Chronique n° 16
Révolution - deuxième partie
Notre constitution vieille de soixante ans et faite sur mesure pour le général de Gaulle donne un pouvoir exorbitant au président. Un chef d’État moderne en aurait proposé une nouvelle.
Les droits de l’Homme qui ont longtemps été un symbole fort de la France sont mis à mal. La gestion de la question migratoire montre un manque flagrant d’humanité.
Mais, dans le cadre de l’avenir de la planète, pour imaginer les chances de voir la société évoluer favorablement, on ne peut se contenter d’observer ce qui se passe en France. C’est le monde entier qui est concerné. La façon dont l’Europe traite les problèmes cruciaux, les pays qui sont gouvernés par des dirigeants irresponsables, les régimes dictatoriaux où le peuple ne peut s’exprimer, voilà des signes qui montrent que les conditions ne sont pas réunies pour s’orienter dans des délais courts vers des politiques radicalement différentes, l'essentiel étant de prendre des mesures qui permettraient de limiter les dégâts de la planète.
L’ampleur des décisions à prendre pour aller vers une société soutenable et émancipatrice est telle qu’on peut penser que la seule solution possible est une révolution écologique, sociale et internationale.
Plus le dérèglement écologique s’aggravera, plus cette révolution risque d’être violente.
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