Rechercher dans ce blog

lundi 23 décembre 2024

le billet N° 24

 


                     Une année s'achève.  

Elle a été triste pour  beaucoup de  gens. 

Nous vivons la fin d'une époque et l'ère nouvelle reste à inventer.

Imaginer un avenir vivable pour tous demande au préalable de tirer les leçons des erreurs des siècles passés et de remettre en cause les idées reçues, les mythes sur lesquels  la mondialisation s'est développée.

 J'écris dans ce blog depuis  2009 et j'ai toujours cherché à rester optimiste. Ce sera encore la même chose pour 2025 mais  le Billet, un regard sur le monde connaîtra quelques  changements.

 Les chroniques seront reprises et il y aura trois nouveaux billets :

- les grandes figures  de l'émancipation

- la culture sur toutes ses formes

- et chaque mois, un regard sur  ce qui s'est passé.

                                   ****

       Bonnes fêtes de fin d'année

                  

     Après une petite pause, le blog reprendra le 9 janvier

                                                          






lundi 16 décembre 2024

les fêtes n°23

 

                                                                      




 
Barbara W.H      



Chronique n° 23


L'esprit de la fête fait partie de l'histoire des hommes.

  Dans un passé lointain, la fête était une pause au milieu des durs travaux. C'était une brève période de défoulement, de frénésie, une évasion hors de soi-même.

 À une époque marquée par le cycle des saisons qui imposait sa loi et laissait souvent craindre de mauvaises récoltes et de longues périodes de disette, les jours de fête étaient des moments où l'on n'hésitait pas à gaspiller, à faire des d'excès de toutes sortes. Ainsi célébrait-on les feux de la Saint-Jean et en  hiver Noël. 

Lorsque la religion chrétienne s'est imposée dans le monde occidental, les fêtes païennes se sont adaptées au monde chrétien, le religieux se mêlant au profane, les prières aux festins.

Cette conception de la fête s'est prolongée pendant des siècles.

Puis est venu le temps  de la société de consommation avec ses excès pour une partie de la population pendant que d'autres vivent dans la misère et n'ont même pas un toit.

  Comment se dérouleront dans quelques jours les fêtes de fin d'année ?

 Il est possible  que les repas soient moins pantagruéliques, ce qui finalement n'est pas une mauvaise chose !


lundi 9 décembre 2024

foie gras n°22

 

                                                                     

                                                    Barbara W.H.



Chronique n°22



Derrière l'apparence banale de la boîte métallique qui remplit, à l'approche des fêtes, les rayons des supermarchés se cache un produit soulevant de nombreuses questions : le bloc de foie gras.

Beaucoup de gens le défendent au nom de la tradition, de la gastronomie et de l'économie.

Oui, la tradition existe. Il y a 4500 ans, les Égyptiens connaissaient déjà la technique du gavage et de nombreux pays l'ont utilisée pendant des siècles. Ils avaient alors une excuse : personne ne savait à l'époque que l'animal est un être sensible qui connaît la souffrance tout comme l'être humain ; or le gavage qui consiste à forcer l'animal à se nourrir en lui enfonçant un long tube jusqu'à l'estomac provoque douleur et maladie.

La tradition ne se justifie plus quand elle donne la mort, quand elle fait souffrir.

Oui, le foie gras fait partie des produits qui font la réputation de la gastronomie française et il se trouve sur les tables de nombreuses familles, notamment lors des réveillons de fin d'année.

La plupart des foies gras vendus par la grande distribution proviennent d'élevages industriels. Ce type d'élevage a augmenté les souffrances car le gavage mécanique utilisé de nos jours se moque éperdument du bien-être animal. C'est un véritable supplice qui est subi par les oies et les canards. Il arrive fréquemment que leur foie atteigne une taille dix fois supérieure à la taille normale.

Oui, le foie gras représente un atout économique non négligeable.


L'argument économique, toujours avancé pour s'opposer à l'argument écologique ou éthique, ne tient pas la route. Toute production nocive à la santé, à l'environnement, contraire à la morale, devra s'arrêter un jour pour préserver l'intérêt général ou respecter l'éthique. Aux emplois qui disparaîtront dans un secteur se substitueront d'autres emplois. Il suffira de préparer à temps les reconversions nécessaires.

Alors peut-on encore regarder le bloc de foie gras avec envie et puis le déguster ? Je réponds clairement non, car ce foie gras est un concentré de souffrances.

Le plaisir humain ne peut naître de la douleur d'un être sensible.























lundi 2 décembre 2024

féminisme n°21

 

                                                                 

                                                   Barbara W.H.

      

       

     Chronique     n° 21     


                                   Le féminisme

             

    L’émancipation féminine pour laquelle se sont battues les pionnières du mouvement féministe a permis aux femmes  d’acquérir des droits qui étaient réservés aux hommes. 

   Sappho  était  née au VIIe siècle de notre ère. Elle peut être considérée comme la première femme célèbre à avoir réussi à  échapper à la domination masculine.

La plupart de ses poèmes ont disparu. Mais ceux dont on dispose  permettent de dire que Sappho  chantait la féminité, la jalousie, le désir, la sensualité. 

                                   *

   La domination de l’homme sur la femme  a été la règle pendant de longs siècles en Occident et à travers le monde. En France, la Révolution de 1789 a été faite par des hommes.  Les femmes en ont été écartées. 

Le féminisme s’est développé à la fin du 19e siècle. Il avait pour  but  d’atteindre l'égalité politique, économique, culturelle, personnelle, sociale et juridique entre les femmes et les hommes. 

Une nouvelle vague féministe apparut à la fin des années 1960 avec la création du MLF(Mouvement de Libération des Femmes) et du Women’s Lib. Les revendications de ces militantes concernaient essentiellement le  contrôle de leur corps par les femmes, la revendication de la légalisation de l’avortement et de la contraception.

  L’émancipation féminine a été une révolution. Elle a brisé les vieux tabous établis par les religions monothéistes en affirmant clairement que la sexualité n’est pas liée exclusivement à la procréation.  Elle a permis aussi la suppression de lois interdisant certaines formes de pratiques sexuelles telles que l’homosexualité. 

Une avancée qui hélas n’a pas touché tous les pays !

 

Chroniques les plus lues