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jeudi 4 février 2010

BIODIVERSITE : QUELQUES RAPPELS

En faisant du soleil un dieu, les anciennes civilisations avaient compris intuitivement son importance.


PREAMBULE

En 2010, la mobilisation des écologistes porte - entre autres - sur la question de la biodiversité.
Il faut, pour réussir cette action, sortir du cercle restreint des
militants, des convaincus.


Pour cela un travail patient de pédagogie s'impose afin de faire comprendre au plus grand nombre l'importance  du maintien de la biodiversité.


J'ai choisi de contribuer à cette lutte par le biais de billets consacrés à cette question.



LE FONCTIONNEMENT DE LA VIE

Pour comprendre l'importance de la lutte contre l'appauvrissement de la biodiversité, il faut revenir aux  bases de l'écologie. Commençons par les écosystèmes et le fonctionnement de la vie.
On pourrait définir les écosystèmes comme étant des sortes de super-organismes en équilibre constant, qui édifient de la vie organique à partir de l'énergie solaire. 
Un lac, une forêt sont des écosystèmes.
La vie, qu'elle concerne les êtres dits inférieurs ou les êtres dont l'organisation est complexe, est un véritable miracle chanté depuis des siècles par les poètes, étudié avec des moyens devenus  sophistiqués par les scientifiques.
La vie est possible sur terre dans la fragile tranche d'espace qui comprend l'atmosphère et une partie de l'écorce terrestre.
Au cœur de ce miracle, une source d'énergie énorme : le soleil. La terre reçoit en permanence une puissance de 170 millions de gigawatts.
Les végétaux à chlorophylle en fixent une infime partie.
C'est une énergie potentielle mise en réserve.
La photosynthèse permet d'élaborer 150 à 200 milliards de tonnes de matières organiques, en poids sec.
Rappelons que les forêts produisent près de la moitié de celles-ci. En second, viennent les mers - environ deux tiers de la surface du globe et un tiers de la production totale.
Par ailleurs, la masse la plus importante des êtres vivants est constituée par les végétaux, les animaux terrestres ne représentant qu'un centième de la masse végétale.
Cet ensemble de phénomènes a longtemps fonctionné de manière harmonieuse jusqu'à ce que les activités humaines
perturbent le fragile équilibre des écosystèmes.
(à suivre)



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