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vendredi 18 janvier 2019

Pensées n° 4: le débat




    Les manifestations qui se sont déroulées en France depuis deux mois ont poussé le Président à organiser un débat national dont on ignore à ce jour s'il débouchera sur des avancées sociales, écologiques et démocratiques ou s'il deviendra une vaste consultation sans effet.
À cette occasion, voici quelques réflexions sur le débat :

   

Nous ne sommes pas aujourd’hui dans cette démocratie idéale où l'on est d'accord sur les principes de base (la liberté, le respect des autres, la justice), où les arguments sont basés sur une réalité vérifiable par les chiffres, nous sommes dans le monde du mensonge, de l’aliénation provoquée par une accumulation d’images, de paroles qui déforment la réalité pour imposer une façon de vivre, pour orienter le vote dans un certain sens, celui qui convient aux dominants. 


 Au cœur de l'expression démocratique, il y a le débat. Celui-ci doit concerner tous les citoyens et garantir la liberté de parole de toutes les parties concernées. Le débat est la confrontation d'idées différentes ; il doit se dérouler dans une ambiance sereine et chacun doit écouter les autres.

Pour qu'un débat soit sincère et juste il faut que les participants puissent s’exprimer librement et que tous soient en possession des informations qui leur permettront de prendre leur décision en connaissance de cause.

Le but du débat n’est pas d'imposer ses idées, car penser qu’on est le seul à avoir raison est la négation de la démocratie. Il faut prendre en compte les propositions qui ont enrichi la discussion. Au final, la décision qui est prise doit garantir l'intérêt général.

Certains pensent que le débat devrait avoir pour but la recherche du consensus. Si celui-ci peut être obtenu dans certaines circonstances, dans de nombreux cas il est nécessaire de faire un choix entre des propositions contradictoires.


 Le débat n’a pas lieu seulement entre des personnes ayant des idées opposées. Il est aussi nécessaire à l’intérieur d’un groupe défendant une même cause. La perte de crédit des partis politiques est due en grande partie au manque de démocratie interne.


















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