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lundi 18 décembre 2023

le billet n°76 :école 3

 

                                         

Photo Rawpixel- Pixabay.com
 
           L'avenir de l'école en grand danger

                                                     (école n° 3)       


                                                              
          
L’école française va mal, on ne cesse de le répéter. Le nouveau ministre de l’Éducation sera-t-il l’homme qui l’améliorera ? Je ne le crois pas. Pour cela, il faudrait un bon ministre. Ceux-ci sont rares. 

1. Le ministre

Je pense que depuis Jean Zay qui en 1936, pendant le Front Populaire, a amélioré l’enseignement afin d’effacer les différences sociales, on n'a pas connu un ministre comme lui.

Après Jean Zay ce fut le recul : la plupart de ses successeurs  ont fait preuve d' un conservatisme qui empêcha les bonnes décisions.


Le profil de G. Attal est très éloigné de l’Éducation. Une licence de droit. Un master en affaires publiques. 

L’élève qu’il a été n’a pas connu l’école publique où l’on croise des jeunes issus de tous les milieux. Lui est allé à l’école alsacienne, ouverte aux enfants des familles favorisées (tarif par an : trois mille cinq cent cinquante euros )


2. Les propositions

Que dire de ses idées ?

-Il veut interdire l'abaya : une décision inutile faite pour ennuyer

les musulmans.

- imposer l'uniforme : une bêtise.

-lutter contre le harcèlement : cela s'impose.

- des groupes de niveau : ceux-ci sont intéressants quand les élèves sont mélangés (les meilleurs avec les plus faibles).

Faire ces groupes selon les niveaux comme propose le ministre est une erreur.

- le redoublement : il a été prouvé que celui-ci ne donnait pas de bons résultats. C'est le travail par groupe qui permettra aux plus faibles de récupérer les insuffisances.


La grosse erreur de G.Attal : il fait le contraire de ce qu'il aurait fallu faire.

La crise de l'école vient des erreurs commises à l'école primaire. Il faudrait agir pour que les élèves entrant en 6ème sachent bien lire, écrire et connaissent les bases du calcul.

Pour cela une meilleure formation des enseignants s'impose et elle est urgente.


3. la méthode :

Elle est mauvaise. Toutes ces propositions ont été faites sans donner la parole aux enseignants. On peut penser que le président a donné son avis.


Conclusion : Si cette réforme était adoptée l'école serait en grand danger.


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À l'occasion des fêtes de fin d'année, le Billet fait une pause.


Il reprendra le lundi 8 janvier.








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