Coopérer 1ère partie
Si l’esprit de compétition existe depuis des lustres, il a pris une forme plus dangereuse avec l’arrivée de la société industrielle.
Dès son entrée dans le monde scolaire, l’enfant est noté, jugé sur des compétences qui donnent une image souvent tronquée de son intelligence et de ses compétences (voir à ce sujet les travaux récents sur les différentes formes d’intelligence). Il est classé ; il subit des examens, passe des concours qui lui demandent d’’être dans les meilleurs. Cela produit chez la plupart des élèves un stress permanent lié à l'obligation de réussir, d'être de "bons concurrents".
L'école a un rôle important à jouer. Hélas elle ne prend pas les bonnes méthodes.
Dans les classes Freinet, les élèves apprennent à travailler en équipe, à prendre des responsabilités.
La bonne école est celle où la personnalité de chaque élève est prise en compte, c’est une école où aucun jeune n’est en situation d’échec, une école qui donne l’envie d’apprendre, qui développe l’esprit critique, où chacun se sent heureux, c’est une école où les élèves ignorent la concurrence. Dès l'école élémentaire il apprennent à travailler en coopérant.
Bien entendu cette école idéale n’existe pas en France où les vieilles querelles sur les méthodes entre « anciens » et « modernes » sont pour la plupart dépassées.
C’est un nouveau regard sur l’école et l’éducation en général (qui ne relève pas seulement de l’Éducation nationale) qui s’impose, un regard enrichi par les récents travaux concernant les sciences humaines.
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