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mercredi 6 février 2013

Cri d'alarme pour les zones humides


LE FAIT MARQUANT  -  n° 3


Marais de Condette (62) réhabilité récemment


Soyons francs, la journée mondiale des zones humides, qui a eu lieu le 2 février, est passée quasiment inaperçue.
Si je reviens aujourd'hui sur cette question, c'est parce qu'elle concerne un problème écologique grave : depuis 1900 la moitié des zones humides ont disparu et cela constitue une menace sérieuse pour la biodiversité et le cycle de l'eau.

Rappelons que les zones humides sont des étendues d'eau douce, saumâtre ou salée, naturelles ou artificielles, telles que les marais, les fagnes ( landes marécageuses et tourbeuses), les tourbières.
Leur rôle est important : elles contribuent à l'apport d'eau douce, elles diminuent les risques d'inondations et elles retiennent le carbone. Mais, au-delà de l'intérêt environnemental, il y a aussi leur contribution à la qualité du cadre de vie. Elles sont, pour les promeneurs, des lieux privilégiés pour se ressourcer et pour découvrir une faune et une flore variées. Pour les élèves et les étudiants, elles ont un rôle pédagogique indéniable.

Les zones humides constituent donc des écosystèmes de valeur qu'il est indispensable de préserver, de restaurer, comme l'a fait la petite commune de Condette, dans le Pas-de-Calais (photo).

Elles sont bien entendu les victimes de certaines activités humaines, comme l'agriculture industrielle et une urbanisation qui n'hésite pas à sacrifier de vastes surfaces au nom du profit. Elles souffrent des pollutions liées à l'industrialisation et aux transports, 

Un rapport présenté dernièrement à Genève adresse un cri d'alarme aux décideurs et aux citoyens. Il nous invite à remettre en cause les activités qui détruisent les écosystèmes.

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