Le besoin d’espérer
L'été évoque pour une majorité de gens l'idée de vacances, une pause nécessaire dans les études ou dans le travail pour reprendre des forces, se changer les idées, voir d'autres horizons.
Les vacances d'été donnent la possibilité de briser les habitudes, de faire ce qu'on aime, de se sentir libre.
La vie ne doit pas se limiter au travail ( et à la peur du chômage). L’être humain a besoin d'activités émancipatrices.
Hélas, ils sont nombreux ceux qui souffrent, ceux qui ne mangent pas à leur faim et qui n’osent plus imaginer un avenir meilleur.
Eux ne connaissent pas le plaisir des voyages, des sorties au théâtre ou au concert...
Le drame de notre époque, c’est que ce ne sont pas seulement les pauvres qui souffrent. L’angoisse touche de plus en plus de monde.
Il y a d’abord les jeunes qui ont du mal à imaginer un futur serein. Signe d’un malaise : certains délaissent aujourd’hui les beaux métiers de professeur et d’infirmière.
Et d’autre part ils savent que les générations actuelles leur laisseront un monde qui sera de moins en moins vivable.
Quant aux adultes, parmi ceux qui travaillent, on en voit qui n'arrivent plus à vivre décemment. Pour eux, pas de vacances et peu d'espoir.
Dans cette crise, la responsabilité de ceux qui gouvernent est bien entendu évidente.
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