LE FAIT MARQUANT - n° 3
Marais de Condette (62) réhabilité récemment |
Soyons
francs, la journée mondiale des zones humides, qui a eu lieu le 2
février, est passée quasiment inaperçue.
Si
je reviens aujourd'hui sur cette question, c'est parce qu'elle
concerne un problème écologique grave : depuis 1900 la moitié
des zones humides ont disparu et cela constitue une menace sérieuse
pour la biodiversité et le cycle de l'eau.
Rappelons
que les zones humides sont des étendues d'eau douce, saumâtre ou
salée, naturelles ou artificielles, telles que les marais, les
fagnes ( landes marécageuses et tourbeuses), les tourbières.
Leur
rôle est important : elles contribuent à l'apport d'eau douce,
elles diminuent les risques d'inondations et elles retiennent le
carbone. Mais, au-delà de l'intérêt environnemental, il y a aussi
leur contribution à la qualité du cadre de vie. Elles sont, pour
les promeneurs, des lieux privilégiés pour se ressourcer et pour
découvrir une faune et une flore variées. Pour les élèves et les étudiants, elles ont un rôle pédagogique indéniable.
Les
zones humides constituent donc des écosystèmes de valeur qu'il est
indispensable de préserver, de restaurer, comme l'a fait la petite
commune de Condette, dans le Pas-de-Calais (photo).
Elles
sont bien entendu les victimes de certaines activités humaines,
comme l'agriculture industrielle et une urbanisation qui n'hésite pas à sacrifier de vastes surfaces au nom du profit. Elles souffrent des pollutions liées à
l'industrialisation et aux transports,
Un
rapport présenté dernièrement à Genève adresse un cri d'alarme
aux décideurs et aux citoyens. Il nous invite à remettre en cause les activités qui détruisent les écosystèmes.
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