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lundi 16 septembre 2024

esprit du temps


Chronique n° 10 

                                      

                                  Barbara W.H.


                     L'esprit du temps

         (Un livre d'Edgar Morin publié en 1962)

  

Dans L'esprit du temps qui analyse les convulsions de la société moderne, essentiellement sous l’angle de la culture, Edgar  Morin  anticipe avec près de cinquante ans d’avance la situation que nous connaissons aujourd’hui, ce moment où « l’humanité oscille entre deux possibilités plausibles et improbables », le désastre ou le « progrès décisif ».


  L’édition de 1975 comporte un avant-propos dans lequel il constate que les transformations de la décennie précédente  se poursuivent et  il s’interroge à nouveau sur les évolutions qui suivront : «Verra-t-on un élan plus ardent vers la spontanéité, la joie, la plénitude autrefois circonscrites dans les fêtes...?»   ou «Verra-t-on la crise ? la mue ? le dépassement de la civilisation bourgeoise ? » 

  La société dominante a réussi à imposer à une forte majorité ses idées : l’ordre établi, les valeurs morales et sociales conservatrices, le dogme de  la consommation, l’attrait de l’argent. Cet endoctrinement dépasse les appartenances politiques. 

   Le tour de force de cette société, c’est d’avoir réussi à atteindre  un grand nombre de  gens,  grâce à une  publicité omniprésente sur différents supports. Elle y a mis tant de moyens qu’elle a réussi à convaincre les gens modestes poussés à l’endettement afin d’acheter des choses qui ne sont pas toujours indispensables.

 On a vu  des personnages publics de gauche et de droite montrer un goût prononcé pour le luxe, avoir avec l’argent un comportement incompatible avec la morale. Contraste criant, malgré la montée de la pauvreté, l’embourgeoisement des esprits a progressé.

  La  question posée par Edgar Morin en 1962 reste donc d’actualité. L’humanité ne se sauvera pas grâce à des progrès techniques.  On passera à une autre ère vivable et soutenable par une remise en cause profonde des mentalités. 

Le réenchantement demande que chacun se désembourgeoise et mette de la poésie dans sa vie.




chronique 10 - esprit du temps

       esprit du temps                                                        

Barbara W.H

                      

Chronique n° 10


                     L'esprit du temps

         (Un livre d'Edgar Morin publié en 1962)

  

Dans L'esprit du temps qui analyse les convulsions de la société moderne, essentiellement sous l’angle de la culture, Edgar  Morin  anticipe avec près de cinquante ans d’avance la situation que nous connaissons aujourd’hui, ce moment où « l’humanité oscille entre deux possibilités plausibles et improbables », le désastre ou le « progrès décisif ».


  L’édition de 1975 comporte un avant-propos dans lequel il constate que les transformations de la décennie précédente  se poursuivent et  il s’interroge à nouveau sur les évolutions qui suivront : «Verra-t-on un élan plus ardent vers la spontanéité, la joie, la plénitude autrefois circonscrites dans les fêtes...?»   ou «Verra-t-on la crise ? la mue ? le dépassement de la civilisation bourgeoise ? » 

  La société dominante a réussi à imposer à une forte majorité ses idées : l’ordre établi, les valeurs morales et sociales conservatrices, le dogme de  la consommation, l’attrait de l’argent. Cet endoctrinement dépasse les appartenances politiques. 

   Le tour de force de cette société, c’est d’avoir réussi à atteindre  un grand nombre de  gens,  grâce à une  publicité omniprésente sur différents supports. Elle y a mis tant de moyens qu’elle a réussi à convaincre les gens modestes poussés à l’endettement afin d’acheter des choses qui ne sont pas toujours indispensables.

 On a vu  des personnages publics de gauche et de droite montrer un goût prononcé pour le luxe, avoir avec l’argent un comportement incompatible avec la morale. Contraste criant, malgré la montée de la pauvreté, l’embourgeoisement des esprits a progressé.

  La  question posée par Edgar Morin en 1962 reste donc d’actualité. L’humanité ne se sauvera pas grâce à des progrès techniques.  On passera à une autre ère vivable et soutenable par une remise en cause profonde des mentalités. 

Le réenchantement demande que chacun se désembourgeoise et mette de la poésie dans sa vie.




lundi 9 septembre 2024

chronique 9

 

Barbara W.H.



Chronique n° 9


L'être humain, une énigme




 Il est bien plus facile de  connaître et décrire le menhir, le pommier ou l’escargot que de connaître l’être humain, qu'il s'agisse d'une femme ou d'un homme, car au-delà de la diversité des aspects physiques, il y a la diversité des caractères, des pensées, des cultures. Et puis, bien des auteurs l’ont constaté, l’Homme, malgré les progrès de la science et de la psychologie, reste une énigme, un être plein de mystères. Il peut avoir le génie de Mozart, la sagesse de Gandhi et la barbarie d'un nazi.

 

« Connais-toi toi même et tu connaîtras les dieux et l'univers » préconisait Socrate.

 La société moderne ne facilite pas les moments d’introspection qui permettent à l’individu de mieux se connaître. Pris dans l’engrenage du travail, des déplacements forcés, des obligations du quotidien qui occupent une grande partie de son temps, l’être humain d’aujourd’hui  peine à réfléchir sur les questions essentielles, sur sa propre existence.

 Il souffre par ailleurs de n’être pas considéré par ceux qu’il côtoie dès l’enfance comme un être « global » , riche de qualités et de compétences que la société ne sait pas toujours reconnaître.

Pour certains professeurs, il n’est qu’un élève « qui pourrait mieux faire», pour le patron, il est un employé « peu docile », pour l’hôpital où il attend d’être opéré il est « l’occupant râleur de la chambre 14. » 

  L’être humain se caractérise par sa complexité et sa personnalité. Celles-ci doivent être respectées. 

lundi 2 septembre 2024

conséquences n°8

 

                       

                                           Barbara   W.H.

Chronique n° 8                    


                    Causes et Conséquences


Deuxième partie : les conséquences

Conséquence : suite qu'une action, un fait entraîne.

(le Robert)

   On l'a vu dans la première partie : d'un côté, on néglige la cause, de l’autre on oublie de penser aux conséquences. Il s’agit pourtant d’un élément essentiel de la responsabilité. 

   Quand on prend une décision on doit envisager les bienfaits et les inconvénients qu’elle va entraîner. S’il s’agit d’un projet économique ( comme un tunnel sous la mer) il faut s’interroger sur l’impact écologique de ce chantier, sur les effets négatifs qu’il aura sur le transport par bateau...C’est la vision sur le long terme  qui permettra de définir le meilleur projet.

   Or depuis plus de cinquante ans, on a construit n’importe où, produit n’importe quoi, sans se soucier des conséquences sociales et environnementales des actions humaines. 
  La situation dans laquelle se trouve le monde aujourd’hui résulte d’un manquement à une règle pourtant évidente : avant d’agir sur un problème, il faut chercher les causes et connaître les conséquences de l’action qu’on va mener.

  On assiste trop souvent à un autre problème : les bonnes solutions à utiliser sont connues mais l'argent prend le dessus sur l'honnêteté dans le système actuel et l'on se moque  des  conséquences.

  

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