
Pendant l'été 1945, l'horreur s'est abattue sur Hiroshima et sur Nagasaki.
C'est ce qui a fait écrire au poète norvégien Jan-Erik Vold que désormais " celui qui parle de roses le fait avec un nuage en forme de champignon dans l' arrière-plan."
De nos jours, la catastrophe est permanente : des gens meurent privés d'eau potable et de nourriture, des réfugiés écologiques, politiques ou économiques, quittent leur pays pour chercher asile ailleurs. Beaucoup n'arriveront jamais vers l'Eldorado espéré.
Chaque jour, la nature est défigurée, la biodiversité moins riche et le réchauffement climatique se poursuit.
On ne peut plus aujourd'hui admirer un paysage sans penser à ce nouveau désastre.
***
FORETS
Et je m'enfoncerai
dans ces forêts profondes
où les arbres frissonnent
comme des épidermes.
Je boirai à la source
le suc de vérité.
Puis j'irai vers la mer
où la vague dessine
sur le roc de granit
les fleurs de l'avenir.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire