrémistes et xénophobes, d’autres s’alarment parce que les Bourses européennes s’effondrent (l’Europe n’est pour eux qu’un grand marché), d’autres encore se disent tristes sans  chercher à comprendre les raisons de ce vote qu’ils n’avaient  pas prévu. 

    Il faut d’abord constater que le Premier ministre britannique qui avait voulu ce référendum a annoncé, dès l’annonce du résultat, sa démission; c’est une habitude en Grande-Bretagne de quitter le pouvoir quand on a été désavoué par le peuple. On aimerait que cette pratique soit appliquée dans les autres démocraties, notamment en France. 
    Le référendum  a confirmé la montée des idées extrémistes portées par le parti anti-immigration. Il faut voir aussi dans le rejet de l'Europe les effets néfastes pour les ouvriers et les classes moyennes des politiques menées jadis par l’ultralibérale  Mme Thatcher, puis par le travailliste Tony Blair rallié aux thèses libérales et poursuivies jusqu'à ce jour. Celles-ci ont conduit à une détérioration des services publics, à une accentuation de la précarité des travailleurs dont pâtissent les plus pauvres. 
D’autre part, la voie suivie par l’Union européenne, s’appuyant sur les mêmes principes, a fini par désespérer une partie des électeurs qui ont manifesté leur colère en votant pour le retrait de l’Union européenne.

    Les années à venir seront difficiles pour  le peuple britannique. C’est le moment de lui renouveler notre sympathie et notre soutien.
La Grande-Bretagne fait partie de l’Europe. Elle a montré en temps de guerre, son attachement à la liberté. Nous aimons ses écrivains, ses poètes, ses artistes, ses campagnes verdoyants, ses belles villes. 
    Certains Britanniques préparent le futur. Je n’oublie pas que le mouvement de transition est né en Angleterre, à Totnes, grâce à un enseignant, Rob Hopkins. Avec d’autres, celui-ci dessine une autre Europe, un autre monde plus humain. 

    Ils nous disent : Tournons-nous vers l’avenir !

jeudi 23 juin 2016

La carte postale : Une ruelle


Sévérac-le-Château, le 23 juin 



     S'arrêter quelques heures (ou quelques jours) à Sévérac-le-Château, petite ville de l'Aveyron qui compte un peu plus de deux mille habitants, c'est la garantie d'un dépaysement total. Ici, contrairement à Rodez où la modernité s'est introduite dans les vieilles rues en installant ces enseignes de magasins qu'on trouve partout en France, c'est un retour dans le temps passé qui   vous est promis. Sur un rocher, les restes d'un château qu'on a commencé à construire au 12e siècle attirent chaque année des touristes. De là, on découvre le village médiéval qui a gardé son aspect initial.
    Certes le charme des vieilles ruelles présente pour l'homme moderne quelques inconvénients. Parcourir celles-ci, c'est se priver du  confort des trottoirs lisses des grandes villes; on marche sur des pavés rugueux et des marches rudimentaires mènent peu à peu au sommet de la colline. La chaleur en cet après-midi de juin est étouffante; heureusement les hauts murs de pierres qui longent  le passage apportent un peu de fraîcheur.

   Dans cet univers gris de pierres, quelques plantes ont réussi à accrocher leurs racines. 
   La rue, les maisons manifestent la présence des hommes; ici et là, les taches de verdure disent que la nature a résisté. 

mardi 21 juin 2016

La bride sur le cou n°6

(La bride sur le cou: décontracté, détendu, lâché, libre - Le Robert, dictionnaire des synonymes) 



Non à la haine et à la cupidité

   D'une façon spectaculaire qui frappe les esprits ou de manière insidieuse, la haine et la cupidité - deux maux qui ont accompagné l'histoire de l'humanité - ne cessent de tuer.
     Il y a quelques jours, en Grande-Bretagne une députée, Jo Cox, était assassinée dans la rue.  Le présumé coupable criait qu'il voulait la mort "des traîtres" . À  quelques jours d'un vote sur le maintien - ou le retrait - de la  Grande-Bretagne dans l'Union européenne, la députée travailliste faisait campagne pour le maintien. Elle était par ailleurs connue pour ses positions favorables aux droits des réfugiés. C'était une femme politique fidèle à son passé de militante humaniste. Elle en est morte.
   Comme la plupart des pays d'Europe, la Grande-Bretagne a connu ces dernières années une poussée de l'extrème droite et la campagne a été marquée par l'agressivité du parti anti-immigration.
    Quand le dialogue entre personnes de convictions différentes devient impossible, c'est signe que la démocratie est bien malade.

   Dans la société mondialisée, la cupidité n'est pas seulement individuelle, elle est aussi collective. Des groupes mafieux s'organisent pour combattre ceux qui se révoltent contre le système: les peuples qui défendent leurs terres, leurs forêts, leurs cours d'eau.
   Le journal Le Monde vient de rendre compte d'une étude menée par l'ONG Global Witness. Celle-ci révèle que 185 personnes sont mortes en 2015, assassinées à cause de leur activité en faveur de la défense de l'environnement, un chiffre en forte hausse (près de 60 % par rapport à l'année précédente). Seize pays sont concernés, notamment l'Amazonie brésilienne.
   Au niveau mondial, on annonce sans cesse la volonté de combattre le terrorisme. On aimerait que la lutte contre la criminalité visant des militants écologistes fasse partie des objectifs des États et des organismes internationaux.

dimanche 19 juin 2016

L'image du week-end : le jet d'eau



Un jardin remarquable


   Il y a dans de nombreux pays des passionnés qui créent des jardins d'ornement, certains sont de taille modeste et ceux qui les ont créés les ouvrent de temps à autre au public pour partager leur beauté, d'autres ont une autre dimension : ils sont le projet de toute une vie et sont ouverts en permanence. Il y en a même qui contribuent  à faire connaître une ville.
   C'est le cas du jardin remarquable du Temple-sur-Lot créé par la famille Latour-Marliac, jardin rendu célèbre par la variété des nénuphars qu'il contient et par le fait que Claude Monet le grand peintre impressionniste éprouva un véritable coup de cœur pour ces plantes aquatiques qu'il fit pousser dans son jardin de Giverny et qui lui inspirèrent de nombreux tableaux.
  Ces nénuphars ont  été présentés à maintes reprises dans les journaux et les magazines et c'est un autre aspect du jardin qui a surtout retenu mon attention : je marchais sur l'une des allées quand j'aperçus, à demi caché par un minuscule tunnel, un  plan d'eau sur lequel nageaient quelques cygnes. Un jet d'eau se dressait; il n'avais rien d'exceptionnel.
   La surprise vint quand, plus tard, je regardai la photo : en fixant la scène, l'objectif avait figé l'eau, donnant l'impression que celle-ci était gelée. De temps à autre la photo s'accorde quelque fantaisie avec la réalité !

vendredi 17 juin 2016

LA CARTE POSTALE: RODEZ


LA CARTE POSTALE

Rodez, le 17 juin 2016

    Je viens de découvrir Rodez.
   
  On m'avait dit: " Si vous venez dans l'Aveyron, il faut absolument voir Rodez". Les guides touristiques vantent cette "jolie ville plantée aux confins de deux régions différentes" * (Il s'agit des Causses et des collines du Ségala). Dans une région où les paysages naturels sont bien préservés, je préfère flâner dans les ruelles des villages, qu'ils soient blottis le long d'une rivière ou perchés sur les flancs d'une montagne. Il y a cependant  des villes qui méritent qu'on s'y arrête car elles possèdent quelque monument ou quelque place ayant un certain charme. C'est le cas de Rodez.
    De loin, on aperçoit la partie ancienne de la ville, installée sur une butte qui domine les alentours. C'est sur celle-ci qu'on a construit la cathédrale faite d'un grès rose qui s'est terni au fil des siècles, lui donnant cet air austère qu'elle a aujourd'hui.
   L'intérieur de la cathédrale est sobre; j'y ai surtout apprécié l'imposant et superbe buffet d'orgue et l'heureux mariage des boiseries et des tubes rutilants.
    Si les cathédrales ont été bâties au nom d'une religion, on les regarde aussi comme des œuvres d'art faisant partie du patrimoine commun; leur architecture, les vitraux, les statues, les tableaux qu'elles contiennent sont le témoignages du génie humain cherchant à se rapprocher de la perfection.
   Au milieu du brouhaha des villes modernes, l'homme y trouve quelles que soient ses convictions le silence qui apaise.
   Rodez abrite plusieurs musées. L'un d'eux est consacré  à  Soulages. L'artiste a offert à la ville près de 500 œuvres. Il a voulu ainsi " ouvrir les yeux, éveiller l'esprit sur ce qu'est la création artistique. L'intention est louable et ambitieuse, tant le processus de création est  mystérieux.

* Guide Michelin Lot Aveyron Tarn

mardi 14 juin 2016

La bride sur le cou n° 5


(La bride sur le cou: décontracté, détendu, lâché, libre - Le Robert, dictionnaire des synonymes) 



Peurs, réalité et mirages

    Décidément, notre époque ne nous aura rien épargné, à tel point qu'on a parfois l'impression que la malédiction s'est abattue sur elle.
    Bien sûr on sait que les périodes de transition sont toujours difficiles; elles sont l'objet de peurs, de comportements irrationnels, elles sont propices à l'imagination de scénarios catastrophiques. Mais nous nous trouvons aujourd'hui devant une situation qui n'a rien à voir avec les craintes ancestrales, nous sommes dans une période entre deux ères où les faits sinistres sont une réalité et touchent toutes les parties du monde.
   Le dérèglement climatique qui attirait l'attention du monde entier il y a quelques mois n'a trouvé aucune solution concrète et semble être tombé dans l'oubli. La multiplication des catastrophes se poursuit, les récentes inondations en France ont causé d'énormes dégâts. Sur le plan social, l'avenir inquiète les travailleurs qui voient leurs droits menacés par un projet de loi injuste. Et voilà qu'après les attentats qui ont eu lieu en Europe, en Afrique, l'Amérique est à son tour touchée. Qu'elle soit l'œuvre d'un détraqué ou d'un fanatique, la fusillade d'Orlando est grave parce qu'elle a causé la mort d'une cinquantaine d'innocents pris pour cible à cause de leur orientation sexuelle minoritaire.
Tout cela provoque tristesse et colère.

 Dans ce contexte, les médias et les publicitaires ont beau mettre les grands moyens pour susciter l'enthousiasme des gens à l'occasion d'une compétition sportive qui se déroule en France pendant un mois, tandis que ceux qui nous gouvernent espèrent tirer profit de cet évènement sur lequel  ils comptent pour détourner l'attention sur les vrais problèmes, ce sera sûrement peine perdue. Qui peut croire encore qu'une réussite de cette Coupe de football, même ponctuée par la victoire des Français, changerait la vie des gens ? 
Le sport qui fut jadis un moyen d'émancipation et qui permit en 1936 un retour vers la nature, est dominé par l'argent et déshonoré par les scandales, il a perdu ses vertus éducatives.
   Ne nous laissons pas berner par les mirages et voyons la réalité en face si nous voulons changer le cours des choses

jeudi 9 juin 2016

Chiens et chats (3e partie)



LES CHATS



   «Il a inspiré Baudelaire, Verlaine, Jules Laforgue, Apollinaire, Colette, Brassens... Le chat ne passionne pas seulement les poètes, il est le compagnon de beaucoup de gens, de toutes conditions sociales. Les plus snobs ont sans doute une préférence pour les chats de race, mais ceux qui aiment les animaux accueillent chez eux des chats sans pedigree, chatons nés dans une famille heureuse de leur offrir un gîte, chats abandonnés qu’on fait sortir d’un refuge ou qu’on trouve simplement un matin, miaulant sur le seuil d’une porte.»

    Ces lignes ont été écrites en 2010. Elles contiennent deux éléments qui me semblent essentiels. Le premier concerne la connivence qui existe entre les poètes et les chats; elle s’explique par leur attachement commun à la liberté.
Jean Cocteau le disait avec humour :
« Si je préfère les chats aux chiens, c'est parce qu'il n'y a pas de chat policier.»
On réussit à dresser les chiens, le chat, animal domestique qui accepte la compagnie des humains et aime communiquer avec eux, ne se laisse pas dompter. S’il vient vers vous quand vous l’appelez c’est parce qu’il le veut bien et c’est pour vous faire plaisir.
   Il faut rappeler aussi que  les poètes apprécient le côté mystérieux du chat. Baudelaire a très bien décrit ce qu’il ressentait en voyant  le regard du chat:
« Je vois avec étonnement
Le feu de ses prunelles pâles,
Clairs fanaux, vivantes opales,
Qui me contemplent fixement.»
Il a aussi évoqué le langage du félin et a cherché à comprendre ses miaulements:
« Pour dire les plus longues phrases
Elle (la voix)n’a pas besoin de mots.» 


   Quant à la seconde phrase, elle était là  pour rappeler au passage que les chats - comme tous les animaux non humains - ne sont pas des marchandises. L’idée d’acheter un chat m'a toujours offusqué. Pendant près de vingt ans, il y a eu deux chats dans notre maison:  le premier, Charlie, et la deuxième, Mona que nous avons accueillie sept ans plus tard. Tous deux étaient des chatons abandonnés. Au cours de ces années, j’ai pu observer les signes de tendresse qu’ils nous ont donnés, les gestes d’entraide dont l’un et l’autre étaient capables, les preuves de leur intelligence, la douleur  de la plus jeune quand l’aîné est mort (pendant plus d’une semaine elle mangeait à peine). Chacun avait son caractère, ses habitudes.

   « La nuit est venue. Allongés près de moi sur le canapé, mes deux chats somnolent, plongés dans des rêves impénétrables.» Je terminais ainsi le texte évoqué plus haut. 
Aujourd’hui qu'ils ne sont plus là, ils restent présents dans mes souvenirs.

vendredi 3 juin 2016

L’image du week-end n° 3


Sur les canaux de Hollande



    J’avais une vingtaine d’années quand j’ai découvert les Pays-Bas. Le pays n’étant pas très étendu, un séjour de dix jours avait été suffisant pour que j’aie une idée assez juste du pays.
   Si l’expression «terre de contrastes» est un peu galvaudée, elle résume cependant ma première impression. J’avais été frappé par la modernité d’une ville comme Rotterdam qui, au milieu des années 1960, avec ses hauts bâtiments et ses parkings au-dessus des magasins avait déjà l’aspect d’une ville du futur; et à quelques kilomètres de là, il y avait les vastes plaines calmes, des petites villes telles que Volendam, la presqu’île de Marken avec  ses « vieux marins / qui fumaient sur un banc / en regardant la mer » et ses vieilles « femmes ridées/ avançant sur les quais/ toutes vêtues de noir.»* 
Dans ces paysages, le temps semblait s’être arrêté depuis des siècles.

   Au fil des années, j’ai vu dans ce pays la modernité prendre le pas sur le passé;  les immeubles gigantesques ont poussé, les autoroutes ont réduit les surfaces agricoles, la qualité de vie s’est malgré tout maintenue à un niveau élevé.*
    Aujourd’hui, à proximité des villes, on peut comme autrefois apprécier la douceur des campagnes, retrouver le charme des promenades en barque sur les canaux; on redécouvre alors, entre La Haye et Delft, au cœur de la Hollande du Sud,  les vertus de la lenteur.
Absorbé par l’observation du paysage qui défile tranquillement, on oublie alors qu’au-dessus de notre tête, sur l’autoroute, des automobilistes pressés espèrent ne pas être pris dans un embouteillage qui les amènera - selon leur caractère - à fulminer ou se résigner.

*1. extrait du poème Marken
  2. Les Pays-Bas : 5e au dernier classement IDH

mercredi 1 juin 2016

Choses vues cette semaine

Choses vues, lues, entendues : des réflexions sur des scènes que j’ai vues (dans la réalité ou sur des écrans), des propos entendus, d’autres inspirées par des lectures (articles, livres)...



CHOSES VUES

   Chaque jour, dans la rue, lors de nos promenades, nous assistons à des scènes banales, parfois peu ordinaires; sur nos écrans des milliers d’images défilent devant nos yeux et nous n’en retenons que quelques-unes; de temps à autre ou régulièrement, dans une salle de cinéma ou de spectacle, dans un musée,  d’autres images retiennent notre attention à cause de leur beauté ou de leur originalité. La plupart de ces choses vues s’effacent rapidement de notre mémoire, certaines y restent longtemps gravées.
L’écriture permet de fixer l’instant qui nous a plu, ému  ou étonné.

                                                      *

Julieta :  Aller au cinéma pour voir un film de Pedro Almodovar, c’est la promesse d’un moment qu’on ne regrettera pas. Sa dernière œuvre,  Julieta, n’échappe pas à cette règle. Certains critiques avaient jugé le réalisateur espagnol trop assagi, embourgeoisé. Il n’avaient pas retrouvé dans Julieta l’audace qu’ils avaient vue dans Attache-moi ou Talons aiguilles

   J’ai beaucoup aimé ce film qui reprend le thème favori d’Almodovar, les rapports entre parents et enfants, plus précisément entre une mère et sa fille. Julieta - rôle interprété par deux excellentes actrices, Emma Suarez et Adriana Ugarte (Julieta jeune) - est une mère dont la fille n’a pas donné de nouvelles depuis une dizaine d’années. Elle décide de lui écrire pour expliquer ce qu’elle n’a jamais pu lui dire. Sur ce scénario  somme toute simple, Almodovar construit un film émouvant  qui montre le dégât que provoque une séparation qu’on n’a pas comprise.

Verdun : La bataille de Verdun a été l’un des épisodes tragiques de la première guerre mondiale. Elle a duré dix mois et fait 700 000 victimes parmi les soldats français et allemands.
   La guerre ne cause pas seulement des morts, elle brise des hommes en pleine jeunesse. Il suffit de lire les Carnets de la drôle de guerre de Jean-Paul Sartre pour comprendre le processus destructeur. Le soldat est «comme une machine, écrit Sartre, il fournit un travail. Mais c’est un travail improductif.» Il perd toute dignité humaine, il subit « une solitude sans isolement.»
  J’ai écouté à la télévision le discours convenu des chefs d’État allemand et français. Rappeler sans cesse le sacrifice des soldats de 14-18 est sans doute utile  mais la meilleure façon de leur rendre hommage serait de mener une politique de paix qui commencerait par l’arrêt de la production d’armes.
   
Fête des mères : À l’occasion de la fête des Mères, j’ai vu passer sur les réseaux sociaux de nombreux messages accompagnés de photos et de vidéos montrant des vaches, des brebis, des truies, des poules prenant soin de leurs petits. Une façon de rappeler que l’amour maternel ne concerne pas seulement les humains, il existe aussi chez les animaux non humains. 
Ces messages, conformes à la réalité scientifique, replacent l’Homme dans le règne animal et invitent à revoir les rapports qu'une majorité d'humains ont avec les autres êtres vivants.

Au restaurant :  À de petits détails on se rend compte que les comportements changent. Ma femme et moi étions il y a quelques jours dans un restaurant ; pour nous c’est l’occasion de discuter dans une ambiance agréable autour d’un plat appétissant. J’ai été étonné ce soir-là de voir aux tables voisines  des couples muets, tapotant pendant de longues minutes sur leur smartphone. 
  Quand on devient esclave de la technologie, la convivialité disparaît.


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