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jeudi 14 octobre 2010

Scènes bretonnes (2)

Saint-Malo

LE GOELAND


Après avoir survolé les vagues, il a quitté ses compagnons et il est venu se poser sur le vieux mur gris qui longe la plage. Pendant de longues minutes, il est resté immobile, l’œil fixé sur l’horizon, indifférent aux bruits de la ville, aux allées et venues des promeneurs qui passaient près de lui. Il était dans son monde. Il ne fallait pas le déranger et il avait raison…

Certains hommes d’aujourd’hui  n’aiment pas les goélands. Ils leur reprochent de pousser des cris qui les gênent, de pénétrer  dans le centre des villes  pour y éventrer leurs poubelles et se nourrir des détritus de la civilisation. Ils n’aiment pas que ces gros oiseaux — offense suprême — salissent de leur fiente leurs voitures rutilantes. Certains hommes sont incorrigibles.



Seul devant la mer
un goéland impassible
— A quoi pense-t-il ?




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