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jeudi 16 octobre 2025

la musique n°2

 

                                                     


                                             La musique n°2


Lorsque le pouvoir politique cherche à imposer une culture officielle, qu'il demande aux auteurs, aux artistes, aux compositeurs, de créer des œuvres à la gloire du régime, c'est qu'il devient une dictature. Les vrais artistes entrent alors en résistance ou, quand il le peuvent, s'expatrient.


Du Moyen-Âge au 19e siècle, en Europe, la religion a fortement influencé la musique. La liste des musiciens ayant composé des morceaux à la gloire de Dieu serait longue. Jean-Sébastien Bach est sans doute celui qui a le plus exalté le sentiment religieux, avec Haendel, Vivaldi. Les Requiem, Ave Maria, Stabat Mater, sont nombreux.

Si Pergolesi, Boccherini, Scarlati, Mozart et bien d'autres, trouvaient une inspiration dans la religion, ils composaient en toute liberté. Leur musique a une beauté qui touche tout le monde et une profondeur qui interroge chacun de nous, que nous soyons croyants ou non-croyants.


On ne peut parler de musique sans évoquer l'aspect économique qui l’entoure. Même si, à la marge, la musique reste un moyen d'échanger avec d'autres - et parfois gratuitement - des moments d'écoute et des impressions, c'est désormais l'argent qui
 impose ses règles, société de consommation oblige.

C'est par des actions ciblées de marketing, des campagnes publicitaires, des passages répétés de leurs chansons sur les radios et les télés que surgissent régulièrement des vedettes sans personnalité, aux mélodies pauvres et aux textes affligeants. Pour sortir de l'anonymat sans avoir recours à ce matraquage, il faut avoir un talent qui sort de l'ordinaire. Ce fut le cas de Brassens, de Brel, de Léo Ferré et pour un autre pays on peut parler de Joan Baez. 

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