Cinq fruits et légumes par jour. Pas pour tous aujourd'hui |
Une cause perdue ?
Poser cette question désespérera peut-être les bénévoles qui consacrent leur vie à lutter contre ce fléau terrible qu’est la faim dans le monde. Pourtant, depuis des décennies, la malnutrition continue de faire des ravages et on ne sent pas une volonté suffisamment forte au niveau mondial pour éradiquer ce mal.
La Commission européenne et l’association Action contre la Faim l’ont rappelé ce week-end à l’occasion du Banquet de la Faim qu’ils organisaient pour sensibiliser la population : 10 000 enfants meurent chaque jour parce qu’ils n’ont pas accès à une nourriture suffisante et équilibrée, qu’ils ne peuvent boire de l’eau potable, parce qu’ils vivent dans des pays pauvres ou dans des pays subissant des catastrophes naturelles ou des conflits.
Chacun a eu l’occasion de s’apitoyer devant ces images difficiles à supporter d’enfants amaigris ou, au contraire, au corps gonflé par les œdèmes, signes d'une malnutrition. Mais combien les ont-ils rapidement oubliées pour reprendre leur vie tranquille ?
Ce week-end, le Banquet de la Faim, malgré la qualité de son organisation, est passé au second plan, loin derrière les préoccupations actuelles des Français mobilisés par l’avenir des retraites. Les deux ne sont pas incompatibles, bien au contraire. Les deux questions relèvent de la solidarité et de la justice.
Pour agir : Action contre la Faim
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