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mercredi 30 avril 2025

mois d'avril

 mois d'avril

                                                        

      

                                        L e mois d' Avril

Pâques :

Pâques est une fête religieuse. Elle annonce aussi  le retour du printemps.
C'est en toute logique que pour célébrer cette fête on a choisi de mettre à l'honneur l'œuf.
L'œuf, symbole de la germination, de la renaissance, promesse de vie, à la forme parfaite, univers clos protégé par une coquille qui paraît fragile à nos yeux d'humains mais résistante et coriace aux yeux du poussin qui cherche à s'en extirper quand vient l'heure de l'éclosion.
Œuf qui apaise la faim et que celui qui n'a pas mangé depuis longtemps regarde tristement, dans le poème de Jacques Prévert 
"Il est terrible
Le petit bruit de l'oeuf dur cassé sur un comptoir  d'étain
Il est terrible ce bruit
Quand il remue dans la mémoire de l'homme qui  a faim".

Le jour de la Terre :  Il a eu lieu cette année le 24 avril.

   Regardez la terre, la terre sphère bleue, tourmentée, blessée, 
vaisseau minuscule à l'échelle du cosmos, vaisseau fragile mais superbe qui poursuit sa course mécanique, emportant avec elle sa multitude de passagers. 
    La terre, devenue trop  étroite  pour rassasier les voraces qui la pillent sans relâche.  Et cette foule qui va vers son destin et ne pense qu'au présent car elle a peur de la vérité ou ne veut pas la voir.
Le jour de la Terre  rappelle au monde entier qu'il est grand temps de changer la façon d'agir.

La mort du Pape :
Le Pape François  était le représentant de la religion catholique.
Beaucoup de gens qui n'étaient pas chrétiens pensaient que ce pape avait de belles  qualités. Fallait -il pour cela mettre en 
berne des drapeaux sur les bâtiments publics comme l'a voulu Macron ?
Non. Le président a oublié  que  depuis 1905 existe  la loi de séparation des églises et de l' Etat et La France est devenue un pays laïc.

jeudi 24 avril 2025

la musique n°1

                                     

                                    





        Culture :

                                        La musique n° 1

    

La musique a précédé l'homme : le chant du grillon des bois, la complainte du phoque ont une musicalité certaine. La tempête qui fait rage fait penser à une symphonie. Il n'est pas étonnant que de nombreux compositeurs se soient inspirés de la nature.

La musique est universelle : on chante, on joue d'un instrument en Europe, en Asie, en Afrique, partout dans le monde ; mais chacun subit l'influence de sa culture qui conditionne les goûts.

La mondialisation a eu pour effet bénéfique de nous faire connaître d'autres musiques, mais elle a aussi apporté une uniformité, une musique formatée qui trop souvent n'est plus qu'un objet de consommation sans grand intérêt.

Il y a trois degrés dans les rapports avec la musique : l'écoute, l'interprétation et la composition. La première, plutôt passive, apporte des sensations variées : l'apaisement, l'empathie, l'allégresse, une joie intérieure… La seconde permet d'entrer dans une œuvre et de comprendre toutes ses subtilités. La troisième fait appel à la créativité. Elle permet au compositeur de s'adresser au monde entier, sans la barrière des langues. Un avantage qu'envie le poète dont l'œuvre perd une part de sa force quand elle est traduite.

                                                 ***

Depuis toujours, la musique a été partagée entre deux options opposées : la soumission à un pouvoir et l'expression de la liberté sous différentes formes, la subversion, la contestation.

« La musique qui marche au pas /Cela ne me regarde pas. » chantait Brassens.

 Je suis de son avis. La musique est un mode d'expression qui mène à l'émancipation. L'obéissance à une quelconque autorité ne lui convient pas. 


















jeudi 17 avril 2025

la chanson

 

                   Culture   :


                          La chanson                            

                                                           





La société moderne accorde une  place importante au travail, certaines civilisations anciennes concevaient la vie autrement : elles encourageaient plutôt  la danse, le chant, la poésie qui sont des activités d’épanouissement.

 En tant qu’enseignant, j’ai toujours pensé qu’il n’y a pas de matières secondaires. Chacune d’entre elles contribue à développer des qualités bénéfiques aux jeunes. La sensibilité, la créativité, le plaisir qu’apportent les matières artistiques ont leur place  dans les programmes éducatifs.

On parle depuis cinquante ans de  société des loisirs, mais le stress n’a jamais été aussi fort qu’aujourd’hui. Tout ce qui concerne le temps libre est important car il contribue à l’équilibre des gens et à la joie de vivre. À ce titre, un regard sur la chanson s’impose.


 Certains considèrent que la chanson est un art mineur. Ce n’est pas mon avis.

  La particularité d’une chanson, c’est qu’elle comporte trois éléments inséparables : des paroles, une musique, une voix. Aucun de ces éléments ne doit être jugé séparément. La bonne chanson est celle qui réussit à mêler ces éléments pour en faire un tout harmonieux, original, émouvant, agréable à l’oreille.


  L’un des derniers concerts auquel j’ai assisté m’a permis d’entendre Hugues Aufray qui depuis le début des années 1960 enchante le public. À quoi doit-il ce succès que le temps n’a pas altéré ? Sans doute pour une part à sa personnalité qui le rend proche des gens, mais surtout à cette alchimie entre des paroles qui touchent le public par les thèmes abordés (l’amitié, la fraternité, le respect), une musique bien composée et mise en valeur par les instruments, essentiellement des guitares, le tout porté par une voix chaude.

 La bonne chanson - ce n'est pas la moindre des choses - rend les gens heureux le temps d’un concert.

                                                     

La chanson fait partie de la vie des humains de tous pays depuis longtemps. Elle accompagne les moments joyeux et douloureux de la vie. Le negro spiritual aidait les esclaves noirs à supporter leur vie dure. Chaque pays a un hymne censé unir ses citoyens.

  La chanson peut être sans prétention et donner envie de danser, elle peut être plus travaillée et apporter une émotion poétique. 

   Elle devient moyen de lutte dans les temps difficiles. Le Chant des partisans dont les paroles ont été écrites par Joseph Kessel et Maurice Druon est un acte de résistance.  Elle dénonce les travers de la société par la voix de Bob Dylan, Joan Baez ou Jean Ferrat. Elle exprime l’anticonformisme chez Léo Ferré et Georges Brassens. 

Elle est politique quand elle s’attaque au racisme et dénonce la misère comme dans Lily, la jeune femme qui « arrivait des Somalies », de Pierre Perret. La chanson parle d’amour (Brel, Ferré...), des mystères de la vie (Leonard Cohen). 

  Dans tous les cas, elle est la rencontre mystérieuse entre un parolier, un compositeur et un interprète qui, bien sûr, peuvent être des femmes. Ils sont parfois une seule personne.


jeudi 10 avril 2025

victor Hugo

 

                                                    


                                            N° 4 : Victor Hugo



Si en France on associe généralement le nom de Victor Schœlcher à l’abolition de l’esclavage, l’action de Victor Hugo ne doit pas être oubliée. Elle a débuté en 1818 par le biais de la littérature, avec Bug Jargal, elle s’est poursuivie concrètement en faveur des Noirs de Haïti et par ses échanges avec Schœlcher.

En ce qui concerne la peine de mort, il aborde la question dans Le dernier jour d’un condamné en 1829, puis dans Notre-Dame de Paris (1831) dans lequel il dénonce « cette maladie de la terreur de l’échafaud » et c’est en tant qu’élu qu’il cherche en 1848 devant l’Assemblée constituante à faire voter l'abolition de cette peine.
Il déclare le 15 septembre : « Le 18e siècle... a aboli la torture ; le 19e siècle abolira la peine de mort. » Sans succès. Il faudra encore attendre 133 années pour que celle-ci soit supprimée.


Ne pouvant accepter le régime de Napoléon III, il choisit l’exil pour garder sa liberté d’auteur. Les Châtiments sont un réquisitoire implacable contre la tyrannie. En 1849, il prend la défense des républicains victimes de la répression exercée par le pouvoir pontifical 
Au Sénat, en 1876, Hugo réclame l’amnistie des communards.


                                          
Dans ses vers et ses romans, Victor Hugo a célébré les gens du peuple, « le geste auguste du semeur », la vie rude des marins, il a dénoncé la misère des orphelins, rendu leur dignité aux pauvres affamés. 

L’homme politique a combattu la misère. Son discours du 9 juillet 1849 a marqué les esprits. Il faut rappeler qu'il était un excellent orateur.
« La misère est une maladie du corps social...Détruire la misère ! oui, cela est possible » et il poursuit son discours en décrivant avec maints détails la misère qu’il a vue à Paris.

La cause animale


Cet aspect de l’écrivain est moins connu : Victor Hugo fut un défenseur de la cause animale, comme le montrent ces quelques réflexions :
«Torturer un taureau pour le plaisir, pour l'amusement, c'est beaucoup plus que torturer un animal, c'est torturer une conscience ».

Il a mené une croisade contre la vivisection. « La vivisection est un crime...l’humanité réprouve ces procédés barbares » a-t-il déclaré à ceux qui venaient lui proposer la présidence d’honneur de la ligue en formation.
«Tant que l'homme se nourrira de chair animale, et martyrisera les animaux, il restera en lui quelque chose de sauvage ...»

Pour toutes ces raisons, Victor Hugo est l'une des grandes figures de l'humanité.
                                                          















jeudi 3 avril 2025

chronique 28


 le droit au rêve                                                     




                                                    Barbara W.H.

Chronique


                               Un art de vivre : le droit au rêve

                         

                  

Tout être humain, quel que soit l’endroit où il naît, a droit à sa part de rêves. La famille dans un premier temps et la société sont là pour l’aider à s’épanouir, pour lui apporter des espérances.

Contrairement à ce qui se passe dans la nature où règne la loi du plus fort, ou parfois celle du plus habile, la société humaine qui a la capacité d’établir des règles conformes à l’éthique doit protéger les plus faibles et offrir à tous une égalité de chance.

Avoir des rêves, ce n’est pas vivre en dehors de la réalité, c’est s’accorder des moments où l’esprit vagabonde, où l’on s’adonne à la méditation, c’est aussi avoir des projets plus ou moins importants, c’est vivre le présent en imaginant des utopies qui pourront se réaliser dans le futur.

Le drame de notre époque, c’est qu’elle n’apporte plus de rêves à la majorité des gens. 
La vieille société industrielle ne peut répondre au désir d'égalité et au respect des générations de demain. Pourtant certains s’accrochent à elle par aveuglement ou par cynisme.


En France le message des politiques en place est pathétique. Aucune proposition pour sortir de l’impasse, aucun message susceptible de redonner la confiance à ceux qui souffrent, à ceux qui doutent. Pour que celle-ci revienne, il faut mettre en place une autre société. Et comme cela s’est produit à maintes reprises dans le passé, il faut que le peuple porte un projet nouveau. Ensemble, il nous faut inventer l’avenir !





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