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lundi 30 septembre 2024

l'humain et l'animal n°12

 



                                                            

                                                    Barbara W.H.


Chronique n° 12


                              L' humain et l'animal


  Pendant des siècles, la philosophie occidentale a négligé l'étude de l'animal, considéré uniquement comme un auxiliaire de l'homme, utile pour effectuer de durs travaux, pour lui fournir sa viande, pour le distraire (bêtes de foires, de cirques, corrida), pour tester médicaments et produits divers.

  Depuis des siècles, des animaux ont été sacrifiés, ont enduré les pires souffrances à cause du comportement des humains.  Ces dernières décennies, l'éthologie et la psychologie animale ont permis de faire évoluer les rapports que l'homme entretient avec l'animal.


  Les récentes études ont mis à mal les conceptions anciennes et ont montré que la frontière entre l'humain et l'animal n'était pas aussi claire qu'on le pensait.  Ainsi, la référence à l'outil ─ utilisée autrefois pour définir cette frontière ─ n'est plus pertinente. Dans son livre Nouvelle Histoire de l'Homme, Pascal Picq rappelait que de grands singes se servent de pierres ou de bouts de bois pour casser des noix de coula aux coques très dures. De même, le séquençage de l'ADN montre que les grands singes africains - chimpanzés et gorilles - sont plus proches de l'homme que des grands singes asiatiques.

   Les observations faites ces dernières années par une équipe de l'Université de Sterling, en Écosse, sur le comportement des chimpanzés apportent de nouveaux éléments.

  Ayant assisté à la mort d'une femelle qui avait vécu plus de vingt ans avec d'autres chimpanzés, James Anderson, professeur de psychologie ayant participé à ces travaux a déclaré : « Certains des comportements (des chimpanzés) étaient fortement similaires aux réactions d'humains confrontés à la mort de leurs semblables. »

En effet, alors que la vieille femelle se mourait, ses compagnons l'avaient caressée, puis avaient vérifié qu'elle ne bougeait plus. Ensuite, sa fille avait passé la nuit près d'elle.


De plus en plus de gens à travers le monde ont compris qu'il fallait respecter les animaux.

La preuve, les végétariens et les végans sont de plus en plus nombreux.



lundi 23 septembre 2024

Où va la France n°11

 

                                                              

                                                      Barbara W.H.


Chronique n° 11


                       Où va la France ?


Dans la chronique n° 3, Ça bouge, je terminais  ainsi le texte :
La gauche a le plus de députés. Ceux qui ont voté pour elle sont heureux : ils pensent qu'une nouvelle politique va se mettre en place.
À suivre ! "

Les  mois se sont écoulés et la France attendait la décision du président. Qui serait le premier Ministre?
 La solution était pourtant simple. Il suffisait que Macron prenne exemple sur les présidents qui l'ont précédé.

En 1969, De Gaulle se sentait affaibli par le mois de 68. Il décida alors de proposer au peuple un referendum. Désavoué par celui , il  démissionna.

En 1993, alors que François Mitterrand était président, c'est la droite qui l'emporta aux élections législatives.     
Sans aucun problème, Mitterrand nomma Balladur   premier Ministre.

En 1997, Jacques Chirac avait  choisi la dissolution de l'assemblée. C'est " la gauche plurielle " qui l'emporta .  Lionel Jospin est devenu premier Ministre. 

Ces présidents  ont respecté le vote des citoyens   et ont pensé à l'avenir de leur pays. Si Macron était un président correct  il aurait agit comme ces présidents.

Il fallut attendre 47 jours pour qu'il reçoive les dirigeants de la NFP qui lui présentèrent leur candidate, Lucie Castets.
Cette rencontre fut inutile. Macron  cherchait un premier Ministre docile. Il en reçut beaucoup.
Le scandale fut annoncé le 5 septembre : le premier Ministre n'était pas un représentant de la gauche  mais un homme  de droite, Michel Barnier, qui dans son passé avait pris des décisions qui doivent plaire au Rassemblement  national.
Il est évident que cette décision n'est pas normale.

Ce samedi, on a découvert enfin le gouvernement Barnier.
" À droite toute !"  C'est ce que l'on peut dire quand on voit les 39 personnes choisies (des ministres, des ministres délégués et des secrétaires d' Etat).
Ces membres du gouvernement représentant la droite sont peu 
nombreux dans l'assemblée nationale.

Comment les députés de gauche et leurs électeurs vont-ils réagir dans les mois qui viennent ? Tout est possible et on peut se poser la question : Où va la France ?

lundi 16 septembre 2024

esprit du temps


Chronique n° 10 

                                      

                                  Barbara W.H.


                     L'esprit du temps

         (Un livre d'Edgar Morin publié en 1962)

  

Dans L'esprit du temps qui analyse les convulsions de la société moderne, essentiellement sous l’angle de la culture, Edgar  Morin  anticipe avec près de cinquante ans d’avance la situation que nous connaissons aujourd’hui, ce moment où « l’humanité oscille entre deux possibilités plausibles et improbables », le désastre ou le « progrès décisif ».


  L’édition de 1975 comporte un avant-propos dans lequel il constate que les transformations de la décennie précédente  se poursuivent et  il s’interroge à nouveau sur les évolutions qui suivront : «Verra-t-on un élan plus ardent vers la spontanéité, la joie, la plénitude autrefois circonscrites dans les fêtes...?»   ou «Verra-t-on la crise ? la mue ? le dépassement de la civilisation bourgeoise ? » 

  La société dominante a réussi à imposer à une forte majorité ses idées : l’ordre établi, les valeurs morales et sociales conservatrices, le dogme de  la consommation, l’attrait de l’argent. Cet endoctrinement dépasse les appartenances politiques. 

   Le tour de force de cette société, c’est d’avoir réussi à atteindre  un grand nombre de  gens,  grâce à une  publicité omniprésente sur différents supports. Elle y a mis tant de moyens qu’elle a réussi à convaincre les gens modestes poussés à l’endettement afin d’acheter des choses qui ne sont pas toujours indispensables.

 On a vu  des personnages publics de gauche et de droite montrer un goût prononcé pour le luxe, avoir avec l’argent un comportement incompatible avec la morale. Contraste criant, malgré la montée de la pauvreté, l’embourgeoisement des esprits a progressé.

  La  question posée par Edgar Morin en 1962 reste donc d’actualité. L’humanité ne se sauvera pas grâce à des progrès techniques.  On passera à une autre ère vivable et soutenable par une remise en cause profonde des mentalités. 

Le réenchantement demande que chacun se désembourgeoise et mette de la poésie dans sa vie.




chronique 10 - esprit du temps

       esprit du temps                                                        

Barbara W.H

                      

Chronique n° 10


                     L'esprit du temps

         (Un livre d'Edgar Morin publié en 1962)

  

Dans L'esprit du temps qui analyse les convulsions de la société moderne, essentiellement sous l’angle de la culture, Edgar  Morin  anticipe avec près de cinquante ans d’avance la situation que nous connaissons aujourd’hui, ce moment où « l’humanité oscille entre deux possibilités plausibles et improbables », le désastre ou le « progrès décisif ».


  L’édition de 1975 comporte un avant-propos dans lequel il constate que les transformations de la décennie précédente  se poursuivent et  il s’interroge à nouveau sur les évolutions qui suivront : «Verra-t-on un élan plus ardent vers la spontanéité, la joie, la plénitude autrefois circonscrites dans les fêtes...?»   ou «Verra-t-on la crise ? la mue ? le dépassement de la civilisation bourgeoise ? » 

  La société dominante a réussi à imposer à une forte majorité ses idées : l’ordre établi, les valeurs morales et sociales conservatrices, le dogme de  la consommation, l’attrait de l’argent. Cet endoctrinement dépasse les appartenances politiques. 

   Le tour de force de cette société, c’est d’avoir réussi à atteindre  un grand nombre de  gens,  grâce à une  publicité omniprésente sur différents supports. Elle y a mis tant de moyens qu’elle a réussi à convaincre les gens modestes poussés à l’endettement afin d’acheter des choses qui ne sont pas toujours indispensables.

 On a vu  des personnages publics de gauche et de droite montrer un goût prononcé pour le luxe, avoir avec l’argent un comportement incompatible avec la morale. Contraste criant, malgré la montée de la pauvreté, l’embourgeoisement des esprits a progressé.

  La  question posée par Edgar Morin en 1962 reste donc d’actualité. L’humanité ne se sauvera pas grâce à des progrès techniques.  On passera à une autre ère vivable et soutenable par une remise en cause profonde des mentalités. 

Le réenchantement demande que chacun se désembourgeoise et mette de la poésie dans sa vie.




lundi 9 septembre 2024

chronique 9

 

Barbara W.H.



Chronique n° 9


L'être humain, une énigme




 Il est bien plus facile de  connaître et décrire le menhir, le pommier ou l’escargot que de connaître l’être humain, qu'il s'agisse d'une femme ou d'un homme, car au-delà de la diversité des aspects physiques, il y a la diversité des caractères, des pensées, des cultures. Et puis, bien des auteurs l’ont constaté, l’Homme, malgré les progrès de la science et de la psychologie, reste une énigme, un être plein de mystères. Il peut avoir le génie de Mozart, la sagesse de Gandhi et la barbarie d'un nazi.

 

« Connais-toi toi même et tu connaîtras les dieux et l'univers » préconisait Socrate.

 La société moderne ne facilite pas les moments d’introspection qui permettent à l’individu de mieux se connaître. Pris dans l’engrenage du travail, des déplacements forcés, des obligations du quotidien qui occupent une grande partie de son temps, l’être humain d’aujourd’hui  peine à réfléchir sur les questions essentielles, sur sa propre existence.

 Il souffre par ailleurs de n’être pas considéré par ceux qu’il côtoie dès l’enfance comme un être « global » , riche de qualités et de compétences que la société ne sait pas toujours reconnaître.

Pour certains professeurs, il n’est qu’un élève « qui pourrait mieux faire», pour le patron, il est un employé « peu docile », pour l’hôpital où il attend d’être opéré il est « l’occupant râleur de la chambre 14. » 

  L’être humain se caractérise par sa complexité et sa personnalité. Celles-ci doivent être respectées. 

lundi 2 septembre 2024

conséquences n°8

 

                       

                                           Barbara   W.H.

Chronique n° 8                    


                    Causes et Conséquences


Deuxième partie : les conséquences

Conséquence : suite qu'une action, un fait entraîne.

(le Robert)

   On l'a vu dans la première partie : d'un côté, on néglige la cause, de l’autre on oublie de penser aux conséquences. Il s’agit pourtant d’un élément essentiel de la responsabilité. 

   Quand on prend une décision on doit envisager les bienfaits et les inconvénients qu’elle va entraîner. S’il s’agit d’un projet économique ( comme un tunnel sous la mer) il faut s’interroger sur l’impact écologique de ce chantier, sur les effets négatifs qu’il aura sur le transport par bateau...C’est la vision sur le long terme  qui permettra de définir le meilleur projet.

   Or depuis plus de cinquante ans, on a construit n’importe où, produit n’importe quoi, sans se soucier des conséquences sociales et environnementales des actions humaines. 
  La situation dans laquelle se trouve le monde aujourd’hui résulte d’un manquement à une règle pourtant évidente : avant d’agir sur un problème, il faut chercher les causes et connaître les conséquences de l’action qu’on va mener.

  On assiste trop souvent à un autre problème : les bonnes solutions à utiliser sont connues mais l'argent prend le dessus sur l'honnêteté dans le système actuel et l'on se moque  des  conséquences.

  

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