Rechercher dans ce blog

jeudi 11 septembre 2025

grandes figures 7 n°1

                                           

                                                


      Célestin Freinet (1896-1966)

                                    n°1

 

   Célestin Freinet a commencé à enseigner au Bar-sur-Loup puis à Vence. Avec son épouse Élise et un réseau d’instituteurs, il a imaginé une pédagogie révolutionnaire qui est basée sur l’expression libre des élèves et mêle les temps de travail individuel et les activités collectives. 

 Sa vision de la pédagogie était clairement politique. Il voyait dans l’éducation un outil de progrès et d’émancipation politique et civique ainsi qu’un moyen d’épanouissement. Dans le contexte de l’époque il n’est pas étonnant que sa méthode n’ait pas plu à l’institution. Pour garder sa liberté, Célestin Freinet décida de créer une école privée, ce que l’administration refusa. À l’été 1936, l’arrivée au pouvoir du Front populaire fut une chance pour lui. Le ministre de l’Éducation Jean Zay donna l’autorisation d’ouvrir son école à Vence. Celle-ci est aujourd’hui classée au patrimoine de l’UNESCO.


 Célestin Freinet a expliqué dans le livre L’école moderne française écrit en 1957 le but et les principes de sa pédagogie en dix points.

 Pour lui, le but éducatif est de permettre à l’enfant de développer sa personnalité « au sein d’une communauté qu’il sert et qui le sert. » En cela il s’éloigne de l’école traditionnelle à laquelle il reproche d’être adaptée à la démocratie capitaliste.

 L’école doit être centrée sur l’enfant. La pédagogie doit répondre à ses besoins essentiels. Le rôle de l’enseignant est d’aider l’élève à construire lui-même sa personnalité. Conscient que les connaissances psychologiques et psychiques de l’époque sont encore insuffisantes, il propose de mettre au service de chaque enfant un matériel et une technique susceptibles de l’aider. De façon pragmatique, Freinet crée des fichiers permettant un travail individualisé.

(à suivre  )                         

    

                       

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Chroniques les plus lues