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lundi 29 septembre 2025

mois de septembre

 

                                       



                                           Le mois de Septembre

L'actualité dont on parle

 C'est sans doute ce qui arrive à un ancien président de la France.

N.Sarkozy va devoir passer 5 ans dans une prison. On lui reproche " une association de malfaiteur".

Ceux qui l'ont jugé ont fait leur travail  de façon honnête. 

Mais certains qui  adorent N.Sarkozy font des menaces à ceux qui  veulent l'envoyer en prison.


21 septembre : la journée de la Paix


La journée internationale de la Paix a débuté  en 1981 par 
l'Assemblée générale des Nations Unies.
En 2025,  l'ONU propose  d'agir pour un monde de paix.
 

On remarque notamment dans l’éducation et dans la manière de concevoir les commémorations des guerres une progression des discours appelant à la paix, on sait que le chemin menant à celle-ci sera encore long.

 Nous vivons malheureusement  dans un monde où rien ne garantit la paix car le poids des intérêts économiques (liés notamment au pétrole, à l'armement...) est si fort qu'il est confronté à des situations difficilement gérables, frôlant souvent l'absurde.
 
 Le pacifisme sera la prochaine étape de l’évolution de l’humanité. 

 

22 septembre : l'automne

Dans le cycle des saisons, synonyme de vie toujours renouvelée, l'automne apparaît avant tout comme la période où la nature a le plus de charme. C'est au début de l'automne que les forêts ont leurs plus belles couleurs, que ce soit en Sologne ou au Canada. C'est en automne encore que les brumes matinales donnent aux paysages un air mystérieux, propice à la rêverie.


Le poème : La paix et l'automne

Humain, oublie le rouge 
de la colère et du sang
qui coule dans les guerres.

Le rouge de l'automne
est celui de l'amour,
du plaisir, de la joie.
Il apporte la paix.













jeudi 25 septembre 2025

Albert Jacquard n° 8

                                 

                                                        





   grandes figures       n°8

  Albert Jacquard (1925-2013)


Albert Jacquard était un intellectuel réputé. Il aurait pu, comme d'autres scientifiques, vouer toute sa vie à la recherche et à l'écriture de savants rapports. Il a préféré, pendant de nombreuses années, choisir une autre voie et mettre ses compétences et sa notoriété au service des plus humbles : sans-papiers menacés par une expulsion, personnes sans logement...

  Il a mené avec persévérance son combat pour une autre société, pour un monde non-violent, délivré de la soif de pouvoir et d'argent. Sa pensée m'a souvent inspiré.

 En 2009, il avait écrit Le compte à rebours a-t-il commencé ? " un livre qui résume bien sa pensée et son action.  Albert Jacquard y confirme sa vision humaniste du monde. Dans un style limpide, il présente les problèmes auquel le monde est confronté et effectue, sur certains points, les rectifications nécessaires.

  Ainsi, au sujet de l'expression " Il faut sauver la planète.", il nous interroge : " Est-ce bien la terre qui est en danger ? " avant de démontrer que c'est l'humanité qui l'est, à cause du mode de vie adopté par les pays riches, responsables du désordre environnemental et de l'appauvrissement des pays du Sud où l'espérance de vie est beaucoup moins grande qu'ailleurs (en moyenne inférieure d'une trentaine d'années).

  Pour Albert Jacquard, l'enjeu est clair : le monde actuel prépare un suicide collectif et il est urgent de construire une autre société.

  Celle-ci doit d'abord se débarrasser de la menace nucléaire. L'auteur, après avoir démontré l'absurdité des armes de dissuasion souhaite que la France détruise totalement son arsenal nucléaire et « propose à l'ONU la mise hors la loi de ces armes ». Elle serait alors un véritable « artisan de la paix ».

 


 Quant au regard d'Albert Jacquard sur ce que beaucoup de gens continuent d'appeler « la crise », il est intéressant. À juste titre, il s'élève contre l'utilisation du terme « crise » qui désigne habituellement un trouble passager ("une crise de larmes, une crise de fièvre"). Employer ce mot, écrit-il « c'est marquer notre confiance en la stabilité globale des équilibres auxquels nous participons ».

jeudi 18 septembre 2025

figures 7; n°2

    

                             


      Célestin Freinet (N°2)

                                    


L’école moderne est l’école de l'émancipation.

  Freinet souhaite « des têtes bien faites et des mains expertes ». Il accorde une large place aux travaux manuels souvent délaissés dans les classes traditionnelles.

 La discipline doit être rationnelle ; elle est l’émanation du travail organisé. Freinet répond ainsi à ses détracteurs qui l’accusent de concevoir une école anarchique.

  L’école doit adapter ses locaux, ses outils pédagogiques et ses programmes aux outils de son époque. Cette réadaptation doit se faire en partant de la base. La révolution pédagogique doit tenir compte de la complexité sociale. Freinet précise qu’elle ne se fera pas dans la contrainte mais qu’il faudra convaincre non par des discours mais en démontrant par les faits les qualités de sa pédagogie.

 Le dernier principe énoncé est  clairement politique. Faisant le constat que depuis la féodalité l’école s’est adaptée à la société, il préconise un système éducatif préparant à un monde nouveau qui sera celui de l’émancipation.


    Voyons maintenant comment fonctionne une école où l’on enseigne selon les principes de Freinet. 

Alors que dans les écoles traditionnelles certains élèves sont en situation d’échec et s’ennuient, ceux  qui sont dans des classes Freinet connaissent une ambiance différente. Ils sont stimulés par l’attitude de l’enseignant qui les encourage et leur confie des tâches qui sont à leur portée. La variété des activités permet à chacun d’exprimer son talent. 

 La leçon magistrale a disparu. L’apprentissage des notions de base se fait de manière naturelle. On apprend les règles du français en écrivant un texte libre, en envoyant des documents qu’on a écrits à la classe avec laquelle on correspond. On imprime à tour de rôle le journal scolaire. On dessine pour illustrer le texte qu’on vient d’écrire. À la campagne, on cultive des plantes dans le jardin de l’école, en ville les cultures se font dans des pots et des bacs.

Tous les élèves apprennent à être autonomes. Au début de la semaine, chacun a un plan de travail qu’il doit gérer. Il s’agit essentiellement de faire des exercices de calcul et de français à partir de fichiers auto-correctifs. D’autres travaux, les exposés par exemple, peuvent être faits en groupe. Mais afin de développer les qualités orales, les élèves présentent seuls ou à deux ce que Freinet appelle une conférence. L’enfant lit son texte, montre des documents. Ses camarades lui posent des questions. Si l’auteur ne peut répondre, des recherches ultérieures pourront être faites collectivement.

 L’apprentissage de la citoyenneté se fait notamment par la gestion de la coopérative dont les responsables sont élus. Celle-ci est « une vraie société d’enfants, capable d’administrer la presque intégralité de la vie scolaire ». 





  

 


jeudi 11 septembre 2025

grandes figures 7 n°1

                                           

                                                

                                              Figure n°7

    

  Célestin Freinet (1896-1966)

                                    

 

   Célestin Freinet a commencé à enseigner au Bar-sur-Loup puis à Vence. Avec son épouse Élise et un réseau d’instituteurs, il a imaginé une pédagogie révolutionnaire qui est basée sur l’expression libre des élèves et mêle les temps de travail individuel et les activités collectives. 

 Sa vision de la pédagogie était clairement politique. Il voyait dans l’éducation un outil de progrès et d’émancipation politique et civique ainsi qu’un moyen d’épanouissement. Dans le contexte de l’époque il n’est pas étonnant que sa méthode n’ait pas plu à l’institution. Pour garder sa liberté, Célestin Freinet décida de créer une école privée, ce que l’administration refusa. À l’été 1936, l’arrivée au pouvoir du Front populaire fut une chance pour lui. Le ministre de l’Éducation Jean Zay donna l’autorisation d’ouvrir son école à Vence. Celle-ci est aujourd’hui classée au patrimoine de l’UNESCO.


 Célestin Freinet a expliqué dans le livre L’école moderne française écrit en 1957 le but et les principes de sa pédagogie en dix points.

 Pour lui, le but éducatif est de permettre à l’enfant de développer sa personnalité « au sein d’une communauté qu’il sert et qui le sert. » En cela il s’éloigne de l’école traditionnelle à laquelle il reproche d’être adaptée à la démocratie capitaliste.

 L’école doit être centrée sur l’enfant. La pédagogie doit répondre à ses besoins essentiels. Le rôle de l’enseignant est d’aider l’élève à construire lui-même sa personnalité. Conscient que les connaissances psychologiques et psychiques de l’époque sont encore insuffisantes, il propose de mettre au service de chaque enfant un matériel et une technique susceptibles de l’aider. De façon pragmatique, Freinet crée des fichiers permettant un travail individualisé.

                         

    

                       

jeudi 4 septembre 2025

personnalité n°33

                                                         

                                                       

                                                              Barbara W. H


                                            n° 33                                            

                  

             Un art de vivre : la personnalité

                             

  Je crois fortement à l’importance que l’enfance joue sur le reste de notre vie. Notamment en ce qui concerne les rêves que nous avons faits dans cette période. Je fais partie de ceux qui pensent que l’homme heureux est celui qui est resté fidèle à l’enfant qu’il a été.

    Bien sûr, tout n’est pas figé à l’âge de douze ans. Certaines lectures, certaines rencontres, certains événements peuvent conduire à penser et agir autrement, à faire évoluer notre personnalité mais il est rare que celle-ci change radicalement.

   Nous naissons porteurs de gènes hérités de nos parents et de nos ancêtres et nous grandissons dans un environnement qui va influencer notre pensée et notre façon d’agir.

Quand je parle d’environnement, je pense d’abord à la famille mais aussi au cadre dans lequel on a vécu pendant l’enfance.

  Les enseignants font partie de ceux qui nous aident à apprendre, à observer et comprendre le monde. Il y en a même à qui l’on doit beaucoup. C’est ce qu’Albert Camus a reconnu quand peu de temps après avoir reçu le prix Nobel de littérature, il a envoyé une lettre de remerciement à l’un de ses instituteurs, Monsieur Germain. 

  Et puis tout au long de notre vie, nous enrichissons notre pensée et notre culture en lisant les œuvres de romanciers, de philosophes et de poètes, en regardant les tableaux et les sculptures d’artistes, en voyageant, en découvrant la nature, nous développons notre sensibilité en écoutant des morceaux de musique parfois écrits il y a quatre ou cinq siècles et au contact des autres, nous trouvons ainsi ce qui nous contribue à former notre personnalité.


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