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jeudi 27 février 2025

Février : regard

 mois de Février

                       Un regard sur   FÉVRIER


Une politique inquiétante

Ce n'est pas seulement la politique française qui nous inquiète. La méthode 
 de Bayrou est floue. Il utilise l'article 49 alinéa 3 pour garder sa place mais cela ne crée pas une politique sérieuse.

Aux Etats-Unis, en choisissant une nouvelle fois Trump comme président c'est le monde entier qui risque de souffrir.

Trump lance des idées dangereuses. Il veut vider le territoire palestinien de ses habitants. Il devient l'ami de Poutine et devant la guerre en Ukraine, il attaque grossièrement le président V. Zelensky.

Dans ses idées folles , il rêve de prendre le Groenland et  le Canada.

En Allemagne les Conservateurs emportent de justesse la victoire avec 28,6 % de voix devant l'extrême droite qui a obtenu 20,8 % de voix.
La droite la plus dure s'installe  dans  l'Europe.  

Un homme  politique qui mérite d'être écouté.

Dans le gouvernement actuel, nous entendons trop de bêtises et de phrases qui montrent leur haine des étrangers.
Ecouter des idées intelligentes, c'est ce que  Dominique de Villepin nous propose.
L'ancien premier Ministre veut faire barrage à l'extrême droite.
Il a dit " Nous avons le devoir d'arrêter l'escalade meurtrière à Gaza" et il plaide pour un nouvel ordre mondial fondé sur la justice et la paix. Bon programme !

Le scandale dans un établissement catholique

Les parents qui mettent leurs enfants à l'école font confiance aux enseignants et les élèves - en général - aiment celles et ceux qui sont là pour leur apprendre. 
L'affaire d'agressions sexuelles à Bétharram est un scandale qui a été caché pendant plusieurs années.
Les enfants de Bayrou fréquentaient cette cet établissement et sa femme y était enseignante. Le premier ministre continue de dire qu'il n'en savait rien. C'est difficile de le croire.


Le plaisir de la chanson

La chanson existe depuis longtemps. Il y en a pour tous les goûts.
Une jeune chanteuse, Zaho de Sagazan, a montré depuis quelques années une originalité qui vient de lui donner la Victoire de l'artiste féminine.
La symphonie des éclairs est une très belle réussite. Et il y en a beaucoup d'autres dans son répertoire.

jeudi 20 février 2025

culture n°2

 

                                                              




Culture n°2 : L'univers des  poètes


   Dans la présentation de son anthologie de la poésie française, Jean-François Revel écrit : « Il y a très peu de grands poètes, et la plupart des grands poètes ont le plus souvent écrit très peu de beaux poèmes. »

   Il ajoutait un peu plus loin : « Quelques auteurs sont poètes pour avoir écrit deux ou trois, parfois un seul poème méritant ce nom, ou, pourquoi pas ? un ou deux vers. »

 Que penser de ces deux jugements ?  Si l’on admet que le grand poète est celui dont l’œuvre est celle qui résiste au temps (car les succès liés à la mode d’une époque ne prouvent rien), on peut être d’accord avec la première affirmation de Revel. Lui, ne citait parmi les exceptions à son affirmation que deux noms : ceux de Baudelaire et de Villon. Il aurait dû ajouter - au moins - Rimbaud dont l'ensemble de l'œuvre est d'une qualité poétique hors du commun.

   En ce qui concerne les autres, c’est vrai que leur œuvre est inégale : Hugo, par ailleurs grand romancier, aurait gagné à publier moins de poèmes. On peut dire, à un degré moindre, la même chose de Verlaine.

 On constate aussi que certains poètes retenus par les livres scolaires ou certaines encyclopédies ne sont que des faiseurs de vers plus ou moins habiles Parmi eux, Jean Aicard ou Pierre Dupont, dont on se demande comment ils ont pu être considérés comme des poètes dignes d'être étudiés à l’école.

 Quant à la deuxième affirmation, je l’approuve sans hésitation. Écrire quelques lignes qui par leur inventivité, leur puissance évocatrice, l’originalité du langage, mériteront le nom de poème est le rêve de toute personne qui prend le risque de se confronter à la poésie et à des lecteurs. 

  Entrer dans l’univers d’un poète offre des intérêts divers.

Le poème peut plaire pour sa musicalité,  l’originalité des images. Il doit surprendre le lecteur,  provoquer des émotions. Il pose des questions sur la condition humaine, il peut vous entraîner  dans un univers onirique, il développe des utopies qui plus tard deviendront réalité. 


  


jeudi 13 février 2025

figures n°2

 

    Numéro 2                                                           



 

Olympe de Gouges (1748-1793)



   Son nom est longtemps resté  méconnu. Après la seconde guerre mondiale, quelques pays, les États-Unis, le Japon, l’Allemagne, commencent à parler d’elle. En France, c’est seulement au cours des dernières décennies qu’on a salué  son action en faveur de la cause des femmes.

  Marie Gouze est née à Montauban. Sa mère était mariée à un marchand boucher. Elle était la maîtresse d’un haut magistrat qui, selon Marie, était son père biologique.

La jeune fille qui voulait se faire un nom dans la littérature choisit de se faire appeler Olympe – le second prénom de sa mère - de Gouges.

    Comme cela était courant à cette époque,  on la maria de force à dix-sept ans avec un homme qu’elle n’aimait pas et avec lequel elle eut un fils. Le mariage la rebutait. C’est ce qui lui fit écrire qu’il « est le tombeau de la confiance et de l’amour ».

   Devenue veuve un an plus tard, Olympe s’installa à Paris où vivait sa sœur.  Elle vécut alors avec un  compagnon  haut fonctionnaire de la marine, qui  l’aidait à vivre dans un certain confort. Quand celui-ci lui proposa le mariage, elle refusa pour garder sa liberté de femme et d’auteure. 

   Toutes les actions qu’elle mène, tous ses écrits, sont l’œuvre d’une militante. Elle proclame l’égalité entre tous les individus. Elle se bat pour les libertés. En 1791, elle soutient la révolte des esclaves de Saint-Domingue et elle entreprend un combat sans relâche pour l’égalité des droits entre les femmes et les hommes. Celle-ci passe notamment par l’éducation des filles. Elle préconise une émancipation des femmes en dehors du cadre du mariage. Elle réclame pour elles le droit de divorcer. Elle dénonce l’enfermement des filles dans les couvents.

   Elle rédige une déclaration des droits de  la femme dans laquelle elle demande le droit de vote pour les femmes, un droit qui ne sera accordé qu’en 1944.

   Favorable à la Révolution, Olympe de Gouges se range du côté de Mirabeau. Elle est hostile à la Terreur et s’oppose à la condamnation à mort de Louis XVI.

Elle critique Robespierre et le 3 novembre 1793 elle est guillotinée.




jeudi 6 février 2025

chronique n° 26

 chronique 26

                                                                 

                                                      Barbara W.H.

                          

             Chronique n° 26


                              Un art de vivre                           

 1. la lenteur

 Réhabiliter la lenteur, ce n'est pas mener un combat d'arrière-garde.  C'est tout simplement donner la priorité au bon sens afin de retrouver  une certaine qualité de vie. 

    Ce n'est pas non plus faire de la lenteur un dogme. Lorsqu'une vie humaine est en danger, il faut agir de toute urgence. Le transfert vers l'hôpital le plus proche impose la vitesse. 

  Mais en dehors de circonstances exceptionnelles, pourquoi  cette frénésie, ce besoin de vitesse?  Une vitesse porteuse de stress, de risques d'accidents, de dépression, de mort ». 

 

    La période des vacances est propice à un changement d’habitudes. Débarrassé de l’obligation d’arriver à l’heure au travail, de la course pour ne pas rater le prochain train ou du tracas des embouteillages, le vacancier peut prendre son temps pour regarder un monument, visiter un musée ou découvrir un paysage. Mais la culture de la vitesse est tellement ancrée dans la tête des gens que certains ne parviennent jamais à vivre calmement.

    Regardez ces touristes japonais  qui visitent la France en groupe. Leur temps est tellement compté que leur autocar s’arrête quelques minutes seulement pour qu’ils jettent un coup d’œil sur un château ; le temps de prendre une photo, les voilà déjà repartis vers un autre monument !

 

    Lors d’un voyage organisé en Amérique du Nord, il m’est arrivé de subir les désagréments de ce tourisme des temps modernes. Nous mangions ce jour-là à proximité des chutes du Niagara, dans un restaurant panoramique tournant dont l’intérêt principal était de pouvoir admirer un paysage superbe. Soudain, au bout de trois quarts d’heure, on nous demanda de partir pour laisser notre place à d’autres personnes. 

   Dans ce cas précis, le souci de rentabilité l’emportait sur le bien-être du client. On appliquait à la lettre le vieux dicton « Le temps c’est de l’argent ».

La vitesse que le monde moderne nous impose n’a qu’un but, enrichir ceux qui produisent. Pour cela, les objets doivent être fabriqués le plus vite possible, le livreur et la caissière aux salaires de misère doivent se presser pour être plus rentables.

    Choisir la lenteur, c’est résister à ce système qui ne se soucie pas des dégâts qu’il provoque.  

Aujourd’hui, celui qui rêve d’aller toujours plus vite fait fausse route. La qualité de vie a besoin de lenteur.

  











                              

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