Soyons francs : ceux qui fondent des espoirs sur les grandes réunions internationales pour sortir la planète de la situation désastreuse dans laquelle elle se trouve sont de moins en moins nombreux.
La déclaration qui est sortie du dernier sommet de Rio ne fera pas changer d’avis les sceptiques ; elle contient des intentions qui vont dans le bon sens : l’idée de transition vers un mode de développement moins vorace, la nécessité d’une économie « verte » y sont évoqués. Mais cette déclaration manque d’ambition et surtout elle n’affiche pas la volonté d’agir dès maintenant pour combattre le processus de dégradation écologique. Elle manque également de clarté en ne remettant pas en cause le modèle de développement actuel basé sur le productivisme et l’injustice sociale.
Si l’on veut réellement changer de cap, il est nécessaire de préciser que l’économie verte n’a pas pour objectif l’enrichissement d’une minorité mais la satisfaction des besoins vitaux de l’ensemble de la population mondiale. Elle signifie que ce qu’elle produit doit avoir une utilité sociale, être écologiquement soutenable et permettre d’aller vers un monde socialement juste.
Ce que les sommets internationaux n’ont pas réussi à faire depuis 20 ans, seuls les citoyens de tous les pays, réunis dans des associations fortes ( à l’image de Greenpeace par exemple), peuvent le réussir. La possibilité de provoquer le changement ne peut venir que d'eux.
L'avenir est entre nos mains.
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