N° 4 : Victor Hugo
Si en France on associe généralement le nom de Victor Schœlcher à l’abolition de l’esclavage, l’action de Victor Hugo ne doit pas être oubliée. Elle a débuté en 1818 par le biais de la littérature, avec Bug Jargal, elle s’est poursuivie concrètement en faveur des Noirs de Haïti et par ses échanges avec Schœlcher.
En ce qui concerne la peine de mort, il aborde la question dans Le dernier jour d’un condamné en 1829, puis dans Notre-Dame de Paris (1831) dans lequel il dénonce « cette maladie de la terreur de l’échafaud » et c’est en tant qu’élu qu’il cherche en 1848 devant l’Assemblée constituante à faire voter l'abolition de cette peine.
Il déclare le 15 septembre : « Le 18e siècle... a aboli la torture ; le 19e siècle abolira la peine de mort. » Sans succès. Il faudra encore attendre 133 années pour que celle-ci soit supprimée.
Ne pouvant accepter le régime de Napoléon III, il choisit l’exil pour garder sa liberté d’auteur. Les Châtiments sont un réquisitoire implacable contre la tyrannie. En 1849, il prend la défense des républicains victimes de la répression exercée par le pouvoir pontifical
Au Sénat, en 1876, Hugo réclame l’amnistie des communards.
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Dans ses vers et ses romans, Victor Hugo a célébré les gens du peuple, « le geste auguste du semeur », la vie rude des marins, il a dénoncé la misère des orphelins, rendu leur dignité aux pauvres affamés.
L’homme politique a combattu la misère. Son discours du 9 juillet 1849 a marqué les esprits. Il faut rappeler qu'il était un excellent orateur.
« La misère est une maladie du corps social...Détruire la misère ! oui, cela est possible » et il poursuit son discours en décrivant avec maints détails la misère qu’il a vue à Paris.
La cause animale
Cet aspect de l’écrivain est moins connu : Victor Hugo fut un défenseur de la cause animale, comme le montrent ces quelques réflexions :
«Torturer un taureau pour le plaisir, pour l'amusement, c'est beaucoup plus que torturer un animal, c'est torturer une conscience ».
Il a mené une croisade contre la vivisection. « La vivisection est un crime...l’humanité réprouve ces procédés barbares » a-t-il déclaré à ceux qui venaient lui proposer la présidence d’honneur de la ligue en formation.
«Tant que l'homme se nourrira de chair animale, et martyrisera les animaux, il restera en lui quelque chose de sauvage ...»
Pour toutes ces raisons, Victor Hugo est l'une des grandes figures de l'humanité.
L’homme politique a combattu la misère. Son discours du 9 juillet 1849 a marqué les esprits. Il faut rappeler qu'il était un excellent orateur.
« La misère est une maladie du corps social...Détruire la misère ! oui, cela est possible » et il poursuit son discours en décrivant avec maints détails la misère qu’il a vue à Paris.
La cause animale
Cet aspect de l’écrivain est moins connu : Victor Hugo fut un défenseur de la cause animale, comme le montrent ces quelques réflexions :
«Torturer un taureau pour le plaisir, pour l'amusement, c'est beaucoup plus que torturer un animal, c'est torturer une conscience ».
Il a mené une croisade contre la vivisection. « La vivisection est un crime...l’humanité réprouve ces procédés barbares » a-t-il déclaré à ceux qui venaient lui proposer la présidence d’honneur de la ligue en formation.
«Tant que l'homme se nourrira de chair animale, et martyrisera les animaux, il restera en lui quelque chose de sauvage ...»
Pour toutes ces raisons, Victor Hugo est l'une des grandes figures de l'humanité.
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