Rechercher dans ce blog

jeudi 13 février 2025

figures n°2

 

    Numéro 2                                                           



 

Olympe de Gouges (1748-1793)



   Son nom est longtemps resté  méconnu. Après la seconde guerre mondiale, quelques pays, les États-Unis, le Japon, l’Allemagne, commencent à parler d’elle. En France, c’est seulement au cours des dernières décennies qu’on a salué  son action en faveur de la cause des femmes.

  Marie Gouze est née à Montauban. Sa mère était mariée à un marchand boucher. Elle était la maîtresse d’un haut magistrat qui, selon Marie, était son père biologique.

La jeune fille qui voulait se faire un nom dans la littérature choisit de se faire appeler Olympe – le second prénom de sa mère - de Gouges.

    Comme cela était courant à cette époque,  on la maria de force à dix-sept ans avec un homme qu’elle n’aimait pas et avec lequel elle eut un fils. Le mariage la rebutait. C’est ce qui lui fit écrire qu’il « est le tombeau de la confiance et de l’amour ».

   Devenue veuve un an plus tard, Olympe s’installa à Paris où vivait sa sœur.  Elle vécut alors avec un  compagnon  haut fonctionnaire de la marine, qui  l’aidait à vivre dans un certain confort. Quand celui-ci lui proposa le mariage, elle refusa pour garder sa liberté de femme et d’auteure. 

   Toutes les actions qu’elle mène, tous ses écrits, sont l’œuvre d’une militante. Elle proclame l’égalité entre tous les individus. Elle se bat pour les libertés. En 1791, elle soutient la révolte des esclaves de Saint-Domingue et elle entreprend un combat sans relâche pour l’égalité des droits entre les femmes et les hommes. Celle-ci passe notamment par l’éducation des filles. Elle préconise une émancipation des femmes en dehors du cadre du mariage. Elle réclame pour elles le droit de divorcer. Elle dénonce l’enfermement des filles dans les couvents.

   Elle rédige une déclaration des droits de  la femme dans laquelle elle demande le droit de vote pour les femmes, un droit qui ne sera accordé qu’en 1944.

   Favorable à la Révolution, Olympe de Gouges se range du côté de Mirabeau. Elle est hostile à la Terreur et s’oppose à la condamnation à mort de Louis XVI.

Elle critique Robespierre et le 3 novembre 1793 elle est guillotinée.




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Chroniques les plus lues